vendredi 27 mai 2011

Recycler la mode

J'essaie (du verbe essayer: faire une tentative) de réduire ma consommation de vêtements et autres trucs. Ça fonctionne relativement bien (sauf quand, par exemple, ma mère ô sympathique m'achète des fringues! ).

Néanmoins, j'ai besoin de nouveauté. Ok, je ne porte plus ce [nom du vêtement], mais est-ce que je pourrais le revamper pour qu'il soit agréable à mon oeil à nouveau? La réponse est oui, avec un peu d'imagination!

Voyons quelques exemples. Je suis preneuse de toute autre façon d'actualiser à peu de frais le vieux linge!


Je l'avoue, j'ai piquée l'idée à la merveilleuse Chicks A.D. J'avais un vieux jeans que je n'ai presque jamais porté. Et après avoir su que ses [A.D] shorts étaient faits main, j'ai décidé de faire comme elle, avec un moins joli résultat tout de même :-(    De plus, sachant qu'une copine voulait un coffre à crayon pour son anniversaire, j'ai pris les retailles, acheté une fermeture éclair et hop, un coffre à crayon fait maison! J'avoue qu'une machine à coudre m'aurait quand même fait gagner quelques heures... mais on fait avec ce qu'on a!


Je ne me souviens plus de qui était l'idée, mais merci! Une ancienne paire de bas avec un trou pour chaque orteil est devenu une paire de gants. Si je ne mettais jamais les bas parce que ça me prenais vraiment trop de temps les enfiler, c'est beaucoup plus rapide maintenant!


Ce n'est pas vraiment une transformation, parce que le chandail a été acheté pour ça. Mais l'idée de mettre de la peinture à tissus pour agrémenter un chandail, c'est vraiment chouette, créatif, et ça donne de bons résultats. Même après plusieurs lavages!


Ce tas de bouchons de liège qui s'accumule dans ma chambre (soyez tranquille, c'est le résultat d'une consommation familiale sur une très très longue période!) deviendra, sous les doigts agiles d'une amie, un tableau où elle épinglera ses petits mots!



Bref... laissez aller votre imagination!
Que la créativité soit avec vous!

F.D.

jeudi 26 mai 2011

Vous les femmes, vous le charme...

Depuis un mois, une affaire incroyable fait trembler la France. Plus communément appelée "affaire DSK" (si tu n'as pas entendu parler de cette affaire, tu dois vivre sur Pluton, auquel cas envoie nous un mail qu'on puisse faire un post pour notre rubrique "voyages"), elle m'a effondrée, ainsi que de nombreux autres concitoyens français. Après le choc initial, les théories de complot et tout le tintouin, j'ai décidé d'évacuer la chose en lisant un certain magazine féminin (tchut tchut pas de marque). Pas de bol et coup du hasard (quand y a pas de bol la coup(e) est pleine (pardonnez moi cette mauvaise blague, il est tard et je suis fatiguée),  il y avait un article qui s'appelait (approximativement) : "C'est allé trop loin", mais qui aurait pu s'appeler "Peux-tu arrêter de me toucher les seins s'il-te-plait" ou "Je ne voudrais pas te déranger, mais je crois que tu es en train de me violer." Un article où des femmes témoignaient des "presque rapports non consentis" qu'elles ont vécus, avec comme morale "Non les garçons, c'est pas bien de toucher aux filles quand elles ne veulent pas. Les filles : on vous comprend, mais essayez de passer à autre chose, c'est pas la fin du monde." Bon, le geste est honorable. Certes. Mais, quand on sait que le public masculin n'est pas forcément le premier visé par les magazines féminins (auquel cas il s'agit de mecs déjà en couple, qui n'ont pas trop honte de lire ce type de magazine (enfin, les filles, un petit conseil : évitez de le clamer devant ses copains, il n'empêche qu'il en a un peu honte quand même)), cette belle "éducation" n'est pas très profitable. 

Je n'ai pas très envie de faire ici un article super détaillé sur les faits et gestes de l'ex-futur candidat présidentiel. Par contre, ce qui en ressort me laisse incrédule. Il me semble incroyable qu'une femme de chambre réussisse à inculper un homme aussi puissant (je connais des directeurs d'hôtels qui lui auraient dit d'oublier l'affaire pour ne pas avoir de problèmes). Et puis, les langues se délient enfin. Est-ce-moi ou le tabou des femmes harcelées par les hommes dits "publics" est en train de tomber ? Bon, même si la frénésie prend des ampleurs importantes, et qu'il devient difficile de démêler le vrai du faux, je demeure rêveuse. Je rêve d'un endroit où il sera possible de s'habiller comme on veut, sans se faire traiter de différentes insultes peu variées (que je ne retranscrirai pas ici), ou encore sans se faire siffler (et pourtant je suis du genre pantalon t-shirt).  Depuis un an, je pense avoir trouvé cet endroit : Montréal (l'oasis du bonheur où les filles s'habillent avec des mini-fringues et les passants sont super respectueux). Ergo : Montréal, je t'aime ! 

Sur cette note plus heureuse, je te laisse méditer cher lecteur. Promis, la prochaine fois, ce sera plus joyeux, je parlerai peut-être d'une super comédie romantique que j'ai découverte il y a peu. 

Alors pour plus de défense de la féminité, de sujets d'actualité, mais surtout de comédies pleines de gaieté,

Restez Branchés,

N.D.

Black & White

Précédemment, il a été question du trop de soulier que l’on emmagasinait…Parmis celui-ci, pour ma part, on peut remarquer quelques exemplaires de modèles de souliers qui ne se différencient que par leur couleur….À quoi cela peut-il bien servir me direz-vous? La toute première chose qui nous vient en tête : la vision de la jeune fille très matérialiste, très « fashion » qui a nécessairement besoin d’une paire de souliers pour chaque ensemble et donc qu’elle ne les portera qu’une seule fois…et encore…. Ensuite, il y a l’idée de « l’accro du Shopping » (expression de Sophie Kinsela, auteur de « Shopaholic », série de livre vraiment géniale et qui méritera probablement un post). Ce genre de personne n’a donc pas pu résister à la tentation de nouvelles paires de chaussures et ce, malgré les nombreuses cartes de crédits déjà plafonnées….et un compte bancaire particulière vide. Finalement, l’explication qui pourrait paraitre la plus étrange : le lancement d’une nouvelle mode! Oui, oui le port de deux souliers de couleurs différents……Cela fait maintenant un an que je m’y attèle et je dois avouer que ça ne porte pas totalement ses fruits pour le moment!


Je dois ajouter que cette tentative de lancer une nouvelle mode est un moyen très efficace de se faire remarquer, alors que tous les regards se tournent vers nous….à l’université, dans le métro, au boulot ou encore tout simplement dans la rue. Cette nouveauté vestimentaire peut paraitre bizarre…mais ne dit-on pas justement que « le beau est bizarre » (Charles Beaudelaire)??? Il faut cependant bien faire attention de ne pas abuser non plus sur les couleurs….avec une robe noire et blanche, n’hésitez pas à porter un soulier soir et un soulier blanc…mais éviter de mettre un mauve et un rouge….Il faut éviter de mettre trop de couleurs différentes entre les vêtements et les souliers…..

Cette nouvelle mode apporte elle aussi son lot de problème. Le principal : le coût! Et oui, si l’on veut porter différentes couleurs de souliers, il faut acheter le même modèle de différentes couleurs (on s’entend qu’il est assez rare de pouvoir sortir d’un magasin avec un soulier noir et un blanc…) Et c’est toujours pratique d’avoir des paires complètes pour les journées où l’originalité ne fait pas partie intégrante de notre plan de match… Acheter un paire de sandale à 50$ ça va…deux ça va beaucoup moins…..Pour ma part, j’ai trouvé une solution à ce petit problème : Payless!! Et oui, il n’est pas rare que dans ce magasin, la deuxième paire de chaussure soit à 50% donc très pratique ET économique……

Pour ce qui est des réactions causées par cette nouvelle tendance….qui n’aimerait pas se faire remarquer après tout? Comme je l’ai dit précédemment, lorsque l’on porte des souliers différents…TOUT LE MONDE nous regarde…. Il est vrai que certains peuvent nous lancer des regards du genre « elle, elle est bizarre » L’étudiant qui a suivit mes pieds du regard alors que je traversais un couloir de l’Université devait penser quelque chose comme ça. Certaines personnes trouvent ça original et audacieux, alors que d’autres trouvent ça totalement « contre-nature »….point de vue partagé par des collègues de travail….et surtout, il y a les personnes que l’on croise et qui pensent tout simplement que l’on n’est pas réveillé et que l’on s’est trompé lors du départ hâtif de la maison….ce qui amène des rencontres étranges dans la rue a 7h du matin le samedi….. Mais si je peux me permettre, le sourire d’une petite fille disant qu’elle adore mes souliers a 16h30 dans le métro….c’est vraiment adorable!!!!

Au final, que vous aimiez vous faire remarquer, que vous vouliez simplement mettre un peu de couleur dans votre vie ou dans celle de votre entourage…surtout, n’hésitez pas la folie et démontrez votre originalité. Certaines personnes portent des chapeaux, d’autres des vêtements de toutes sortes, alors pourquoi ne pas tenter les souliers différents….

Je terminerai donc sur ce point, en tant que personne qui a vu une jeune fille portant un soulier vert et un soulier jaune à Paris et qui a trouvé ça TROP GÉNIAL…..j’ai décidé de faire ici la même chose et de ce fait, « qui m’aime me suive »!!!!!

F.G. Collaboratrice de moins en moins spéciale et de plus en plus appréciée!

samedi 21 mai 2011

Papiers fleuris

C'est le printemps! Je sais, ça doit faire au moins cinq messages où j'écris ces quatre mots. Mais bon, après la pluie  (mais je ne me plains pas: il n'y a ni inondation chez moi (comme dans l'est), ni sécheresse (comme en France)), après la pluie donc, il est bon de se promener dehors en regardant les tulipes et autres fleurs qui font leur apparition.

Ce printemps, comme j'aurai un jardin cet été, j'ai décidé de m'intéresser au jardinage et potagers. On verra bien ce que cela donnera, comme je n'ai pas le pouce vert.

Néanmoins, j'ai fait, via ma mère qui a eu une réunion au Jardin Botanique de Montréal, une jolie découverte cette semaine: un papier de fleurs. Pas un papier avec des fleurs imprimées dessus, mais un papier recyclé avec des graines à l'intérieur. Le but? Planter le papier et attendre de voir les fleurs pousser. J'ai trouvé que c'était une excellente idée! C'est l'entreprise WishBuds qui fait cela, au Québec qui plus est!

J'en profite aussi pour informer que si vous voulez des plants de tomates ou autres, il y en a au Jardin Botanique. L'an dernier j'ai eu une mauvaise expérience (j'ai acheté un plant qui devait donner des zucchinis, mais le vendeur ne m'a jamais dit qu'il en fallait deux pour que ça donne quelque chose, ergo j'ai eu des fleurs, mais pas de fruit), je suppose que le Jardin Botanique doit bien renseigner ses clients! 

Je vous invite à visiter les sites du Jardin Botanique  et de WishBuds

Si vous avez des conseils de jardinage pour m'éviter un échec lamentable, je suis preneuse!

Que le soleil et Mère Nature soit avec vous (si la fin du monde ne commence pas ce soir, 21h!)

Oui, je sais, écriture à l'envers. PhotoBooth et trop paresseuse pour l'arranger dans Photoshop!




F.D.


vendredi 20 mai 2011

De livres et de gâteaux aux chocolat

Pour mon séminaire d'été (oui oui, une semaine de 9 à 5 à l'école, ouf!), je dois écrire un essai sur un livre que j'ai trouvé littéraire.

Jusque là, pas de problème pour moi. Comme la majorité des livres que je lis sont de la «cochonnerie» pour certains, mais de «merveilleux porteurs de détente» pour moi (comme la série pour enfant Pandora), bah, j'ai choisi le livre dont j'ai déjà parlé, L'élégance du hérisson

J'ai déjà décrit donc mon admiration béate pour ce roman, pour ses belles phrases, son message.... Bon, bref, je l'avais trouvé très très littéraire. Mais, il y a un mais.

On se souvient que j'ai reçu ce livre à Noël 2009. Depuis, je l'ai relu quatre fois et je me suis en plus permis de visionner l'adaptation cinématographique (fort plaisante, en passant). Mais comme je le relisais pour écrire l'essai... j'en suis arrivée à comparer ledit livre à un gâteau au chocolat.

Oui, il est intéressant et très instructif de comparer les livres à des gâteaux au chocolat. Prenez un gâteau. Il peut être riche et délicieux, assez léger pour pouvoir en prendre une grose portion, un échec lamentable de mauvaise qualité avec trop de sucre, ou encore à différentes sortes de chocolat. Et pour les livres comme pour les gâteaux, chacun peut avoir son propre goût! 

Pour en revenir à L'élégance du hérisson, j'en suis venue à la conclusion que c'était un délicieux gâteau au chocolat très riche, mais à déguster avec modération. Il y a trop de belles phrases, trop de métaphores, trop de pensées philosophiques, trop d'éternité (c'est un thème vraiment récurrent), trop, quoi! Cela n'enlève rien à sa saveur, au fait qu'il est excellent, mais il ne faut pas le lire à répétition, sous peine de faire une indigestion.

Après cette étonnante découverte, je me suis amusée à comparer d'autres romans à des gâteaux.
Un roman français (Frédéric Beigbeder) est un gâteau au chocolat blanc. Je ne pense pas qu'il soit mauvais en soi, mais il est fait d'un chocolat que je n'aime pas. Une bouchée, d'accord, mais je ne peux pas en prendre plus!
La Muraille invisible (Henning Mankell) est un gâteau aux pépites de chocolat. Je ne savoure pas nécessairement chaque bouchée comme un chef d'oeuvre culinaire, mais je peux en prendre beaucoup et rapidement! 
Un livre dont je ne me souviens même plus du titre, de Michel Houellebecq, ah oui, Extension du domaine de la lutte, est un mauvais gâteau acheté en épicerie. Peut-être même avec un peu de mousse?




Bref: bonne lecture... ou bon appétit!

F.D.


Le prix de la culture

Je continue après quelques jours (disons plutôt semaines) de silence depuis mon dernier post sur deux publicités. En écrivant ce dernier billet, j'avais sans cesse à l'esprit un livre - et son adaptation cinématographique -  qui veut dévoiler le monde de la pub. J'étais tombée sur ce livre un peu par hasard, parce qu'il avait fait grand bruit, que l'auteur - Frédéric Beigbeder - commençait à être bien connu et que j'avais été accroché par la quatrième de couverture. Si le concept d'écriture est assez sympa, avec un changement de pronom de personnel à chaque nouveau chapitre et une clotûre par un sloggan publicitaire accrocheur, il n'en reste pas moins que 99 francs ressemble plus à un produit médiatique oscillant entre documentaire et fiction. Si les six premières pages sont un concentré de cynisme et d'humour noir, le reste délaie beaucoup trop la sauce pour qu'elle prenne.  J'ai également vu le film sorti il y a quelques temps - notamment parce que j'aime beaucoup Jean Dujardin - et l'ait trouvé assez fidèle, les acteurs très bons - et on y rit de manière mitigée. Le tout est donc assez provoc', comme on peut s'y attendre d'un film traitant d'un tel sujet - avec trop de trashitude pour mon petit coeur tendre.

Le prix de la culture, c'est également le prix des livres que je subis en ce moment. Revenant bientôt dans mon pays natal, je fais le plein de livres québécois - parce qu'il y a une sacrée différence avec les frais d'exportation. Donc, si vous avez des bons livres québécois, à me conseiller, je suis preneuse (j'ai déjà Marie Chapdelaine, Louis Gauthier et hésite pour les Tremblay - les Chroniques du plateau Mont Royal
sont quand même à 50 dollars !). 

Alors pour plus de "produits littérarisés", de conseils bison futé et de livres du pays de la poutine et de l'orignal mariné,

Restez Branchés.

N.D.

«En ce temps-là, on mettait des photographies géantes de produits sur les murs, les arrêts d'autobus, les maisons, le sol, les taxis, les camions, la façade des immeubles en cours de ravalement, les meubles, les ascenseurs, les distributeurs de billets, dans toutes les rues et même à la campagne. La vie était envahie par des soutiens-gorge, des surgelés, des shampoings antipelliculaires et des rasoirs triple-lame. L'oeil humain n'avait jamais été autant sollicité de toute son histoire"

vendredi 13 mai 2011

Pas de chocolat? Vive la nutella!

Samedi soir, tu es en pyjama, et soudain se fait sentir une fringale sucrée. Comme, cher lecteur, tu as à coeur ta santé, que nenni, tu n'as pas de friandises Vachon ou autre. Hop, tu regardes un peu pour faire des biscuits, mais... mais... pas de chocolat. Un peu de déjà-vu?

Qu'à cela ne tienne, si tu as de la nutella. Bah oui, c'est bon, et ça remplace efficacement le chocolat (quoiqu'une combinaison des deux soit le top du top!).

Voici donc une recette rapido presto de biscuits!

- Four à 350 degrés
- Mélanger 1/t (ou un peu moins) de beurre et du sucre comme tu veux (environ 1/2 t)
- Ajouter un oeuf et brasser
- Ajouter 1t de farine + poudre à pâte
- Ajouter de la nutella
- Mettre sur une plaque et faire cuire une dizaine de minutes

Bon appétit!

F.D.

Montréal pas cher

Il y a des jours comme ça où le portefeuille ne correspond pas avec ton désir de sortir dehors. Surtout l'été. Soupir.

Qu'à cela ne tienne, voici cher lecteur quelques idées de sorties gratuites ou avec des rabais. Cette liste est destinée à évoluer (je l'espère bien!). Une idée? N'hésite pas à nous en faire part (oui oui, on en a besoin!)

Activités gratuites


Rabais

Restaurant pas cher
Autres idées
  • Gambader dans les friperies ou viser les rayons soldes des magasins. Vous pouvez trouver des trucs sympas à 5$ ! 
  • Pour actualiser un peu sa garde-robe, on fait des bijoux ou on va s'acheter des accessoires! C'est moins cher, mais tout aussi joli!
  • Souvent, il y a caché dans notre garde-robe de quoi faire un ensemble super mode! Bah oui, comme la mode revient souvent et qu'un ménage complet des tiroirs ne se produit pas tout le temps! Un truc: aller faire du lèche vitrine pour se donner des idées!
Que la vie vous soit belle et bonne!

F.D.

mardi 10 mai 2011

À la mode de l'Irlande!



Pendant deux semaines, j'ai visité la côte de l'Irlande, ou à peu près. Et ce, sur la route. Les impressions «mode» que j'écris ici ne concernent donc pratiquement que les villes de Belfast, Cork et Dublin. Mais il m'a tout de même semblé pouvoir retirer quelques tendances générales de la mode irlandaise. J'avoue que je ne peux pas vraiment comparer à Montréal, parce que quand je suis partie, on en étais encore presque au manteau et aux bottes...!

Donc, la mode irlandaise en un post et quelques impressions.

D'abord, j'ai été super chanceuse, beau soleil ou presque deux semaines durant. Je n'ai pas vu les Irlandaises en mode «merde-il-pleut-toute-la-journée». Ça n'empêche pas qu'il y a des rayons parapluies dans les magasins! Ensuite, je ne connais pas la température l'année durant, mais pendant mon séjours, il faisait entre 5 et 20 degrés. Très variable pendant la journée: matin frisquet, midi chaud et soir re-frisquet. Ces indications météo pour mieux situer le contexte vestimentaire. Que je vais faire en points (copyright F.G.).

Centre commercial à Dublin.
  1. Parlons avant tout des magasins. Il y a de très beaux centres commerciaux, comme ci-haut. Sinon, ça ressemble à ce qui se fait partout! Il y a de grands magasins généraux comme Penneys, d'autres plus petits, et là, les prix varient! À Dublin c'est fou comme les gens magasinent! Il y a une grande artère au nord de la rivière qui est un peu notre rue Ste-Catherine, mais en plus large et plus... beau. À Cork, selon ma source française, il y a assez peu à faire, sauf magasiner, et ladite source savait ce qui était nouveau dans les boutiques, à force d'y aller!


    Je ne sais pas où la classer... mais elle avait de la classe!
  • Je dirais que les vêtements reflétaient l'air printanier: bottes et mini-shorts ; jupe courte et manteau chaud... Les sandales côtoyaient les bottes; les camisoles étaient portées en même temps que des pulls... Bref, il ne fallait pas se fier aux habits des citadins pour déterminer ce qu'on allait porter pendant la journée! Pour ma part, je trainais toujours une veste avec moi, si ce n'est mon manteau. Le vent pouvait être frisquet! 
La superbe Nat à Cork. Remarquer la subtile association du manteau, bottes... et shorts!
La lumière n'est pas super je sais. Braver le froid pour montrer ses jambes, c'est pas qu'ici que ça se fait!

  • Le skinny était bien implanté en Irlande, ainsi que les leggings. De ce côté là, ça ressemblait pas mal à la mode de Montréal!

                                                                    
  • Émules de notre merveilleuse Suisses A.D.? En tout cas, les Irlandaises privilégiaient aussi pas mal les collants portés sous un mini-short. Parfois, très très mini le short (culotte ou short?!). Parlant de collants, j'ai croisé plusieurs filles avec ce qui semblaient être une sorte de reproduction de jarretelles: des collants foncés jusqu'à mi-cuisse, puis deux bandes foncées en haut, le reste est très pâle. Intéressant!

Bonne représentation du look short/collant + manteau. Mais je ne suis pas certaine d'apprécier le mélange...
  • À la fin du voyage, on dirait que tout à coup, les robes maxis à motifs étaient apparues! Même les fillettes en portaient! Est-ce la même chose à Montréal? À voir...
  • Parce que les enfants, whoa, ils sont bien habillés! À la mode qui plus est, pour la plupart!

Bien habillée en robe maxi à motifs!


Je suis jalouse!! Elle est tropp jolie!

  • Même sans pluie, à Dublin, le trench était à l'honneur! De toutes les couleurs et de différents modèles, il semblait un must! Dans la rue, il y avait un étal où on en vendait, mais à 50 euros... j'ai décidé d'attendre! N'empêche que plusieurs matières étaient utilisées, les manches étaient longues ou 3/4... C'était chouette!
  • Et pour finir, les chaussures! À Dublin, il n'était pas rare de croiser des travailleuses se rendant au boulot en talons aiguilles... mais aussi en running shoes. Je n'ai pas vu de bottes de pluie comme ici. En fait, je ne sais même pas si j'en ai vu. Mais il est vrai qu'il n'a pas plu. Beaucoup de sandales à talon plat et multiples courroies. 
Spring. Il y avait pas mal de ce type de chaussure aussi.
Spring. Ce type de sandale était populaire.

samedi 7 mai 2011

Publicité, ton univers impitoyable

Je le confesse, je suis touchée par la publicité. Et je ne suis pas du genre à les affronter de manière purement intellectuelle. Au contraire, je les absorbe, les retiens et ne les oublie pas. Heureusement alors que je vis dans une ville où les affiches sont modérées (oui, québécois frénétiques, tant qu'on peut circuler en métro sans avoir constamment sous les yeux des affiches publicitaires en guise de mur, j'appelle ça de la modération). Mais tant qu'à faire l'éponge, je préfère absorber une bonne publicité, c'est-à-dire avec de l'humour et un brin de malice.

Dernièrement, j'ai eu un coup de gueule et un coup de cœur pour deux campagnes. Et les coups, quand ça nous arrive, oui ça fait mal. D'abord, ce fut la vidéo diffusée par The Kooples, une marque de vêtements que je ne regarde que d'un œil, tant les prix sont élevés pour mon budget d'étudiante. Et cet œil a eu bien mal en voyant le mannequin promue par la marque. Pas plus grosse qu'une épingle. Bref un tas d'os qui court dans les rues, "poursuivant les ombres" (chose amusante, son ombre est presque plus grosse qu'elle). Le véritable problème ne concerne pas les éventuels problèmes de santé de cette jeune fille, mais l'image qu'elle donne de la beauté, une image qui risque d'être suivie. Question de mimétisme. Outre la question de la redéfinition du terme de beauté dans notre société - chacun ses goûts -, il faut tout de même réfléchir à l'impact de l'image. Parce que si le modèle n'a pas subi de sevrage (si c'est le contraire, qu'on lui donne à manger), pensons à ce que feront celles qui veulent lui ressembler.
Mon coup de cœur en découle. D'accord, les mannequins de 1m80 pour 50 kgs me dépriment. Mais ils donnent tout de même envie. Comment alors faire une campagne en ayant le respect du client ? "Avec humour bien sûr", répond la dernière campagne eram ! Elle joue sur les clichés du monde résolument sombre de la publicité - ne nous voilons pas les yeux -, et sur le standard du mannequin. En tout cas, pour moi ça marche. Et pour vous ?


Alors, s'il vous plait amis publicitaires, un peu de respect pour nos yeux. Et notre intelligence, si minime soit-elle.

Pour plus bonnes publicités, de coups encaissés et de mannequins nourris au cassoulet (si tu ne sais pas ce que c'est, regarde dans un dictionnaire),

Restez branchés,

N.D.

mardi 3 mai 2011

Chez soi ailleurs...

Baby, I was born this way...

Cette chanson de Lady Gaga que j'écoutais à Montréal avant de partir en Irlande, je ne pensais pas la retrouver à la radio. Surtout aussi souvent. Soit une ou plusieurs fois par jour, pour la première partie de mon voyage de deux semaines en tout cas. Et aussi S&M de Rihanna. Et....

Bref, la musique est la même partout, semble-t-il. Je suppose qu'il faut nuancer (les Chicks et la collabo pourront sûrement le faire). Mais quand même. Et il y avait une radio qui ressemblait beaucoup à 95.9, avec le même bruit de transition, la même voix, les mêmes chansons... Sauf les postes en gaéliques qui étaient - évidemment - différents.

Outre la radio, mentionnons les magasins. H&M, Forever XXI, Aldo, HMV, Lush, l'Occitane en Provence... Il y avait Penneys qui ressemblait à un La Baie. Disons que je n'ai pas trop magasiné, sachant que 1) j'ai une virée shopping avec mes copines bientôt (j'espère!) (oui oui, F.G., le trop, encore!)  2) je ne vais pas remplir mes valises de trucs que je peux acheter ici!

Les voitures sont différentes (et encore, moins compactes de ce que j'avais pu voir en Europe continentale), l'architecture de la ville aussi.  L'atmosphère des pubs est géniale. Mais même ailleurs, on se retrouve maintenant pas mal chez soi...!

N'empêche, j'ai adoré l'Irlande, surtout Dublin. Peut-être justement à cause de ce mélange entre connu et inconnu, entre semblable et différent. Si je devais déménager un jour, je pense que Dublin a remplacé Rome dans le choix de ma destination!

F.D.

ps.: après un classement de photo, je prévois un post sur le mode en Irlande!