jeudi 27 décembre 2012

Michel Cluizel ou comment se bourrer de bon chocolat

Chère Chicks, c'est le Temps des Fêtes!

Délicieux moment pour voir (et revoir) la famille, les amis et manger à satiété (doux euphémisme pour le fait de bouffer des immenses repas plusieurs soirs de suite et exploser ses pantalons).

Avant de partir de Paris, j'ai eu la chance de pouvoir visiter la chocolaterie familiale Michel Cluizel. Le rapport avec mon introduction? D'abord le Temps des Fêtes c'est le moment idéal pour s'autoriser du chocolat de qualité (et un petit carré, entre la tourtière et le ragoût, ça ne fait pas une grosse différence!) et deuzio c'est une super idée cadeau (dixit la fille qui en a ramené dans ses valises pleines à craquer pour offrir).

Moi qui aime un petit peu le chocolat, en tout cas assez pour en avoir une réserve de plusieurs mois (avec la fin du monde, il fallait faire des provisions non?), j'étais absolument heureuse d'aller au 201 Rue Saint-Honoré pour une dégustation. 

Fèves de cacao
Le petit-fils du fondateur a dévoilé pour mon grand plaisir les différentes étapes pour faire le chocolat familial. Détail intéressant, environ 1 fleur de cacaoyer sur 100 donnera une cabosse, qui, après bien des processus, permettra de faire du chocolat. Le cacao de Michel Cluizel provient de différents endroits de par le monde, dont Saint-Dominique et Madagascar. Il est utilisé pour faire et des tablettes, et différents produits. 

Différents 1er cru de Michel Cluizel
Après les explications de cette production familiale et fière de l'être, j'ai pu déguster quelques produits : chocolat chaud, chocolat fourré et éclair. Ce dernier était particulièrement bon : pas trop sucré mais saveur intense. Je recommande le praliné, que j'ai acheté par la suite!

Trooop bons, les produits Michel Cluizel!
Pour se faire plaisir ou faire plaisir aux autres, la boutique regorge de cadeaux. J'ai trouvé mignons les chocolats-pains et attirant les attirails pour faire du chocolat chaud... mais faute d'espace dans la valise, je me suis contenté de décorations à cupcakes.




Tout pour décorer les gâteaux.

Que choisir?

Finalement, j'ai eu un sac cadeau contenant, si si, du chocolat! J'attends la fin des Fêtes pour essayer le lot de dégustation de 1er crus. Le truc qu'on m'a donné? Il faut laisser fondre le chocolat pour en saisir les subtilités.


Si je ne suis pas experte en cacao, je suis quand même assez difficile (ma mère le sait et me trouver du chocolat de Pâques est un casse-tête). Et je dois reconnaître l'excellente qualité des chocolats Michel Cluizel. Avec l'accueil chaleureux en plus, je suis rendue vendue! 

En attendant d'autres dégustations chocolatées,

Restez zen!

F.D.

ps.: à la fromagerie du marché Maisonneuve, il y a du chocolat Michel Cluizel!

dimanche 16 décembre 2012

Retour à Montréal


Retour à Montréal!

Le plus? Il neiiiiiige! J'adore les premières neiges. 

Le moins? Les abris tempo ont poussé comme des champignons depuis mon départ. Suite logique du point précédent : la neige arrive. Un mal pour un bien il faut croire!

Outre cela, c'est fou comme avoir des pièces c'est grand après avoir vécu dans un 17m2 c'est bizarre! 

En attendant le temps des Fêtes,

Restez zen

F.D.

jeudi 29 novembre 2012

Paris : ces trucs étranges et/ou admirables

Chère Chicks Française,

Mon temps ici est déjà presque terminé!Sache que j'ai beaucoup apprécié vivre dans ton pays! Mais voici quelques petits trucs qui m'ont surpris au cours des trous derniers mois.

Le nombre de touristes

Dans le dedans de ma tête, je pensais naïvement que comme j'étais ici à l'automne, il y aurait moins de monde. Ouch, je n'aimerais pas vivre ici en été! Déjà que je dois me frayer un chemin entre LES bus touristiques arrêtant aux Galeries Lafayettes, si ce n'est pas la haute saison, ça doit être quelque chose en juillet!

Les transports

Je trouve vraiment super l'Autolib et le réseau étendu du transport en commun. Sinon, il y a vraiment pas mal de monde en vélo et ... en trottinette! À Montréal, la trottinette est un jouet d'enfant, mais ici, monsieur-en-costard va au travail en trottinette. Pour avoir essayé celle de mon collègue, je trouve ça génial! Il y a aussi vraiment beaucoup de scooters. Bref, ça fait changement des immenses voitures montréalaises, et c'est bien! J'ai même noté quelques styles à essayer en vélo, si jamais je m'y mets (ce qui n'est pas encore gagné...!).

Comment emprunter la trottinette
de son collègue pour faire un tour
au bureau! ;-)

Le lait et les oeufs

Oui, c'est bête, mais dans mon pays, le lait et les oeufs sont toujours au réfrigérateur. J'ai trouvé ça louche au début de voir du lait tablette. Mais comme je ne suis pas tombée malade... c'est bon!

Le gris

Je ne croyais teeeeelllleeeemmmmeeennnttt pas les rumeurs voulant qu'à Paris il fasse toujours gris. Force est d'admettre que oui. Mais vraiment oui. Si mes premières semaines ont été égayées de soleil et de chaleur, depuis deux mois, je guette toute la journée le rayon de soleil et la vitamine C (ou D?) qui vient avec. Et je n'ai jamais vu autant de pluie de ma vie. Un peu déprimant quand même!



Les immeubles

LE TRUC que je vais probablement regretter le plus (outre le pris de certains articles - hum hum - vin), c'est la beauté des immeubles. Je me promène le midi la tête en l'air et j'admire l'architecture. Certes, à Montréal c'est plus haut et plus grand, mais diantre qu'ici c'est juste beau!



Les gens

S'il est faux de dire que les Parisiens sont chiants (à quelques exceptions près), je dois dire que l'attitude est plutôt fraîche au premier abord. J'ai l'impression qu'à Montréal on est plus... ouvert? Mais une fois la rencontre passée, les gens sont vraiment géniaux. Ouais, beaucoup vont me manquer! Je les attends de pied ferme chez moi avec mon castor domestique! ;-)

Le bio

À Montréal, il faut chercher pour trouver des trucs bios, et encore plus des trucs bios abordables. Le choix est souvent déchirant (est-ce que je tue mon portefeuille ou la planète, huuummmm??!?) Je trouve génial qu'au Monoprix par exemple, la bouffe ou les articles bios/locaux/écolos aient une marque maison et soient à peine plus cher que les trucs «normaux». Je n'ai jamais autant mangé en aussi bonne conscience!

Les expressions

«Du coup», «week-end», «newsletter», «stabiloter» sont quelques-une des expressions que j'ai trouvé marrantes ou surprenantes. Sincèrement, c'est fou le nombre de «du coup» qui sortent dans une conversation! 

La récupération

Là, j'étais surprise. Je pensais qu'en Europe, et à Paris, le tri sélectif était de mise. Heu..... non. Je me fais regarder louche parce qu'au travail je fais un tas des papiers que je rapporte à l'appartement pour les recycler (je me faisais aussi regarder louche quand je rapportais chez moi mes papiers/bouteille de jus à Montréal avant qu'on trouve des bacs partout). Et au nombre de bouteilles de vin qui se vendent, je suis étonnée qu'il faille marcher et se trouver un gros bac à verre pour s'en débarrasser. Un bon point pour Montréal, ville dans laquelle la collecte des bacs bruns (pour le compost) approche à grand pas!

Les lunch

Parce que le resto c'est pas donné et que du resto c'est pas toujours santé, je fais ici comme à Montréal : j'ai mon repas du midi maison à chaque jour. Mais je suis bien la seule qui utilise le micro-onde au boulot puisque tous (à quelques midi près) vont s'acheter à manger à l'extérieur, même si mes collègues se plaignent du prix. Je comprends maintenant pourquoi les casse-croûtes comme Cojean, OH! et les autres fleurissent dans tout Paris!

Les jardins

Dans ma tête, jardin rime avec vaste étendue verte ou s'étendre. Ainsi, quand au début de mon séjours j'ai été aux Jardins des Tuileries, c'était pour m'assoir dans le gazon et lire. Ouais... Je me suis finalement assise sur un bac dans une grande étendue de poussière avec quelques arbres faméliques autour. Heureusement, j'ai plus tard découvert le Bois-de-Boulogne! 




Je me demande comment sera le choc au retour dans la province du froid et de la neige (j'exagère, mais ici tout le monde pense que je suis immunisée contre le froid... heu.... nonnnnnn!!!!)

En attendant d'autres étonnements,

Restez zen!

F.D.

lundi 26 novembre 2012

Noël c'est l'amo... c'est Disney!

Chère Chicks,

Joyeux Noël! Non, je ne suis pas folle, même si je déteste habituellement parler de Noël avant décembre. Mais là, comme je passe chaque jour devant les Galeries Lafayette, je ne peux pas vraiment manquer les vitrines. J'ai fait un effort, et je n'ai pas mis immédiatement les photos sur le blog. 

Ma patience a des limites. Si Noël en novembre, je ne suis pas fan, j'ADOOORE les princesses de Disney.

Et devinez c'est quoi le thème? 

Cendrillon

Belle

Aurore

Les princeeeeeessssseeeess!!! 

Il y a même le carrosse de Cendrillon à l'intérieur. Et j'ai même vu Cendrillon (non, je n'ai pas 5 ans, pourquoi?). 

Bref, heureuse je suis. 

Et il y a aussi un méga sapin de Noël Swarovski sous la coupole. 


Franchement, je lève mon chapeau melon aux créateurs des vitrines!

Joyeux Noël et en attendant le 25 décembre,

Restez zen!

F.D.

jeudi 22 novembre 2012

Toulouse, vue du ciel

Chère Chicks,

L'an dernier, à Toulouse, N. D. m'a dit qu'on appelait sa ville Toulouse la Rose. J'avais compris pourquoi en voyant les façades des immeubles.

Mais en fait, c'est encore plus frappant vue du ciel. Au travail, j'utilise Google Map pour des choses et d'autres, et en tombant sur le plan de Toulouse, ça m'a frappé.

Voyez plutôt.

Paris.



Agrandir le plan


Et Toulouse.




Agrandir le plan


Si je construis une ville, les toits seront multicolores!

Restez zen,

F. D.

lundi 19 novembre 2012

Vide dressing

Chère Chicks,

Depuis que je suis à Paris, entourée des Galeries Lafayette et des filles fringuées (oui, je sais, je ne parle que de ça, il faudrait aussi que je parle culture, mais je mets ça sur F@n Idée!... quand j'y pense!), j'ai une rage d'acheter. Mauvais. 

Deux problèmes :
  1. Manque de fonds
  2. Sentiment culpabilisateur (je n'en ai pas besooiiinnn, c'est mauvais pour la planète, etc)
Heureusement (ou malheureusement) j'ai trouvé de quoi surmonter ces obstacle (comme disait un proverbe que j'avais vu au primaire «quand tu ne peut surmonter la montagne, contourne-la»). Les vide dressing.


Le concept? Des filles (ou mecs, mais je me fiche bien de la garde-robe des mecs) mettent en ligne leurs vêtements peu, pas ou très portés et les vendent pour une fraction du prix de base. Comme des bottes en cuir Gucci pour 50 euros.
Source : VideDressing.com


Ma passion ces temps-ci, c'est le site VideDressing.com. On peut y faire son shopping comme sur des sites tels que MonShowRoom ou StylistPick. Pour certains articles, les prix sont semblables. Mais j'aime bien penser que je donne une seconde vie à des items (tentative de bonne conscience!). De plus, il est souvent possible d'aller chercher les achats en mains propres, ce qui permet d'économiser les frais d'expédition. Il faut juste trouver l'item qui se cache dans la même ville que toi! Et le service est comparable à un site de vente de vêtements neufs. Bref : la joie. VestiaireCollective semble bien aussi, mais il y a moins de fonctionnalité de recherche.


VideDressing.com

J'ai essayé de trouver le même modèle de site au Québec, mais je n'ai vu que CoinDressing. Si l'idée est la même, la conception de la plateforme rend beaucoup plus ardue la fouille de la perle rare. Sur VideDressing, on peut rechercher par prix, marque, couleur (etc), ce qui est pas mal moins évident avec son équivalent québécois. Certes, VideDressing expédie au Québec, mais il faut payer l'expédition...

Outre ces grands sites, plusieurs personnes vendent sur leurs blogues leurs vêtements usagés (comme Me and Mode), il faut juste les trouver et faire des visites régulières. Et vérifier les tailles. Tu sais, il y a fort peu de chance que tu trouves une paire d'escarpin taille 39 si l'auteure du blogue porte du 36...

En attendant mon retour, je cherche des items à prix minis introuvables à Montréal. :-)

Bon shopping et

Restez zen

F.D.

mercredi 14 novembre 2012

Strasbourg la jolie


Chère Chicks,

Tant qu'à être en France, autant visiter un peu! Au programme : Strasbourg, Dublin, Toulouse (voir N.D.!) et Londres. (Et un groooos trou dans le budget, mais chut!).

Quid du week-end à Strasbourg? D'abord, le gros point négatif : mais putain, il pleut toujours dans ce foutu pays! (Et gare aux fesses de la personne qui me dit qu'étant Québécoise, je suis supposée résister à toutes les températures, au froid et à l'extrême. À vous, je réponds qu'à Montréal il ne fait pas si froid, sauf en janvier-février, qu'il fait pas mal moins humide, que les maisons sont isolées... et que j'ai un tas de fringues pour me couvrir. La tactique des pelures d'oignon, vous connaissez?)

Outre mon manque de soleil (les vampires de Twilight sont-ils venus se décolorer ici?), Strasbourg est vraiment une ville chouette. Les canaux, les ponts, les tours médiévales, les multiples église rendent l'historienne en moi heureuse.



Canal de Strasbourg


La choucroute, le vin d'Alsace, la bière, les flams et le pain d'épice comblent la gourmande en moi (ben quoi, il faut nourrir l'esprit ET le corps non? La bière, c'est comme des céréales. Comment, pas vraiment?)

Micro-brasserie la Lanterne : un bon choix à deux pas de la cathédrale
Il faut vraiment monter sur le toit de la cathédrale Notre-Dame de Strasbourg. La vue est magnifique et on peut admirer de près les détails de l'architecture. Et les petites statues dissimulées ça et là. L'ensemble de la cathédrale semble vraiment plus élancée que celle de Paris, à cause des minces colonnes et autres fins détails masquant en partie les massifs blocs de pierre. À l'intérieur, entre autres choses à admirer : la chaire sculptée, la tour des anges, une horloge astronomique (dont l'histoire est fascinante, par exemple, c'est la seule horloge à dire le 31 décembre ou 1 janvier quand sera Pâques) et une statue du de Judas trahissant Jésus. 


Cathédrale Notre-Dame de Strasbourg, la nuit
Détails croqués en montant la tour
Tour des Anges et horloge astronomique
Statue de l'arrestation au Jardin des Oliviers
Saint-Pierre-le-Jeune, église protestante, est aussi vraiment impressionnante pour ses fresques magnifiques et colorées. Son cloître est aussi très calme, peint en partie, et contient diverses pierres tombales. 

Saint Pierre le Jeune

Détail d'une fresque de Saint Pierre le Jeune
Si jamais vous voulez dire «hé! j'ai été en Allemagne!», la petite ville de Kelh est accessible en bus. Peut-être y a-t-il des trucs intéressants à y voir, mais la rue principale du premier arrêt de bus est... moche. On a essayé de trouver un resto digne de ce nom, pour manger de la choucroute allemande, en vain. Il a fallu aller sur une petite rue pour trouver un bar où prendre une bière (danke!). Il s'est avéré qu'un ami ayant été à Kelh il y a 5 ans avait trouvé le même bistrot reculé... bref, il ne doit pas y en avoir des tonnes. Finalement, on a repris le bus pour bouffer en France.

Conseil resto : Le Gurtlerhoft. La nourriture y est copieuse, excellente et abordable (contrairement à d'autres, beauuucoup d'autres), le vin délicieux (pinot gris) et l'ambiance de caveau géniale. À réserver : c'est plein tout le temps!

Sinon, il faut se promener au gré des rues et des canaux. Pour les plus motivés, il y a à 25-30m du centre le Parlement européen, que l'on peut admirer que de l'extérieur.

En attendant d'autres récits de voyage,

Restez zen!

F.D.

lundi 12 novembre 2012

Française VS Québécoise


Chère Chicks,


Il y a bien un mois que je veux écrire ce post, mais la vie étant ce qu'elle est, je dors le soir au lieu d'écrire. Ouais, c'est moi.



Tout cela pour dire que je pense avoir enfin saisi une partie de l'essence de la Française comparée à la Québécoise (incarnée pour l'occasion par moi). Parce que en gambadant dans la rue et en voyant ma superbe collègue de travail qui est tellement classe tout en étant tellement décontractée, et en lisant depuis un mois de plus en plus de blogs de Françaises (Coline, Punky B, Tokyobanhbao), je pense avoir saisi certaines choses. Alors, comparatif. Ce sont des grandes lignes hein, un tracé général. Et il se peut aussi que le fait que j'habite en face des Galeries Lafayettes, là où il y a un concentré intense de sacs à main de luxe influe sur cette analyse.



Du coup (héhéhé, il fallait tellement que j'écrive cette expression que j'entends vingt fois par jour!) :


Française                                 

  1. Disons-le tout de go, grande et mince et belle
  2. Un maquillage soit discret, soit dessinant une bouche rouge des plus classique
  3. Vêtement sobre, avec une touche de couleur ou de fantaisie
  4. Même si elle a passé deux heures à s'habiller, la Française a un air décontracté qui dit «j'ai pris ce que j'avais sous la main, et tient! ça me va super bien!»
  5. Les accessoires, sacs à main, chaussures, foulards, sont de marque, ou du moins hyper classe
  6. Talons hauts ou bottines, avec la démarche qui va avec


Québécoise

  1. Allez, encore du fromage, du vin et du pain! Rhhhô, il ne reste plus de pain au chocolat pour demain? 
  2. Du maquillage? Heu, du baume à lèvre ça ne compte pas?
  3. Ohhh du vert, et du rouge, et du bleu! Allez, on mélange! (pourquoi je ressemble à Coco mon Inséparable?)
  4. Ok, soit je mets ce tailleur, soit les mêmes jeans qui traînent depuis huit jours, soit j'essaie de me composer un ensemble chouette, mais qui hurlera «j'ai vraiment passé 30m à trouver la bonne combinaison»
  5. Les marques sont hors de prix au Québec. Point. Et il n'y a pas de vide dressing pour en acheter à 20 euros! 
  6. Ballerines, ou talons hauts avec la grâce d'une baleine échouée. Hé merde, je me suis foulée la cheville!

Bon, j'exagère peut-être un tantinet (par exemple, à force de courir après un service de la Poste, j'ai finalement appris marcher en talons!). Ok, un tantinet beaucoup. Je ne suis pas siiii terrible (même si oui, je viens de me faire offrir mon premier mascara...), et toutes les Parisiennes ne sont pas siiii classes (juste 99,9%). Et grâce à VideDressing, site auquel je suis tellement rendue accro, j'ai des jeans dignes de ce nom et même des bottines.  

Néanmoins, j'ai hâte de revenir au Québec pour voir la différence. Quoique en décembre, je risque plus de voir des manteaux que d'autre chose! :-)

En attendant que j'écrive enfin tous les posts que je veux,

Restez zen!

F.D.

mardi 18 septembre 2012

Défilés : Montréal VS Paris


Chère Chicks,

Ce matin, en feuilletant le journal, je me suis rendue compte que ce soir se tenait Le plus grand défilé du monde 3, organisé par les Galeries Lafayette. Juste à côté de chez moi en plus! Je trépignais de joie, pensant assister à quelque chose du style Festival Mode et Design de Montréal.

Coiffures originales avant le plus long défilé du monde 3


Une spectatrice... j'adore sa robe!

Bah non. J'aurais dû sauter le souper pour pouvoir avoir une place d'où voir la scène, en face des Galeries Lafayette. Contrairement à Montréal où les défilés du Festival se tiennent à la vue de tous, retardataires inclus, le défilé de ce soir était en grande partie caché par des panneaux pour que seuls les VIP assis à l'intérieur puissent voir. Le reste des spectateurs n'avaient qu'à regarder l'écran géant ou espérer être assez proche de la scène pour entrevoir les looks. Dommage. 

Festival Mode et Design de Montréal
À côté de la scène!

Autre exemple du Festival Mode et Design de Montréal

Rester coincé et regarder un écran géant? Bof...


Entre regarder un écran et boire une bière européenne bien installée chez moi, j'ai choisi la deuxième option. Vive Montréal, où je regarde pas mal tout le Festival sachant que je voir en vrai tous les défilés.

En attendant des nouvelles de la Semaine de la mode de Paris qui approche,

Restez zen

F.D.

lundi 17 septembre 2012

L'uniforme des Parisiennes


Chères Chicks parisiennes,

Je vous observe depuis bientôt deux semaines. Une amie Montréalaise m'avait dit avant que je parte qu'elle avait lu un livre sur l'uniforme des Parisiennes, qui était, si mon souvenir est bon, marinière et trench. J'ai donc décidé de mener bon enquête en ce début d'automne pour savoir ce qu'il en était.

Je dois dire que la marinière est encore très présente, en chandail, robe ou cami, et elle se décline en une variante de couleurs (blanc-noir, blanc-bleu, blanc-rouge). Par temps frais, le trench est encore d'actualité (au grand plaisir des Chicks qui adorent!). 
www.beaute-femme.org

Parlons maintenant des autres tendances. Pas mal de couleurs vives encore (bah oui, il fait encore chaud et super beau, quoique l'envie me démange de sortir mes [maigres] fringues d'hiver de ma minuscule valise) (je me console en regardant d'autres blogues où l'automne est résolument arrivé, comme celui de Coline). Et de longues jupes légères en voiles.

Mais on sent quand même que le temps rafraîchit. Pour se tenir au chaud, mais pas trop, on sort le manteau de jeans! Ça rend plus décontracté n'importe quelle tenue. Merci A.D., je m'y mets aussi. Comme je ne sais pas trop sur quel pied danser question habillement au boulot, je mixte un truc plus chic et un autre plus décontracté, en espérant que ça passe!

Manteau de jeans pour grandes et petites!
Sinon, j'ai l'impression que c'est LE grand classique de l'automne : manteau en cuir + jeans + talons hauts. La semaine dernière, ça m'a sauté à la figure comme je croisais, mais à chaque minute, une femme habillée comme ça (par femme, j'entends n'importe qui âgée entre 15 et 60 ans j'ai l'impression!). Juste quand je me disais qu'il fallait que je note cette idée, je lève la tête et paf, un exemple (bon, le Itouch, ça ne fait pas des miracles côté photo à plus de 1m, mais c'est pour le principe que ce look, il est partout!).

Mais prenons plutôt des exemples de pro pour illustrer mon propos (ouf, avec une allitération en plus!).

Nicole Richie
www.glamourparis.com
www.unclejeans.com
Variante : mettre des botillons.



www.rienamemettre.com


Par pur hasard... j'ai dans mes maigres possessions rien de moins qu'un jeans, un manteau en jeans, une marinière, un trench, un manteau de cuir et des talons. Hé bien, je vais essayer de me faire un look pariso-montréalaise!

En attendant plus de remarques sur Paris,

Restez zen.

F.D.

mardi 11 septembre 2012

Les mythes de Paris

Chère Chicks,

Après quelques jours à Paris, je vais faire le point sur quelques mythes. J'ai déjà parlé de la Parisienne super classe (vrai), je vais maintenant m'attarder sur l'humeur des Parisiens, la baguette, la marinière et le romantisme.

Les Parisiens sont chiants : faux (jusqu'à présent)

Je m'attendais à recevoir une pluie d'injure, des commentaires sur mon accents, des "pardon?" répétés devant mon vocabulaire non-parisien. Hé non! La dame qui m'a fait la carte Navigo était adorable et patiente, drôle même; mes collègues de travail répondent à mes (nombreuses) questions (même celles sur l'utilisation du clavier azerty); les caissières attendent sans broncher que ma carte canadienne fasse la transaction, ce qui est plus long...

On verra d'ici un mois si c'est toujours vrai!

La baguette : vital

En Irlande il y avait des pub à chaque coin de rue; ici il y a pratiquement une boulangerie à chaque 20 pas. Le prix de la baguette varie pas mal. Hier j'en ai trouvé une à 90 centimes, mais elle goûtait comme celles de chez Métro. En espérant trouver LA baguette d'ici trois mois.

Et je vois vraiment pas mal de gens avec la baguette au (ou sous) bras! Yay!

La marinière : encore la mode

Joie de la vie, je pourrai mettre la marinière offerte par N.D. sans passer pour une touriste! J'en vois 10 en 5 minutes, je suppose donc que cette mode est encore d'actualité. Dommage que PERSONNE ne porte de béret. Avec la baguette en plus, j'aurais été comblée question cliché!

Le romantisme : quel romantisme?

Paris, Ville romantique? Heu... Avec le tas de monde à côté de la tour Eiffel et des autres endroits où s'embrassent les héros des films, je ne pense pas. Oui, l'architecture est plus belle qu'à Montréal, oui, le vin est moins cher, mais je ne vois pas plus ou moins de romantisme qu'ailleurs (même à Venise).


Dernier point : argh, le prix des appartements, c'est cher en tibidou!! Heureuse d'avoir une maison à Montréal pour pour prix d'un studio ici!

En attendant d'autres impressions sur Paris,

Restez zen

F.D.

samedi 8 septembre 2012

Les Parisiennes et les grands magasins

Je dois l'avouer, j'avais quelques clichés avant d'atterrir en le sol parisien. 

D'abord, on dit que les Parisiens sont chiants, mais je n'ai pas encore pu vérifier si cela est vrai puisque les rares personnes à qui j'ai adressé la parole hier étaient toutes très sympathiques. Même les vendeurs de souvenirs près du Louvre et de la tour Eiffel sont loin d'être aussi exaspérants que ceux d'Égypte!

Ensuite, il parait que les Parisiennes sont des femmes belles et élégantes, et cela, je dois dire que oui, c'est vrai! Comme la Tropézienne d'ailleurs. J'espère bien pouvoir prendre quelques photos, mais hier j'étais en mode découverte. Grande, élégante, impeccable autant dans un chic complet que plus décontractée, la Parisienne mérite sa réputation. Aussi, j'ai rarement vu autant de sacs Louis Vuitton au kilomètre carré! 

Christian Louboutin
www.thewordsaboutfashion.com
Galeries Lafayettes
www.babelrepublic.com
Autre étonnement : les boutiques de luxe. À Montréal, je connais certes Ogilvy, BCBG et quelques grands magasins des Cours Mont-Royal. Mais ici, les boutiques inabordables se succèdent! Oui, bon, le fait que j'habite près des Galeries Lafayette y est pour quelque chose. J'ai vu des femmes se promener avec plusieurs sacs de grandes maisons, un manteau de crocodile pour lequel j'aurais dû prendre une seconde hypothèque, et une file pour entrer chez Christian Louboutin. Cela fait toute une différence de voir sur Internet ou dans des magasines des créations de designers et de les admirer en vrai! Hors de prix, certes, mais c'est beau et on sent, la plupart du temps*, que ça peut en valoir la peine. À défaut de magasiner, je ferai certainement du lèche-vitrine pour admirer! 

En attendant les photos (j'ai quand même trois mois!),

Restez zen,

F.D.

* Rien à voir avec Paris, mais quand Dubuc a fait une collection pour Simons, j'avais été voir. Si sa vraie collection est chouette, celle de Simons était... décevante, ou en tout cas, les quelques pièces que j'ai vues. Les tissus n'étaient pas de qualité, les coupes étaient douteuses et les coutures selon moi mal faites. 


lundi 20 août 2012

Direction Paris : la préparation

Chère Chicks que je vais revoir, et toi Montréalaise heureuse flânant dans les rues de notre belle ville,

Je vais à Paris. Trois mois. Ce court extrait d'Astérix Mission Cléopâtre reflète mon étonnement à cette annonce (ok, N.D., c'est moins long que ton périple à toi!).


Mais oui, moi, mon copain, mais pas mon chat, on s'embarque pour bouffer de la baguette et du pinard à s'en éclater la panse.

Pour ma préparation mentale (hum hum) et... pour passer le temps, j'ai exploré le Web à la recherche d'expériences vécues. Vrai, pas vrai? En tout cas, c'est fort amusant!

Montréalaise à Paris
Peu de messages, certes, mais certains contiennent de la véritable poésie mêlée d'humour.

Chroniques d'une Québécoise à Paris
Blogue de fiction, teinté de faits vécus, chaque message est vraiment drôle.

Un québécois en sol parisien
Moins amusant, sauf certains messages. Mais c'est assez étoffé, comme c'est de 2008 à 2010.

En attendant d'autres lectures Web,

Restez zen

F.D.

dimanche 22 juillet 2012

Batman! Nanananana Batman!

Chère Chick, et toi lecteur,

Oui, le dernier film de la trilogie Batman (The Dark Knight Rises) est bon. Très bon même, même si le précédent est selon moi meilleur. 


On retrouve Bruce Wayne handicapé, ayant accroché sa cape depuis huit ans et ne sortant plus de son manoir. Il est presque ruiné et dépressif. L'arrivée du méchant Bane, très très fort, va faire revenir Batman. Un sombre complot menace Gotham City (vraiment, pourquoi les gens habitent encore cette ville?): est-ce que le chevalier noir saura la sauver (encore)?

Points forts du film: l'histoire et les personnages. La trame est assez imprévisible, bien construite, même si je n'ai pas compris certains moments ou références, ça fait longtemps que je n'ai pas vu le premier film. J'aime bien quand les méchants ne veulent pas juste conquérir le monde, mais sont plus tordus. Et Batman n'est plus le justicier solitaire qui bat tous les méchants seul: il a des faiblesses et a besoin d'aide.

Comme personnages, il y a Catwoman qui est vraiment sympathique et qui déride un peu l'ambiance. Ses oreilles de chat sont en fait des lunettes et elle n'est pas une folle ressuscitée par des minets. Il y a aussi un bel agent de police honnête et sans peurs qui a un rôle assez important dans le film, on comprend à la fin pourquoi. 

La meilleure scène: la salle de «justice» où Scarecrow rend des sentences bidons. L'ambiance de la salle, et le bureau où il trône (bureau fait d'un empilement magnifique de bureaux et de papiers) est magistral, c'est le cas de le dire.

Comme bémol, je dirais la toute fin, mais sans entrer dans les détails pour ne pas gâcher le punch...

En attendant d'autres films à voir,

restez zen!

F.D.


lundi 25 juin 2012

Chic et choc à New York : ennui total

Lecteur,

Il y a les grands livres, ceux que tu lis, relis, et gardes près de toi. Tu perds un exemplaire et tu cours t'en chercher un autre, car une bibliothèque sans LE livre paraît vide.

Et il y a ceux dont tu n'oses pas trop te débarrasser via la récupération (la poubelle serait mieux, mais il faut penser écolo) parce que tu te dis que finalement, il y a eu des arbres coupés pour cette merde littéraire alors tu ne sais pas trop quoi en faire et tu essaies de le refiler à quelqu'un pas trop regardant.

Oui, je vais parler d'un livre de cette dernière catégorie : Chic et choc à New York de Carrie Karasyov et Jill Kargman. 

Je suis en train de faire quelques boulots/études/autres en même temps, alors dans mes temps libres (ou pas libre mais vive la procrastination), j'aime bien me dégoter un livre de fille. Alors j'ai emprunté ledit livre à une amie, espérant un truc drôle, simple, mais captivant comme Le diable s'habille en Prada que j'avais bien aimé.

Que nenni, lecteur, Chic et choc à New York est d'un ennui! On y suit Mélanie, fille pauvre ayant épousé un milliardaire triste de son divorce mais tout gentil. La nouvelle riche essaie de s'intégrer à la haute société mais s'y prend mal alors elle est repoussée par tous. C'est le topo du début, du milieu, et... jusqu'aux trois quart du livre en fait. Il y a quelques aventures secondaires de personnages encore plus insipides. Et une fin attendue, prévisible. Bref, j'ai essayé mais... non rien, aucun bon mot.

Le livre ne valait pas un post, mais je voulais prévenir mes Chicks favorites : tenez-vous loin de Chic et choc à New York (il y a Devil wears Prada 2 qui arrive au printemps prochain!).

En attendant d'autres lectures de repos,

Restez zen!

F.D.

mardi 19 juin 2012

Les vidéoclip : un outil puissant

Chères Chicks des deux côtés de l'Atlantique, et toi aussi lecteur, un mot,

Étant de nature réservée lorsque je suis seule en voiture (hum hum), je hurlais ce week-end des chansons en conduisant (les vitres fermées).

L'une d'elles était «Elle me dit», de Mika. La première fois que j'ai écouté cette chanson, une bribe seulement, je l'ai trouvé nulle et chiante. Sans profondeur. Finalement, elle est tant et si bien passée et repassée que j'ai fini par la connaître un peu mieux, sans y porter plus d'intérêt. Puis je suis tombée sur un article parlant du vidéoclip, avec Fanny Ardent, de qui je tire mon nom, alors j'ai décidé d'aller voir. Et j'ai tellement aimé le vidéoclip (surtout «et c'est quand elle me dit ça, qu'elle me dit un truc que j'aiiiime») que... j'ai fini par apprécier la chanson!



Quasi idem pour «Rolling in the Deep» de Adèle. Bon, je crois que j'aurais aimé quand même la chanson sans vidéoclip, mais je ne crois pas que je l'aurais retenue si je l'avais écoutée à la radio. Mais je suis tombée sur le vidéoclip par hasard, en discutant avec mon père sur le perron. la télévision allumée derrière lui. Et nous avons été subjugués, à la fois par la voix, mais par la grâce, la puissance du vidéoclip, par exemple quand tous les verres se mettent à trembler ou quand le danseur fait virevolter la farine. Wow!



Néanmoins, je déplore le fait que beaucoup (trop) de vidéoclips sont insignifiants et, il faut le dire, débiles. Quand un gars chante avec toute une panoplie de filles presque à poil à côté... je me dis que finalement, je n'ai pas la télévision chez moi, et c'est mieux comme ça!

En attendant d'autres vidéoclips inspirants,

Restez zen!

F.D.

lundi 18 juin 2012

Les adaptations BBC : So romantic !

Salut lecteur qui n'a pas démérité et chicks tant aimées,

Depuis l'ouverture de ce blog, je rêvais de faire un article vantant les mérites des adaptations des romans anglais par la BBC, en particulier des romans de Jane Austen - auteur que j'aime d'amour, si tu as bien lu mes autres posts. Puis j'ai regardé récemment le film des Hauts du Hurlevent d'Emily Brontë adapté par Hollywood (en fait, non c'est Peter Kosminsky). Après 1h46 à me lamenter "Ah mais, si la BBC avait adapté ça, ç'aurait été une autre affaire" (oui, je râle comme au siècle dernier), je décide de vanter ici les mérites des adaptations de Jane Austen par la BBC.

Si vous n'en avez jamais vu encore et que vous avez peu de temps, vous pouvez d'ores et déjà vous jeter sur une des récentes adaptations, du type Northanger Abbey ou encore Persuasion. Par contre, si vous disposez de plus de temps, on se jette sur la splendide adaptation d'Orgueils et Préjugés de 1995 avec les magnifiques interprétations de Colin Firth et Jennifer Ehle qui font oublier tous les autres acteurs ayant incarné les rôles de Darcy et Lizzie (et ça rime en plus !). Pourquoi un tel succès me demanderez-vous ? Mais pour la restitution fidèle de l'ambiance des romans (sapristi) !

Ca commence avec le respect de l'écriture de l'auteur et la reprise des dialogues tels quels. Un petit "She is tolerable, but no handsome enough to tempt me " d'un Darcy vaut 1000 fois mieux qu'un "The problem is in my heart. I love Heathcliff' d'une Cathy (le nombre de fois qu'ils prononcent le mot love lui fait perdre son sens). Ca continue avec le décor, costumes, déco des maisons... Sur ce point là, les adaptations hollywood mettent le paquet. Y a aussi tout le côté mise en scène, écriture du script sur lequel la BBC l'emporte. Avec toujours une pointe de second degré (bon, j'avoue le second degré dans les Hauts de Hurlevents ça court pas des masses).
Ca finit par une interprétation souvent au poil. Okay Ralph Fiennes et Juliette Binoche c'est quand même la classe, mais en 1h45, ça donne pas grand chose. "Allez coco, t'es Heathcliff, la brute sauvageonne, t'as le regard dur, mais aussi éperdu, tu t'inquiètes mais t'as pas peur. T'as 15 secondes pour travailler ce regard. " Résultat : un regard si vitreux que même les mouches osent pas s'y coller. En fait, le véritable problème ici serait le format court du film.

En conclusion, rendez les adaptations anglaises aux anglais !

Alors pour plus d'adaptions qui envoient du paté, du beau temps en été (et c'est pas gagné),

Restez Branchés,

N.D.

vendredi 8 juin 2012

Vague de chaleur

Pour continuer dans la veine «enquête», lecteur, je vais te parler de Vague de chaleur, du faux écrivain Richard Castle. Livre que F.G. m'a gentiment prêté.

D'abord, je dois dire que ce livre est un coup de marketing génial. Vous avez suivi la série Castle sur Série+ ? Hé bien, «il» a écrit un livre pour «vrai». Qui est le véritable auteur, nul ne le sait. Remerciements, photos, description : tout colle au personnage de la série. Vraiment : génial!

Cependant, la lecture en tant que telle est moins chouette. L'histoire est... bien. Pas un grand roman policier, mais bon, comme c'est justement un coup de marketing, je ne m'attendais pas non plus à un Agatha Christie! On retrouve à peu de choses près la trame de la série télé. Un journaliste célèbre se joint à une équipe de policiers pour se documenter et les suit pendant leur enquête. Il aime bien la lieutenant qui le repousse alors que dans le fond... Meutre, double meurtre, combats rapprochés. un peu de suspense et le dénouement: pas de grande révélation littéraire ici.

Somme toute, un bon divertissement.

Mais, et gros mais, l'écriture est souvent assez horrible. Probablement à cause de la traduction je dois avouer. Il y a des phrases tordues qu'il m'a fallu lire plus d'une fois pour en comprendre le sens, et j'ai relevé plusieurs fautes. Un exemple: « nue comme un verre». J'espère que la traductrice a voulu faire de l'humour et inventer une nouvelle expression, mais je crains que non. 

Bref: succès mitigé pour ce Richard Castle à l'identité secrète.

En attendant d'autres lectures estivales et crimes crapuleux,

Restez zen!

F.D.

jeudi 7 juin 2012

Un bon jeu de détective !

Bonjour à toi lecteur du jeudi matin ... enfin midi (enfin on se comprend quoi) ! Et toi aussi chick's aimée (et collabo si tu viens à passer sur ce blog longtemps délaissé) !
Si, en ce moment, tu es comme moi obsédé par le temps qu'il fait dehors ("regardons par la fenêtre, ouf du soleil, oh non, de gros nuages menaçants ... De la pluie maintenant ? En juin ? Sérieusement ?"), je te conseille de trouver une nouvelle obsession. Par exemple, tu peux commencer de nouveaux romans (disons Hunger Games), ou aller voir The Avengers au cinéma. Et te dire alors "chouette film, dis donc, je regarderai bien d'autres Marvel" ! Mais je t'arrête là, car tel n'est pas le sujet et parce que ce serait une piètre idée, car excepté Iron Man, les autres films se basent sur un scénario écrit par une fillette de 12 ans accro à "my little pony, friendship is magic" ("Alors Thooor, il serait amoureux d'une jolie femme, mais il aurait perdu son marteau magique et son frère il ne l'aimerait pas beaucoup").

Mais si tu n'aimes ni les livres, ni le cinéma (ou que tu es aveugle, on ne sait jamais), je te propose de passer la meilleure soirée de ta vie. Pour ce faire, il te faudra une bonne bouteille de vin (ou du coca si tu es québécois et que la moindre bouteille coûte environ 53 dollars 52) et le jeu de société nouvellement réédité et non moins fabuleux : Sherlock Holmes, détective privé. Il s'agit d'un jeu coopératif (ou pas, c'est toi qui choisit), où l'on incarne des disciples de Sherlock. Il s'agit de résoudre un crime (comme c'est inatendu et original !) avec différents outils : une carte de Londres, un annuaire de gens à contacter (qui donne la page où se déroule la discussion entre son personnage et le potentiel témoin), une liste d'indics et of course le journal de Londres le jour du meurtre (le tout étant le plus fidèle possible à l'époque de Sherlock). Une vraie merveille te dis je ! Le jeu se joue de 1 à 8 personnes et promet de bons moments. Le ptit bonus ? Quand le meurtrier est découvert, on peut comparer ses scores avec le maître (mais en général il nous poutre, résolvant le schmiblik en deux trois tours) !

Sur ce, je dois te laisser, je vois un rayon de lumière poindre par la fenêtre et je souhaite sortir sans me faire trop mouiller (ou noyer, on ne sait jamais),

Alors, pour plus de conseils pour des soirées en mode policier, de conseils de bonnes BD et de roman russe endiablé (tu le sens mon spoiler, non ?),

Restez branchés,

N.D.



PS : je ne sais pas, si comme moi tu as assisté à l'épisode final de Game of thrones, mais j'en ai encore des étoiles dans les yeux tellement c'était beau et lyrique !

mardi 5 juin 2012

Passion BD

Voilà un an que le blogue (blog) est créé et je n'ai pas encore partagé ma passion pour un genre littéraire tout à fait particulier : la Bande dessinée, dont je suis une grande fan (bon, cette acception est un peu large, c'est un peu comme si je disais que j'adore les livres ou le cinéma). Heureusement, F.D. m'a rappelée à l'ordre, ainsi que la sortie du dernier tome de De Cape et de Crocs, intitulé de "La Lune à la Terre".

Voilà pour moi l'occasion de parler de cette série de 10 Bandes dessinées (hélas terminée) par Alain Ayroles et Jean-Luc Masbou (chez Delcourt). Quid de l'histoire ? La série raconte les aventures de Don Lope de Villalobos y Sangrin (un loup) et Armand Raynal de Maupertuis (un renard), deux vaillants nobles à la recherche d'aventures au siècle de Molière. Ils se lancent à la quête d'un mystérieux trésor qui les amènera à la Lune avec quelques détours. A l'honneur ici un beau pastiche des romans de cape et d'épée (voire une parodie (n'est ce pas A.D. ?)), des histoires d'amour à rebondissements (jusqu'au dernier tome), de belles amitiés qui se nouent, des combats, mais surtout un petit lapin trop craquant qui recèle plus d'astuce qu'il n'y paraît ( et qui imite très bien la souris d'un "scouic scouic" parfait). Le dessin est très réussi, avec un effort sur les dialogues (qui jouent avec les rimes, les alexandrins, le style théâtral). En somme un vrai délice pour un littéraire (mais qui reste à la portée de tout lecteur ) !

Sur ce, pour plus de conseils de BD française (cocorico) et de post en été (hum...),

Restez branchés (mais sortez quand même dehors, il faut profiter des rayons de soleil tant qu'ils durent) !

N.D.