jeudi 30 juin 2011

Ce n'est qu'un au-revoir!

Les Chicks se dispersent!

En effet, A.D. est déjà en Suisse... et N.D. s'en va demain matin aux USA avant de retourner dans à sa France natale... où ca aller la rejoindre bientôt notre super collabo!

Ceci étant dit, si Choc'n'Chicks sera sûrement moins actif cet été... vous aurez l'occasion de lire des chroniques de trois pays différents!

Restez zen (dixit moi qui cherche une bonne phrase punch comme ND!)

F.D.

lundi 27 juin 2011

Manifeste pour des francophones reconnus

Suite à la défaite du Bloc Québécois, une question s'est posée à nous: peut-on être pro-francophonie sans être pro-souveraineté? Il n'y a présentement aucun parti qui défend la langue française et la culture francophone, sauf le Bloc Québécois, qui n'est présent qu'au Québec. Mais ce dernier milite pour la souveraineté, alors que ce ne sont pas tous les francophones qui la souhaitent. C'est vrai qu'il faut donner une place au Québec dans le Canada, parce que notre culture est réellement distincte. Toutefois, peut-on valoriser, aimer, vivre dans cette culture... tout en la voulant au sein du Canada? Un parti auquel nous adhérerions avec plus de ferveur militerait non seulement pour le Québec, mais pour représenter les francophones de partout au Canada. Plus de poids, plus d'idées, plus d'échanges, ce parti pourrait peut-être apporter aux électeurs une alternative au Bloc Québécois. Entendons-nous, nous ne sommes pas contre ce dernier parti en tant que tel, et nous apprécions l'excellent travail que celui-ci a fait pour la reconnaissance du Québec au Canada. Un parti pro-francophonie est une idée lancée au vent, mais nous espérons qu'elle prendra racine.

F&F

vendredi 24 juin 2011

Une lecture crocodilesque

Depuis quelque temps, j'étais très tentée par la lecture du roman de Katherine Pancol, Les yeux jaunes des crocodiles. J'avais d'abord résisté à l'acheter, suivant le conseil d'amis "érudits" qui m'avaient prévenue : "Attention, c'est très léger. Presque du Marc Levy" (oui, quand on étudie en Littérature, on nous donne une not to read list sur laquelle figurent ces auteurs "nouvelle génération"/commerciaux/trop facile...). J'ai ensuite entendu des bruits contraires autour de "Tiens, tu aimes la littérature médiévale? Tu devrais lire ce livre, l'héroïne est médiéviste". Comme les imbéciles ne changent jamais d'avis et que ma belle soeur me l'a offert, j'ai décidé de me lancer dans l'ouvrage.

Quid de l'histoire ? Celle d'une famille parisienne, dont chaque membre évolue dans une sphère sociale différente. L'intrigue se noue plus particulièrement entre deux soeurs, Joséphine et Iris, l'une de la petite bourgeoisie, l'autre de la "haute" et de leur pacte. A l'histoire, s'entremêlent d'autres, celles des maris des deux soeurs, de leurs enfants, du beau-père.
Certes, j'aime l'effort fait par l'auteur (auteure diraient mes consoeurs québécoises) pour personnaliser le point de vue de chaque personnage, en adaptant le vocabulaire, le niveau de langue.On s'attache aux protagonistes, surtout à Joséphine. Mais bon, l'effet voulu manque parfois de dynamisme, on ne ressent pas vraiment l'évolution de chacun et on n'échappe pas aux clichés conventionnels du langage de la petite secrétaire qui vient de la campagne et couche avec son patron.

En somme, Katherine Pancol tente de dresser une peinture sociale assez légère du paysage parisien, sans peur de tomber dans les clichés (la chercheuse qui vit dans le monde des chevaliers me semble plutôt relever du fantasme. Je n'ai pas honte de proclamer la modernité des médiévistes, qui usent et abusent de la technologie.) Si elle rend attachants chaque personnage, leur évolution n'est pas toujours visible, rendant peu surprenante la rédemption finale. Les rebondissements peuvent être assez farfelus et frôler ceux des romans photos. Ce qui finalement, ne peut pas témoigner du livre, un peu plus complexe.

Bref, pour ma part, ce fut un livre de voyage assez agréable, l'écriture est assez fluide et l'intrigue prenante.

Pour plus d'aventures crocodolisées et de vacances d'été,

Restez branchés.

N.D.

jeudi 16 juin 2011

Cet été : lisez !

Ah, l'arrivée des beaux jours, la lumière du soleil et la chaleur des soirées. Avec un peu de chance et un climat tempéré, on est fort tentés de partir se dorer  et se prélasser toute la journée. Oui, mais bon, à force de ne rien faire, on finit pas s'ennuyer, parce que dehors, difficile de geeker ou travailler (ça en fait des rimes en "é).
Alors quoi faire cet été quand on est sur la plage / sur le Mont Royal / dans le train ?
Au symptôme d'ennui, je préconise un traitement radical : le livre long. Ben oui, comme ça il dure toooout l'été. S'il ne faut pas des lectures trop fatigantes (pour se casser la tête, on a les sudokus), on privilégie des auteurs qui écrivent bien, histoire d'entretenir la matière grise (avec les risques de coup de soleil, elle peut fondre, oui oui).
Pour ça, lecteur bronzé, tu as le choix. Soit c'est un cycle de romans, soit c'est un roman-fleuve.
Pour les cycles, je rappelle mon coup de coeur de l'année 2011 (dont mon cher et tendre est à l'origine), il s'agit du Trône de Fer (dont j'ai déjà vanté les mérites dans un post précédent). Et puis, si comme moi, tu vis sous le signe de la fantasy (F.G. : y aurait pas un signe astrologique médiéval qui caractérise le genre littéraire, vu qu'il y en déjà pour les humeurs, les plantations, etc.?), je te conseille un autre cycle qui, ma foi, casse plus de trois pattes à un canard (j'irai à dire jusqu'à cinq), il s'agit de L'Assassin Royal  de Robin Hobb. Ca raconte les aventures du bâtard du roi, son initiation au monde de la magie, ses rencontres et son rôle au sein du royaume. En soi, de l'épique qu'on aime, animé par une plume assez magistrale.  Bref c'est ce qu'on aime. Si vous envisagez des lectures plus ardues et n'avez pas peur du challenge, je ne saurai que trop recommander la lecture du Seigneur des Anneaux du vénéré Tolkien (pour un lecteur entraîné, une semaine de lecture à temps plein viendra à bout de ce chef d'œuvre et l'un de mes romans préférés). De quoi se replonger dans les terres du Milieu, en attendant la sortie cinématographique de Bilbo le Hobbit, actuellement en cours de réalisation et que j'attends avec une déférence toute religieuse.
Bon, ça fait déjà quelques conseils de lecture livresques, alors au prochain numéro, je donnerai les conseils de romans longs pour ceux qui ont des vacances d'été-mais-quand-même-pas-tant-que-ça.

L'effet kiss pas cool de l'été, c'est l'arrivée de l'orage. A mesure que le tonnerre gronde et la lumière des éclairs pénètre dans la maison, je conseille de s'enfouir sous la couette et de déguster un bon livre et de lire un chocolat chaud (ou l'inverse). Notez que l'usage du livre est une occupation saine et agréable lorsque vous vous rendez en vacances chez Pépé et Mémé, qui vous permettra d'échapper à la énième retransmission de Derrick (en plus, on sait bien qu'il gagne toujours à la fin) ou des Feux de l'Amour (au choix). Petit bonus : il vous vaudra l'admiration de vos aïeuls.

Alors, pour plus de conseils de lectures d'été, de lectures moins fantasyés (c'est l'adjectif, on va dire), et de livres anti-UV (le livre fait de l'ombre),

Restez branchés,

N.D.

Couverture de la première édition chez "J'ai Lu" (qui a généralement l'inconvénient de ne pas avoir de supers bons traducteurs), mais j'ai vu avant-hier à Renaut Bray qu'ils ont mis de nouvelles couvertures qui sont drôlement belles).

mercredi 15 juin 2011

Solitude ....une obligation?????

Ce court article s'adresse principalementà tous les étudiants qui ont un mémoire ou encore une thése à rédiger alors que les mois filent tranquillement sans dire un mot....ici sont inclus les (géniales) Choc'n 'Chicks, qui me permettent avec gentillesse d'écrire sur leur blogue....

Commençons tout d'abord par un petit retour en arrière (dans une dolorean conduite par un scientifique un peu fou)... Donc, il y a un an lorsque je suis entrée à la maîtrise en Histoire à l'Université, un professeur nous a dit ceci: " Vous savez, la maîtrise, c'est une affaire de solitude". En effet, ajoute-t'il, "lors de la rédaction de votre mémoire, vous êtes seul, en face à face avec votre ordinateur". Ces quelques mots m'ont fait réfléchir au cours de l'année qui s'est écoulée...

C'est vrai, il n'a pas tord, sur le point que lors de la rédaction nous sommes seuls devant notre ordinateur. Alors que tout au cours de l'année, j'ai dû rédiger des mini-maîtrises (comme certains professeurs nommaient nos travaux de session), j'ai pu me rendre compte qu'au moment de rédiger, j'avais tendance à m'enfermer dans mon bureau devant mon ordinateur avec une tasse de café, mes livres et le moins de bruit possible et ce, jusqu'à 2 ou 3 heure du matin...Résultat? c'est à peine si j'ai pu voir le soleil durant ces derniers mois..... De ce fait, je me suis dit: Cela n'a aucun sens! Je ne peux pas passer les douze prochaines mois enfermée devant un ordinateur sans personne avec comme seul contact avec l'extérieur: FACEBOOK!....il fallait que je trouve une solution...et celle-ci s'est proposée à moi par elle-même!

Je dois avouer que je ne trouve particulièrement pas motivant du tout d'être chez moi assise sur une chaise devant un ordinateur alors qu'il devient assez simple de se faire distraire....que ce soit par une envie soudaine envie de regarder les nouvelles... on a toujours envie de manger ou de boire quelque chose (de sucré de préférence)...on fait des allez-retour à la salle de bain et la journée prend fin en ayant l'impression d'avoir grandement avancé, alors qu'en réalité, on a tout au plus transcrit 1 page ou rédigé 20 lignes grosso-modo.... Je me suis donc dis que je devais aller travailler dans le bureau mis à ma disposition par mon directeur, à l'Université....le principal attrait? l'absence de distraction et surtout, une grande fenêtre!!!!! Dans le bureau, j'ai ainsi pu travailler toute la journée en compagnie de deux Choc'n'Chicks, et je dois avouer que j'ai plus avancé durant cette journée que durant toute la semaine précédente!

J'en suis venu à une conclusion très simple: la solitude lors de la rédaction d'un mémoire, c'est notre choix et pas une obligation! Rien ne nous empêche d'aller travailler à la bibliothèque et d'être entourée d'étudiants plongés dans des livres....Rien ne nous empêche de simplement nous réunir entre amis pour simplement être autour d'une table (avec du café, cela va de soit!) pour travailler séparément sur leurs mémoires respectifs.....Cette idée a ses aspects positifs:
-Tout d'abord, voir d'autres personnes travailler nos motives!!
-Rien n'empêche de faire une petite pause "blabla" et de détente au 2 ou 3 heures....
-Tu ne comprends pas quelque chose? Demande de l'aide!


Vous pourriez dire: oui, mais mes amis ne travaillent pas sur des sujets semblables au mien! Peu importe le sujet, être ensemble, c'est ce qui importe! La période d'étude ayant eut lieu lundi dernier étant une preuve de cette affirmation: moi travaillant un texte d'astrologie, F.D. une histoire du Canada en latin et N.D. travaillant sur Tristan Nanteuil...le seul lien? Ce sont TOUS des textes! Pourtant, la journée fut particulièrement productive!

Donc, à tous ceux qui rédigent, sachez que la solitude est un choix et non pas une obligation!! Sortez, réunissez-vous, rédigez!!!

Flo la super collabo

lundi 13 juin 2011

Et c'est pas fini, c'est rien qu'un début...

Le mois de juin annonce pour certaines personnes, la fin de l'année scolaire et de ce fait, les examens finaux.  Pour d'autres, le début de longues vacances scolaires où l'on pourrait s'amuser, sortir et travailler...ou encore un mois de moins pour rédiger son mémoire...Pour ma part, et probablement pour la plupart de toutes les personnes qui ont une télévision dans leur salon...le mois de juin annonce la fin de la saison de leur série préférée!  Ceci est donc le sujet du jour....

Le mois de juin et la fin de la saison de l'émission que j'ai suivi avec enthousiasme et suspense TOUTE l'année....me cause particulièrement une grande frustration...  Et oui, les créateurs de ces émissions ont inventés un truc particulièrement ennuyeux et frustrant: le "cliffhanger"!!!!!  Cela signifie que au tout dernier moment de la toute dernière émission de la saison, on entend La phrase que l'on a voulu entendre toute la saison.... ou encore LE personnage que l'on adore se prend une balle mystérieuse...ou encore on apprend LA nouvelle inattendu et incompréhensible...et j'en passe!!!!

(Sérieusement, PERSONNE ne peut dire qu'ils ne sont pas restés devant le "season final" d'une émission de télévision avec un goût amère et une envie de jeter quelque chose à sa télévision...en espérant qu'elle nous donnera la réponse à notre question!!!!)

Suite à cette dernière minute, on reste sur notre faim et de ce fait, on regarde tout de suite pour savoir quand est-ce que la nouvelle saison prendra l'antenne...et on cherche tous les "spoilers" possibles afin d'avoir la réponse à nos questions....
Et oui, avec ces "cliffhanger", les scénaristes et réalisateurs ont trouvés le parfait moyen de se créer des fans et surtout, d'être certain d'avoir un taux d'audience particulièrement très élevé à la rentrée....Dans mon cas, je dois avouer que j'attend impatiemment, le mois de septembre afin de voir les nouveaux épisodes de Castles et de Bones.....les dernières minutes de ces "season final" m'ayant totalement laissé sans voix et désirant savoir la suite....

Sur ce, bon été et bonne attente ;-)

Floriane la collabo!

dimanche 12 juin 2011

Cric crac croque (monsieur)

Dimanche soir. Seule. Avec une tomate. Du plaisir en perspective!

Bon, je pourrais toujours la manger comme ça... mais ça me laisserais sur ma faim. Avec des pâtes? Bof, trop copieux. Avec du pain? Bah oui.

Je n'ai jamais compris (ou appris) c'était quoi un croque-monsieur, mais je suppose que ça ressemble à ça! En tout cas c'est bon, rapide et diablement pas cher!

Recette

  • Une tranche de pain (même pas besoin d'une baguette, un pain tranché fait l'affaire!)
    • La mettre à griller au four avec du beurre à l'ail. Et même de l'ail émincé dessus, si tu n'as pas peu de l'haleine!
  • Rajouter du fromage et laisser fondre
  • Rajouter une tomate tranchée et laisser cuire un peu
  • Terminer avec une touche de basilic frais!


Bon appétit sur le pouce!

F.D.

samedi 11 juin 2011

Salade estivale

Il y a deux semaines, j'ai été manger chez une vieille amie à moi (du genre plus de 15 ans!). En entrée, elle a fait une improvisation culinaire que je me suis empressée de reprendre, tellement c'était bon et ensoleillé! Et comme un plaisir n'est que meilleur quand il est partagé, voici la recette!

Salade estivale
- 1 mangue (ou plus...  c'est vraiment ce qui donne le ton à la salade!)
- concombre (environ une moitié)
- poivron (variez les couleurs!)
- tomates cerises coupées en deux

- vinaigrette d'un filet d'huile d'olive, de vinaigre de balsamique et pas mal de jus de citron

- fines herbes si vous en avez des fraîches


Mélanger... et déguster sous le soleil!

Bon appétit!

F.D.

Let the sun shine

Lecteur fidèle et avisé, tu remarqueras sûrement une baisse d'activité sur ce blog. En effet, avec l'arrivée du printemps et donc des jupes et lunettes de soleil, les chicks profitent du soleil pour parader. Dans mon cas, le mémoire aidant, du soleil je ne connais que les rayons qui traversent les vitres de mon 3 et 1/2 (et encore, il n'est que peu exposé à la lumière du jour). En ascète appliquée, je te livre, lecteur aimé, quelques conseils pour ce qu'il faut voir / lire pendant ces vacances d'été (je vais essayer de pas trop faire ma pédante, entre Zola et Beauvoir, j'ai atteint une limite).

Comme je l'annonçais précédemment (Previously on C&C blog), j'ai découvert LA comédie romantique qui a révolutionné mon monde. La quête de la comédie romantique est un peu notre recherche du graal (oui, je dis "notre", car mon mâri partage ce goût avec moi, n'est-il pas parfait?  (bon, en contrepartie, je regarde parfois ses films de mecs)). Pour tout dire, nous sommes assez déçus par la production filmographique de 2011 en ce genre. Parce qu'on a des impressions de déjà vu, des situations qui ne sont plus très drôles (voire carrément vulgaires) ou des acteurs qui sont aussi convaincants que des artichauds parlants (j'ai laissé tomber la métaphore du gnou, pour éviter toute révolte des associations animales et la fermeture de ce blog).

Le petit bijou (dans son écrin de perles) se nomme Before Sunrise. Quid du pitch ? Un américain en voyage à travers l'Europe rencontre une jeune française dans le train. Ils nouent connaissance et décident de descendre du train à Prague le temps d'une journée et d'une nuit pour discuter de leur vie, leurs joies, leurs peines. Tout ça avant que le soleil ne se lève (cf. le titre).Bref, ce film si parfait, il faut dire qu'il date un peu (milieu des années 90, visible aux coupes de cheveux, et aux quelques clichés véhiculés). Et puis, pendant 15 minutes, mon chum a déclaré "Mais, ils vont faire que parler dans ce film?" La suite a révélé que l'histoire est un peu centré sur les dialogues des deux héros. Mais, j'ai envie de dire : Quels dialogues ! Le script est drôle, fin et traduit bien les débuts d'une relation (un peu idyllique, j'avoue). Les acteurs sont également assez géniaux (Ethan Hawke joue très très bien *soupir*) et je promets qu'au bout d'un moment on s'attache vraiment à l'histoire. Et puis, c'est aussi un film pour les amoureux du voyage, puisque la manière de visiter la ville correspond vraiment à mes idéaux (à part le beau mec dans le train, puisque c'est déjà fait).
Le petit plus ? C'est que ça a une suite : Before Sunset. On reprend les mêmes et le même principe, sauf que ça a lieu à Paris. Et c'est tout aussi bien que le premier (voire mieux). Par contre, je ne révèle pas trop le pitch, parce que ça casserait un peu la fin du premier épisode, puisque dans B. Sunrise, ils n'échangent ni numéro de téléphone, ni adresse et se promettent de se retrouver six mois après à Prague (je veux pas dire, mais avec la génération internet, une recherche sur googeul (avec l'accent plize) et c'en est fini du suspense).

C'était donc le conseil film de l'été (par contre, si tu n'aimes pas les gens qui parlent pendant 1h30 et que tu es accro aux scènes de sexe toutes les 3 minutes, ou aux scènes vaudevillesques du genre, "oh mon dieu, j'ai couché avec la femme de mon meilleur ami", ce film n'est pas fait pour toi.)

Alors pour plus de films et lectures de l'été, de piscines aseptisées et de vacances ensoleillées,

Restez Branchés.

N.D.

mercredi 1 juin 2011

Memories

Comme disent nos collègues anglophones : A sad month to expect indeed. Cette utilisation subite de l'anglais (qui a pour but d'attirer plus de gens sur ce blog sans grand espoir) trahit ma pensée assez dure à exprimer en français. Bref, c'est triste : je pars bientôt. Aujourd'hui, j'ai du faire mes au-revoirs à l'une de mes chicks, A.D. qui s'envolait pour manger des fondues pendant trois mois. Puis, ce sera à mon tour. Dans mon état d'esprit, faire un post sur le départ créérait une pathologie incroyable  m'entrainant dans la spirale de la dépression. Oui, lecteur, tu l'as bien compris, comme le disent nos amis germaniques : Ich hasse Auf Wiedersehen (bon, je l'avoue, mon but est double, je cherche également à attirer l'employeur québécois qui m'embaucherait sur le champ dans son merveilleux pays, séduit par mon quasi bilinguisme (mais encore, je nourris que très très peu d'espoir)).

Alors, j'ai quand même cherché à écrire un post sur un livre traitant de départs. Pas facile. Mais je me suis rappelée ma lecture de début d'année : les Mémoires d'une Jeune fille rangée (oui, je suis comme ça, je lis du Simone de Beauvoir). Délaissé depuis longtemps, je l'ai retrouvé dans ma bibliothèque, l'ai épousseté et mis dans mon sac de voyage "au cas où". Et puis, je l'ai ouvert, et l'ai dévoré. Il s'agit là d'un petit bijou, d'un témoignage d'une vie plus ou moins commune. "Simone" y raconte sa jeunesse, les moments marquants de son éducation, son année d'agrégation et son émancipation. Sa plume rend vivants ses souvenirs, et nous fait adhérer à sa vie (et pour peu qu'on ait suivi des études en science humaines, je trouve l'assimilation assez tentante). C'est un témoignage vibrant d'un Paris entre deux guerres, de la place de la philosophie et de l'intellect dans notre existence. Et au détour d'une phrase, la rencontre avec des écrivains célèbres (par exemple, Sartre). On est frappé par la modernité de sa pensée, malgré un cloisonnement familial assez important. On vit par procuration cette existence à la fois stricte socialement mais libérée intellectuellement. Bref, je suis séduite par la sensibilité de la femme mûre qui revient sur sa jeunesse - ses amours, ses déceptions et ses souffrances - , je m'y reconnais dans ses désirs de voyages et ses déambulations dans un entre-deux, entre l'enfance et le monde adulte. Comme on dit sur Facebook : "j'aime".

Après une année merveilleuse qui est passée comme un rêve, on repense à ces choses qui constituent déjà des souvenirs. Au moment du départ, on n'a qu'une envie : revenir. Pis, comme le dit Robert Charlebois : "Je reviendrai à Montréal, Dans un grand Boeing bleu de mer". Sinon, je prendrai le bateau.

Alors pour plus de souvenirs ennamourés, de retours déjà espérés et un post (enfin) d'un ton enjoué,

Restez branchés.

N.D.

Ps : Mais ces trois filles... Ne sont-elles pas les trois chicks ?