lundi 25 juin 2012

Chic et choc à New York : ennui total

Lecteur,

Il y a les grands livres, ceux que tu lis, relis, et gardes près de toi. Tu perds un exemplaire et tu cours t'en chercher un autre, car une bibliothèque sans LE livre paraît vide.

Et il y a ceux dont tu n'oses pas trop te débarrasser via la récupération (la poubelle serait mieux, mais il faut penser écolo) parce que tu te dis que finalement, il y a eu des arbres coupés pour cette merde littéraire alors tu ne sais pas trop quoi en faire et tu essaies de le refiler à quelqu'un pas trop regardant.

Oui, je vais parler d'un livre de cette dernière catégorie : Chic et choc à New York de Carrie Karasyov et Jill Kargman. 

Je suis en train de faire quelques boulots/études/autres en même temps, alors dans mes temps libres (ou pas libre mais vive la procrastination), j'aime bien me dégoter un livre de fille. Alors j'ai emprunté ledit livre à une amie, espérant un truc drôle, simple, mais captivant comme Le diable s'habille en Prada que j'avais bien aimé.

Que nenni, lecteur, Chic et choc à New York est d'un ennui! On y suit Mélanie, fille pauvre ayant épousé un milliardaire triste de son divorce mais tout gentil. La nouvelle riche essaie de s'intégrer à la haute société mais s'y prend mal alors elle est repoussée par tous. C'est le topo du début, du milieu, et... jusqu'aux trois quart du livre en fait. Il y a quelques aventures secondaires de personnages encore plus insipides. Et une fin attendue, prévisible. Bref, j'ai essayé mais... non rien, aucun bon mot.

Le livre ne valait pas un post, mais je voulais prévenir mes Chicks favorites : tenez-vous loin de Chic et choc à New York (il y a Devil wears Prada 2 qui arrive au printemps prochain!).

En attendant d'autres lectures de repos,

Restez zen!

F.D.

mardi 19 juin 2012

Les vidéoclip : un outil puissant

Chères Chicks des deux côtés de l'Atlantique, et toi aussi lecteur, un mot,

Étant de nature réservée lorsque je suis seule en voiture (hum hum), je hurlais ce week-end des chansons en conduisant (les vitres fermées).

L'une d'elles était «Elle me dit», de Mika. La première fois que j'ai écouté cette chanson, une bribe seulement, je l'ai trouvé nulle et chiante. Sans profondeur. Finalement, elle est tant et si bien passée et repassée que j'ai fini par la connaître un peu mieux, sans y porter plus d'intérêt. Puis je suis tombée sur un article parlant du vidéoclip, avec Fanny Ardent, de qui je tire mon nom, alors j'ai décidé d'aller voir. Et j'ai tellement aimé le vidéoclip (surtout «et c'est quand elle me dit ça, qu'elle me dit un truc que j'aiiiime») que... j'ai fini par apprécier la chanson!



Quasi idem pour «Rolling in the Deep» de Adèle. Bon, je crois que j'aurais aimé quand même la chanson sans vidéoclip, mais je ne crois pas que je l'aurais retenue si je l'avais écoutée à la radio. Mais je suis tombée sur le vidéoclip par hasard, en discutant avec mon père sur le perron. la télévision allumée derrière lui. Et nous avons été subjugués, à la fois par la voix, mais par la grâce, la puissance du vidéoclip, par exemple quand tous les verres se mettent à trembler ou quand le danseur fait virevolter la farine. Wow!



Néanmoins, je déplore le fait que beaucoup (trop) de vidéoclips sont insignifiants et, il faut le dire, débiles. Quand un gars chante avec toute une panoplie de filles presque à poil à côté... je me dis que finalement, je n'ai pas la télévision chez moi, et c'est mieux comme ça!

En attendant d'autres vidéoclips inspirants,

Restez zen!

F.D.

lundi 18 juin 2012

Les adaptations BBC : So romantic !

Salut lecteur qui n'a pas démérité et chicks tant aimées,

Depuis l'ouverture de ce blog, je rêvais de faire un article vantant les mérites des adaptations des romans anglais par la BBC, en particulier des romans de Jane Austen - auteur que j'aime d'amour, si tu as bien lu mes autres posts. Puis j'ai regardé récemment le film des Hauts du Hurlevent d'Emily Brontë adapté par Hollywood (en fait, non c'est Peter Kosminsky). Après 1h46 à me lamenter "Ah mais, si la BBC avait adapté ça, ç'aurait été une autre affaire" (oui, je râle comme au siècle dernier), je décide de vanter ici les mérites des adaptations de Jane Austen par la BBC.

Si vous n'en avez jamais vu encore et que vous avez peu de temps, vous pouvez d'ores et déjà vous jeter sur une des récentes adaptations, du type Northanger Abbey ou encore Persuasion. Par contre, si vous disposez de plus de temps, on se jette sur la splendide adaptation d'Orgueils et Préjugés de 1995 avec les magnifiques interprétations de Colin Firth et Jennifer Ehle qui font oublier tous les autres acteurs ayant incarné les rôles de Darcy et Lizzie (et ça rime en plus !). Pourquoi un tel succès me demanderez-vous ? Mais pour la restitution fidèle de l'ambiance des romans (sapristi) !

Ca commence avec le respect de l'écriture de l'auteur et la reprise des dialogues tels quels. Un petit "She is tolerable, but no handsome enough to tempt me " d'un Darcy vaut 1000 fois mieux qu'un "The problem is in my heart. I love Heathcliff' d'une Cathy (le nombre de fois qu'ils prononcent le mot love lui fait perdre son sens). Ca continue avec le décor, costumes, déco des maisons... Sur ce point là, les adaptations hollywood mettent le paquet. Y a aussi tout le côté mise en scène, écriture du script sur lequel la BBC l'emporte. Avec toujours une pointe de second degré (bon, j'avoue le second degré dans les Hauts de Hurlevents ça court pas des masses).
Ca finit par une interprétation souvent au poil. Okay Ralph Fiennes et Juliette Binoche c'est quand même la classe, mais en 1h45, ça donne pas grand chose. "Allez coco, t'es Heathcliff, la brute sauvageonne, t'as le regard dur, mais aussi éperdu, tu t'inquiètes mais t'as pas peur. T'as 15 secondes pour travailler ce regard. " Résultat : un regard si vitreux que même les mouches osent pas s'y coller. En fait, le véritable problème ici serait le format court du film.

En conclusion, rendez les adaptations anglaises aux anglais !

Alors pour plus d'adaptions qui envoient du paté, du beau temps en été (et c'est pas gagné),

Restez Branchés,

N.D.

vendredi 8 juin 2012

Vague de chaleur

Pour continuer dans la veine «enquête», lecteur, je vais te parler de Vague de chaleur, du faux écrivain Richard Castle. Livre que F.G. m'a gentiment prêté.

D'abord, je dois dire que ce livre est un coup de marketing génial. Vous avez suivi la série Castle sur Série+ ? Hé bien, «il» a écrit un livre pour «vrai». Qui est le véritable auteur, nul ne le sait. Remerciements, photos, description : tout colle au personnage de la série. Vraiment : génial!

Cependant, la lecture en tant que telle est moins chouette. L'histoire est... bien. Pas un grand roman policier, mais bon, comme c'est justement un coup de marketing, je ne m'attendais pas non plus à un Agatha Christie! On retrouve à peu de choses près la trame de la série télé. Un journaliste célèbre se joint à une équipe de policiers pour se documenter et les suit pendant leur enquête. Il aime bien la lieutenant qui le repousse alors que dans le fond... Meutre, double meurtre, combats rapprochés. un peu de suspense et le dénouement: pas de grande révélation littéraire ici.

Somme toute, un bon divertissement.

Mais, et gros mais, l'écriture est souvent assez horrible. Probablement à cause de la traduction je dois avouer. Il y a des phrases tordues qu'il m'a fallu lire plus d'une fois pour en comprendre le sens, et j'ai relevé plusieurs fautes. Un exemple: « nue comme un verre». J'espère que la traductrice a voulu faire de l'humour et inventer une nouvelle expression, mais je crains que non. 

Bref: succès mitigé pour ce Richard Castle à l'identité secrète.

En attendant d'autres lectures estivales et crimes crapuleux,

Restez zen!

F.D.

jeudi 7 juin 2012

Un bon jeu de détective !

Bonjour à toi lecteur du jeudi matin ... enfin midi (enfin on se comprend quoi) ! Et toi aussi chick's aimée (et collabo si tu viens à passer sur ce blog longtemps délaissé) !
Si, en ce moment, tu es comme moi obsédé par le temps qu'il fait dehors ("regardons par la fenêtre, ouf du soleil, oh non, de gros nuages menaçants ... De la pluie maintenant ? En juin ? Sérieusement ?"), je te conseille de trouver une nouvelle obsession. Par exemple, tu peux commencer de nouveaux romans (disons Hunger Games), ou aller voir The Avengers au cinéma. Et te dire alors "chouette film, dis donc, je regarderai bien d'autres Marvel" ! Mais je t'arrête là, car tel n'est pas le sujet et parce que ce serait une piètre idée, car excepté Iron Man, les autres films se basent sur un scénario écrit par une fillette de 12 ans accro à "my little pony, friendship is magic" ("Alors Thooor, il serait amoureux d'une jolie femme, mais il aurait perdu son marteau magique et son frère il ne l'aimerait pas beaucoup").

Mais si tu n'aimes ni les livres, ni le cinéma (ou que tu es aveugle, on ne sait jamais), je te propose de passer la meilleure soirée de ta vie. Pour ce faire, il te faudra une bonne bouteille de vin (ou du coca si tu es québécois et que la moindre bouteille coûte environ 53 dollars 52) et le jeu de société nouvellement réédité et non moins fabuleux : Sherlock Holmes, détective privé. Il s'agit d'un jeu coopératif (ou pas, c'est toi qui choisit), où l'on incarne des disciples de Sherlock. Il s'agit de résoudre un crime (comme c'est inatendu et original !) avec différents outils : une carte de Londres, un annuaire de gens à contacter (qui donne la page où se déroule la discussion entre son personnage et le potentiel témoin), une liste d'indics et of course le journal de Londres le jour du meurtre (le tout étant le plus fidèle possible à l'époque de Sherlock). Une vraie merveille te dis je ! Le jeu se joue de 1 à 8 personnes et promet de bons moments. Le ptit bonus ? Quand le meurtrier est découvert, on peut comparer ses scores avec le maître (mais en général il nous poutre, résolvant le schmiblik en deux trois tours) !

Sur ce, je dois te laisser, je vois un rayon de lumière poindre par la fenêtre et je souhaite sortir sans me faire trop mouiller (ou noyer, on ne sait jamais),

Alors, pour plus de conseils pour des soirées en mode policier, de conseils de bonnes BD et de roman russe endiablé (tu le sens mon spoiler, non ?),

Restez branchés,

N.D.



PS : je ne sais pas, si comme moi tu as assisté à l'épisode final de Game of thrones, mais j'en ai encore des étoiles dans les yeux tellement c'était beau et lyrique !

mardi 5 juin 2012

Passion BD

Voilà un an que le blogue (blog) est créé et je n'ai pas encore partagé ma passion pour un genre littéraire tout à fait particulier : la Bande dessinée, dont je suis une grande fan (bon, cette acception est un peu large, c'est un peu comme si je disais que j'adore les livres ou le cinéma). Heureusement, F.D. m'a rappelée à l'ordre, ainsi que la sortie du dernier tome de De Cape et de Crocs, intitulé de "La Lune à la Terre".

Voilà pour moi l'occasion de parler de cette série de 10 Bandes dessinées (hélas terminée) par Alain Ayroles et Jean-Luc Masbou (chez Delcourt). Quid de l'histoire ? La série raconte les aventures de Don Lope de Villalobos y Sangrin (un loup) et Armand Raynal de Maupertuis (un renard), deux vaillants nobles à la recherche d'aventures au siècle de Molière. Ils se lancent à la quête d'un mystérieux trésor qui les amènera à la Lune avec quelques détours. A l'honneur ici un beau pastiche des romans de cape et d'épée (voire une parodie (n'est ce pas A.D. ?)), des histoires d'amour à rebondissements (jusqu'au dernier tome), de belles amitiés qui se nouent, des combats, mais surtout un petit lapin trop craquant qui recèle plus d'astuce qu'il n'y paraît ( et qui imite très bien la souris d'un "scouic scouic" parfait). Le dessin est très réussi, avec un effort sur les dialogues (qui jouent avec les rimes, les alexandrins, le style théâtral). En somme un vrai délice pour un littéraire (mais qui reste à la portée de tout lecteur ) !

Sur ce, pour plus de conseils de BD française (cocorico) et de post en été (hum...),

Restez branchés (mais sortez quand même dehors, il faut profiter des rayons de soleil tant qu'ils durent) !

N.D.