vendredi 30 décembre 2011

Comics pour se prélasser durant les Fêtes

Cher lecteur,

Tu aimes les romans, certes, mais parfois tu t'ennuies des comics de ton enfance? Je me souviens que jeune, alors que j'avais tout le temps du monde pour me prélasser le matin, je me levais vers 7h avec mon frère pour écouter Batman et Spiderman, bien au chaud sous ma doudou, tous les samedis matin. 

Je n'ai plus de télévision chez moi, mais j'aime beaucoup lire des comics reprenant d'anciens ou de nouveaux personnages. Plus courts que des romans, plus longs que les Boule et Bill, ils sont une excellente alternative aux Astérix ou Achille Talon pour lire un moment près du radiateur!

Je dois avouer que seule je n'en loue jamais, mais j'ai heureusement un ami à moi qui en achète plein et me les fait découvrir!! Voici donc deux de mes favoris:




Batman : The Killing Joke, de Alan Moore

L'auteur est bien connu (V for Vendette, Watchmen). Mais alors que je n'ai pas accroché aux deux derniers titres (hé oui!), j'ai adoré cette histoire du Joker, pour qui on a presque pitié. J'ai bien dit presque, parce que méchant et vilain il est devenu! 

Sandman, de Neil Gaiman
Cette BD est restée sur ma table de chevet pendant un moment avant que je me décide à la lire... et la finir en très très peu de temps! On y suit l'histoire de Dream, le marchand de sable, le Roi des Rêves, qui est emprisonné avant de s'échapper presque un siècle plus tard. Il doit retrouver son pouvoir en retrouvant trois objets lui appartenant. Dont un est en Enfer. On n'a pas envie de s'endormir en lisant!

Profitez du temps des Fêtes, reposez-vous et

Restez zen!

F.D.

dimanche 25 décembre 2011

Joyeux Noël!

Chères Chicks, lecteurs, et tout le monde: Joyeux Noël!

Hier en lisant La Presse avec un bon café au lait, je suis tombée sur cet article, que je reprend ici!

Puissiez-vous passer un bon temps des Fêtes en famille, amoureux ou entre amis, le coeur dans la joie et le sourire au lèvres!

F.D.

S'il existe une fête dans l'année qui peut être célébrée par tous ceux qui vivent dans l'hémisphère nord, c'est bien la fête de Noël.
Qu'on soit croyant ou pas, Juif, Chrétien, Musulman, Bouddhiste ou même athée, tous peuvent y trouver leur compte. L'origine de cette fête est d'abord naturelle et païenne. Qu'on le veuille ou non, à ce moment-ci de l'année, juste avant le solstice d'hiver, on a l'impression que la nuit l'emporte sur le jour, selon l'axe de rotation de notre vieille Terre. C'est pourquoi, dans l'Empire romain, on avait l'habitude de célébrer le soleil naissant, le solis invecti, dans la nuit du 24 au 25 décembre pour signifier la renaissance de la lumière, puisque les jours commencent à allonger, et ce, jusqu'au solstice d'été.
Une façon de célébrer la fête, c'est par la lumière. Dans l'empire, on faisait des feux de joie pour montrer que la lumière est plus forte que les ténèbres. Aujourd'hui, on illumine nos maisons, nos rues, nos quartiers; on décore des sapins, ces arbres qui demeurent verts et vivants même durant la saison morte, on s'échange des cadeaux, symboles de la joie de la fête, on se rassemble en famille, on partage, on offre (na-ou-la en arabe) des dons, des faveurs, des bienfaits (na-ou-l). Ce qui veut dire qu'en français, Noël a conservé son caractère laïque par son appellation arabe (n-oua-l) et non pas (Nativitas) en latin qui se traduit par Nativité en français ou Natale, Navidad, Natal, Christmas, en italien, en espagnol, en portugais et en anglais.
Dans notre société québécoise dite laïque, certains voudraient faire disparaître cette fête, sous prétexte qu'elle est religieuse, chrétienne et catholique, et qu'elle peut brimer la liberté religieuse des autres et choquer ceux et celles qui ne font partie d'aucune religion. Il est vrai que la fête de Noël a été, au IVe siècle, récupérée par les chrétiens qui en ont fait la fête de la naissance du Christ de Pâques. Pour eux, le Christ était la Lumière qui éclaire les ténèbres de la nuit. Aussi, au XIIe siècle, Saint François d'Assise, s'inspirant des évangiles, mais surtout des apocryphes des deux premiers siècles de l'Église, a ajouté une crèche pour illustrer la scène de la Nativité. Mais en quoi la fête aurait-elle perdu son caractère laïque, tout simplement parce que certains lui ont attribué une dimension religieuse qui correspondait à leurs convictions profondes? N'y a-t-il pas là de multiples raisons de célébrer tout en conservant la diversité culturelle de la fête?
À moins d'être un intégriste qui souffre d'intolérance aiguë ou encore d'un ignare qui ne connaît rien de son histoire, il me semble que Noël peut et doit être célébrée par tous ceux et toutes celles qui continuent de croire qu'on peut se rassembler pour partager notre culture et nos richesses, pour s'aimer malgré nos différences, pour préserver notre dignité humaine et pour espérer un monde meilleur. Ainsi, la fête de Noël sera, pour les uns, la naissance de la lumière, et pour les autres, la naissance du Christ ressuscité. Mais dans les deux cas, il s'agit d'une naissance, qui consiste à naître et à faire naître à la vie.

mercredi 14 décembre 2011

Fourrure or not fourrure?

Lecteurs, le débat est lancé!

Cette saison, la fourrure fait un grand come back! Tapez «fourrure» dans Google pour voir (cet article du Soleil par exemple.)

J'aime beaucoup la fourrure et le cuir, mais dans un débat que j'ai eu avec ma collègue (et que je continue ici), la question était lancée: est-ce écologique? Entre un chapeau de fourrure artificielle et un chapeau de vraie fourrure, quel est le meilleur choix? Selon AHIMSA (ici je dois avouer que je ne sais pas quelle est la pertinence du site...): 
«Le travail préliminaire des peaux se fait à base de beaucoup de produits chimiques. Les fermes d’élevage polluent leur environnement. Faisons une comparaison d’énergie développée pour la fabrication de fourrure synthétique et le travail pour la fourrure naturelle. On arrive au résultat suivant : un manteau en fourrure synthétique emploie l’équivalent de l’énergie produite par la combustion de 4,5 litres d’essence. Les animaux capturés dans la nature nécessitent une énergie équivalente à la combustion de 15 litres d’essence. Le rapport en énergie nécessaire pour la confection d’un manteau façonné dans l’industrie de la fourrure est égal à la combustion de 300 litres d’essence. Donc, un manteau en fourrure synthétique est moins polluant et consommateur de moins d’énergie.» 

D'un autre côté, le synthétique est-il mieux? La fourrure naturelle a-t-elle des bons côtés? Selon Wikipédia
«Les professionnels de la fourrure canadienne font des efforts de communication pour expliquer qu'un élevage raisonné, avec des règles strictes, pouvait être considéré comme aussi écologique que la production de fourrures synthétiques à base de produits pétroliers non renouvelables. Ils disent contribuer également au maintien de l’équilibre écologique par la récupération des différents sous-produits animaux impropres à la consommation humaine et soutenir les peuples autochtones et les personnes qui vivent de la nature et la protègent
Reste la fourrure recyclée. Encore là, il y a débat. Recyclée. oui, mais quand même de la fourrure (donc animal tué) à la base...


Selon mes maigres lumières sur le sujet (qui reste à approfondir), la fourrure recyclée reste le meilleur choix pour les adeptes de la mode (et du doux!!). Ma grand mère avait un gros manteau de fourrure et me l'a légué. Entre ce manteau qui traîne depuis dix ans dans un placard et des nouveaux accessoires qu'il pourrait donner, s'il est recyclé... bien je me dis qu'au moins un animal se sera pas mort pour prendre ensuite la poussière! Et tant qu'à avoir un chapeau en fourrure synthétique qui risque d'être jeté à la poubelle après quelques années (parce que la qualité... heu... ça dépend!) et un chapeau de fourrure recyclée qui me gardera au chaud pendant longtemps, mon choix est fait! Oui, je sais aussi que je pourrais juste me prendre une tuque en laine, mais comme je l'ai dit, j'aime bien la fourrure.

Et vous, fourrure or not fourrure?

Sur le sujet, restez zen!

F.D.

lundi 12 décembre 2011

Bota Bota: le Titanic

Cher lecteur,

Si tu es étudiant et paumé, quoi de mieux que des activités chics et gratuites? C'est la raison pour laquelle que je me suis pointée mardi le 6 décembre au spa Bota Bota avec ma super copine. Bateau ancré au Vieux-port de Montréal, je dois dire que l'emplacement (et la vue!) est vraiment pas mal! L'ambiance, malgré la foule ( gratuité oblige, même à 15h), était feutrée. Le décors est bien, surtout les chaises-pouf. Les bains chauds et saunas (au nombre de trois) aussi. Je vous conseille de louer le peignoir (5$) parce que dehors, "y fa fret". Bref, si tu aimes les spas, c'est vraiment pas mal comme endroit.

Mais, il y a un mais! Tout était bien jusqu'à ce que mon amie et moi sortions du spa. Il nous a fallu passer à la réception pour reprendre les cartes d'identité qu'il fallait laisser. J'ai eu la mienne sans problèmes, mais ils avaient donné la mauvaise carte à une cliente et mon amie s'est retrouvée sans permis de conduire. Heureusement, tout s'est réglé dans la soirée, mais mon amie n'a reçu aucune compensation ni pour l'attente à la sortie ( le temps de chercher partout sa carte en vain ), ni pour sa carte perdue. Certes, l'accès était gratuit, mais...

En attendant d'autres sorties qu'on espère sans problèmes,

Restez zen!

F.D.

dimanche 11 décembre 2011

Brrrrr

Allo les Chicks!

Il commence à faire froid à Montréal (fret en bon québécois). Pourquoi ne pas prendre ça avec une bonne dose d'humour français?


Et pour continuer à se marrer avec Fatal Bazooka (n'est-ce pas, F.G.?)...


En attendant les autres (nombreux) dimanches frisquets...

restez zen!

F.D.

mardi 29 novembre 2011

Glee!

Voilà, c'est fait!


Cédant envers et contre tout, comme N.D. m'avait tellement parlé de cette émission, j'ai demandé à une amie de me prêter la première saison de Glee, que je viens tout juste de finir (parce qu'entre-temps le copain est revenu de voyage, et qu'il préfère Big Bang Theory à Glee...!).

Alors pour ceux (hum, hum...) ou plutôt celles qui n'ont pas vu cette série (comme moi il y a quelques mois, y'a pas de honte à avoir... hein?), lancez-vous. Parce qu'entre les stéréotypes poussés à bout (ah, les joueurs de football, les pompom girls, les losers... la vie au secondaire quoi!) et les personnages caricaturaux mais teeellement drôles (Sue Sylvester et sa variation vestimentaire sur un même thème), on découvre petit à petit qu'il y a quand même de la substance sous la suite de chansons. On aborde surtout le thème de la différence (un handicap physique ou mental, la grossesse non voulue, l'homosexualité...), thèmes certes qu'on peut retrouver ailleurs, mais qui ont ici une petite touche magique... ou musicale. Et les personnages ont tous du caractère (sauf peut-être Brittany...) et ils n'ont pas peur, ou apprennent à ne pas avoir peur de s'affirmer. Yay!

J'avoue avoir certaines difficultés avec les comédies musicales, j'appréhendais donc une série musicale. Mais la plupart du temps, les chansons et chorégraphies sont chouettes, et si je ne les aime pas, bonus du DVD, je saute! 

Bref... j'attend de voir ma copine pour qu'elle me prête le coffret de la deuxième saison. Il faut juste que je trouve du temps pour l'écouter!

En attendant, en cette triste journée pluvieuse, chantez et

Restez zen!

F.D.

lundi 28 novembre 2011

Mes trouvailles sur les interwebs: le yodel

Attention attention, grosse dose d'helvétisme à l'horizon!

Mes chers lecteurs soyons fiers de nos origines! (boom, phrase coup de poing)

En tant que suissesse de pure sang il m'arrive bien souvent, croyez-le ou non, d'essuyer certains quolibets de la part de mes amis (voir co-bloggeuses) franco-québécois (OvOmAltIne, BOOONNjour, pour ne viser personne en particulier). 

Mais pourquoi donc me demanderez-vous? Il suffit, pour s'en convaincre, de se promener dans l'aéroport de Zurich et dans son petit métro. Oui, n'ayons pas peur des mots, la Suisse se présente elle même comme un paradis fiscal peuplé d'imbéciles lents et un peu simplets, qui passent leur vies à traire leur vaches tout en bourrant leur matelas de billets de banque en machouillant une paquerette d'un air faussement rêveur (qui est en fait simplet). Un pays où les perspectives d'avenir sont palpitantes ("Mon fils tu seras horloger, chocolatier, banquier ou jardinier de Shumacher!")

Mais d'où viennent ces affreux clichés?? Les interwebs nous fournissent une réponse: nous avons nommé le YODEL.. Attention, description:
"Le yodel, du verbe yodler (synonyme rare : iouler) ou jodel en allemand, est une technique de chant consistant à passer rapidement de la voix de corps (ou "de poitrine") à la voix de tête (ou "de fausset"). La technique a probablement été développée dans les Alpes suisses comme une méthode de communication dans les montagnes, avant de s'intégrer au folklore. Elle est apparentée, voire synonyme de la « tyrolienne », et se retrouve tant en Allemagne qu'en Autriche." (merci wikipedia)

Oui mon cher lecteur tu as bien lu "nous communiquons dans les montagnes" (et BAM cliché). Outre ses qualités communicatrices inter-montagnes, nous utilisons également le yodel pour chanter nos états d'âme, nos amours, nos vies.... Voyons cette première vidéo pour nous en convaincre. Son titre, nul autre que "The Alpen Boy" (ciel!) où la jolie demoiselle chante au jeune homme du patelin d'en face "Du bist mein type" ("tu es mon type" no comment)

(remarquons le décor du meilleur goût)

Hélas pour les clichés, le yodel est très souvent accompagné de ce genre de démonstrations affligeantes (attention oreilles sensibles ACCENT SUISSE! Ne regardez pas toute la vidéo, chers lecteurs, les premières minutes suffisent pour comprendre, et je cite "il nous a lifré les faleurs, qui sont PAS L'ARGENT, mais la chanson" (en tant que suisse, il est important de le préciser)


(Petit big up pour la crète de coq de l'ancienne)

Tu ris ami québécois? Tu te gausses? Et pourtant attention, le yodel arrive par votre continent et il est fin prêt à s'immiscer dans vos vies):


 Et le québéc n'est pas épargné (et pas par le biais de n'importe qui s'il vous plaît):


Ma foi, autant dire que quand je vois ça, je trouve que la suisse ne s'exporte pas si mal finalement.... 

Bref, soyons fiers de nos origines (surtout si CELINE les approuve haha)!  
Ami de l'ovomaltine et du gruyère, je te salue!

Pour d'autres chroniques des interwebs, cher lecteurs,
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A.D




a come back it is....

MAIS OUI, ce n'est ni un mirage ni un subterfuge fumeux: vôtre regrettée AD fait bien son grand come back aujourd'hui même! Cessez vos applaudissements bonnes gens, elle n'a été que trop absente pour les mériter... (cuf cuf petite toux honteuse et repentie)

Mais ne revenant pas les mains vides, je vous propose nulle autre chose qu'une nouvelle rubrique nommée.... (petit frisson de l'attente éternelle): MES TROUVAILLES SUR LES INTERWEBS

Si cela vous titille...
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AD (et bien elle)

AD: Mais où diable est-elle passée?

La fin du monde ne sera pas en 2012, mais...

Toi, dis-moi, que penses-tu de l'écologie?

Parce que le protocole de Kyoto touche à sa fin en 2012... et que je ne vois pas, au Canada, qu'on est seulement proche d'avoir atteint les objectifs, soit «réduire les émissions de six gaz à effet de serre (GES) de 5,2 % entre 2008 et 2012, par rapport aux niveaux de 1990.» (voir article de Radio-Canada) Pourtant, entre les prévisions optimistes et pessimistes, il y a quand même un point commun: des conséquences qu'il vaut mieux prévoir maintenant. La procrastination en écologie comme en fin de session, ça revient au même: on «rush» à la fin pour réussir à tout bien faire avant la date limite, souvent partiellement en vain. Je sais bien que les mesures à prendre ne seront probablement pas rigolotes (surtout pour ce qui est des sables bitumineux de l'Alberta... et de leurs retombées économiques), mais disons que je préfère qu'on agisse maintenant, quitte à ce que mon confort soit chamboulé, au lieu de vraiment faire face à une cata d'ici quelques dizaines d'années. 


Parlant écologie, il me semble pourtant que c'est «à la mode». Entre les entreprises écolo, les vêtements recyclés, les potagers urbains, le transport en commun, les articles écologiques... il y a matière à rassembler les gens. À LA, selon un autre reportage (je ne l'ai pas écouté, mais mon copain si... et je ne me souviens plus de où...), le taux de recyclage est de 80%, et le maire vise le 100%. Cela ne s'est pas fait sans heurt, il a fallu faire payer les gens qui utilisaient la poubelle, tout en donnant un incitatif à ceux qui utilisaient le recyclage. Le compost est bien implanté, et les agriculteurs du coins l'utilisent dans leurs plantations. Wow! Il y a eu de la grogne au départ, mais c'est finalement une belle réussite. Quand cet exemple s'étendra-t-il ailleurs dans le monde? Bref, vaut mieux, selon moi, changer petit à petit en bien, plutôt que de devoir faire un méga chamboulement de dernière minute!

En attendant de voir un peu de vert dans le sombre horizon gris,

Restez zen!

F.D.

To kill a vampirebird

Chers lecteur (je sais, je ne suis pas optimiste) et chicks,

En cette fin du mois de novembre, j'imagine que nombre d'entre vous cherche des idées cadeaux pour Papi / Mami / Tonton / Tata (je ne connais pas l'expression en vigueur au Québec, désolée). À part vous trouver une idée qui sort du commun (vu mon état maladif depuis quelques temps, je me suis demandée si mon cadeau ne pourrait pas être "chère famille, pour Noel, je serai votre cobaye de virus de saison : j' attrape tout et ne vous refile rien"), je m'arme à nouveau de mes éternels conseils lecturesques (néologisme oblige). Un titre me taraude d'ailleurs l'esprit, puisque je viens de finir le classique, mais divin Ne tirez pas sur l'oiseau moqueur de la romancière américaine (états-unienne pour les québécois) Harper Lee (1960). Quid de l'histoire ? Dans les années 1930, en Alabama, une petite fille, Scout, raconte un épisode de son enfance marquée par le procés d'un noir, Tom Robinson, accusé d'avoir violé une femme blanche. Ce dernier est défendu par Atticus, le père de Scout. Sur un fond de tensions ethniques, c'est un véritable récit d'enfance que nous livre Harper Lee, entre les jeux de la narratrice et son frère Jem, ses cours à l'école et son rôle de fille et de soeur dans la famille. Le regard d'enfant posé sur un univers d'adulte permet de dédramatiser une histoire tragique et se révèle très révélateur. Finalement, l'auteure nous propose un récit à une voix, mais avec deux (voir plus) lectures possibles, entre fiction et Histoire.

Et puis Novembre rime aussi avec sortie du dernier Twilight (en fait, ça ne rime pas, mais avec la licence poétique, on fait ce qu'on veut). Tu peux donc t'imaginer cher lecteur, que je vais une fois de plus plonger avec passion dans les salles obscures pour me délecter une fois encore des nouvelles incohérences de cette série. Peut- être posterai-je encore sur les nouvelles aventures de nos vampires préférés, ceux qui n'ont jamais entendu parler de Dracula, mais qui en vérité sont des végétariens qui brillent au soleil (des gnous phosphorescents en somme (qu'ils n'oublient pas l'écran total !)). Mais peut-être serai-je finalement séduite et partirai vivre à LA pour tenter de m'enfouir sous la toison cendrée de Robie (après bien sûr m'être tapée l'intégrale de sa filmographie, ce qui devrait prendre une petite journée). L'avenir seul nous le dira.
A propos de la foisonnante chevelure du sus-nommé, voilà l'attitude mode d'automne observée chez mes congénères par chez nous : un joli carré au dessus des épaules (ça c'est pour rattraper les minutes intellectuelles de mes posts).

Alors pour plus de vampires édentés (n'empêche, quand tout le cycle sera terminé, il faudra que je trouve de nouveaux sujets de polémiques peu risquées (peut-être Justin Bieber, s'il n'a pas déjà mué)) et de livres pour paresser sous la couette chauffée,

Restez branchés,

N.D.

dimanche 27 novembre 2011

De la Captatio benevolentiae au blogue

Cher lecteur, 

Afin d'en apprendre plus sur l'univers du blogue (blog!) (parce que l'histoire c'est bien, mais il faut aussi acquérir des connaissances connexes), j'ai décidé de lire divers trucs sur le sujet, puisque les cours portant sur les médias sociaux ne courent pas les rues. En me renseignant, j'ai donc découvert le livre «Les médias sociaux 101», de Michelle Blanc. Lecture qui m'a frappée.

En effet, après la première lecture, j'avais un je-ne-sais-trop quel sentiment d'étrangeté qui m'habitait. Avec la seconde lecture, j'ai mis le doigt dessus. L'auteure est excellente dans son domaine (enfin, je le suppose, basé sur les commentaires de diverses sources... et sur son taux horaire!), et elle le sait. Cela transpire dans son écriture. Bonne technique d'écriture ou non: un autre débat. Simplement, c'est la première fois où je constate qu'un auteur, pas dans la vie en général, mais dans son livre, se met vraiment en valeur. Est-ce l'influence de l'époque, du blogue (le livre de Mme Blanc est tiré du sien), d'autres choses? Est-ce que je suis juste passée à côté d'une foule d'autres livres où le même phénomène se produit? Je ne sais pas.

En tout cas, je vois mal M. Le Glay par exemple  dire dans ses ouvrages historiques qu'il est ze spécialiste de la Rome antique!

En attendant que la BAnQ reçoivent le deuxième livre de Mme Blanc (parce que même si certains passages me font sourciller... bah oui, je vais le lire),

Restez zen!

F.D.

De chocolat et d'amitié

Post-éclair!

J'aime le chocolat. J'aime les amis. Recevoir du chocolat de la part d'une amie (N.D.) grâce à une autre amie (F.G) qui revient de voyage... Joiiiiie!

Merci les chicks!

F.D.

lundi 21 novembre 2011

Risotto sans recette ou presque

Hummm

J'adore le risotto chaud que je viens de faire cuire! Et je suis bien trop paresseuse pour prendre la peine de lire une longue recette..

Voici donc en quelques étapes faciles de quoi improviser un risotto! Pour les quantités... bof... allez-y comme vous le sentez, en pensant que le riz sec double de grosseur environ à la ligne d'arrivée!


  1. Faire revenir du riz et des oignons dans du beurre et/ou de l'huile d'olive jusqu'à transparence
  2. Ajouter petit à petit du bouillon (poulet ou légume). Quand le riz a absorbé, on en rajoute d'autre jusqu'à ce qu'il soit bien moelleux!
  3. Retirer du feu, attendre deux minutes et mettre du parmesan (ou un autre fromage ayant à peu près la même texture... le cheddar par exemple) jusqu'à ce que le risotto soit rendu crémeux
  4. Ajouter des trucs (viande, légumes) que vous avez fait chauffer jusqu'à consistance désirée dans une poêle à côté.
  5. BOUFFER!!!!
Probablement que les recettes plus détaillées sont meilleures... mais moins simples!

Bon appétit et restez zen!

F.D.

mardi 15 novembre 2011

À quoi sert l'histoire?

Cher lecteur,

Choisir un programme universitaire n'est pas un choix facile. Entre passion et raison, il faut souvent faire un choix entre des cours menant vers un travail tout désigné à la sortie des études, ou un intérêt vif pour une matière qui n'a malheureusement pas de débouchés directs. Prenons par exemple le programme d'histoire (ou plutôt Études classiques et Études médiévales, par pur hasard!). Regardant mes perspectives de carrière dans le domaine, je dois avouer que ce n'est pas facile. Mais je ne regrette pas mon choix.

Il a fallu en fin de semaine partager ma passion pour ces programmes aux portes ouvertes de mon université. On voit dès le début la place qu'occupent ces programmes dans le coeur de la direction: au bout du couloir, en face des wc. Pas à côté du stand d'histoire, qui lui est plus stratégiquement placé, et ce, même si les deux programmes susmentionnés complètent fort avantageusement le programme d'histoire. Vous voulez travailler sur le Moyen Âge et ne connaissez pas la moindre déclinaison latine? Bonne chance pour trouver les sources! Par exemple, la merveilleuse F.G. doit travailler sur des textes latins pas encore édités... pratique dans ce cas 3 ans de latin! 

Revenons au stand. Malgré l'éloignement, plusieurs personnes passaient devant nous. Si quelques personnes venaient l'oeil vif, manifestement intéressés par les programmes (joie!), plusieurs sont passés devant nous sans un regard. Sans un regard, certes, j'aurais fait de même devant plusieurs stands qui ne m'intéressaient pas. Mais, passer devant un stand en affichant un mépris total (hein, ça existe! Études méédiévales??? C'est quoi ça, études classiques ahah?!), ça dénote un manque de respect total. Le pire je crois est venue d'une étudiante venant demander si le programme est facile. Facile? D'abord, on ne va pas à l'université pour se trouver un programme «facile», ensuite, c'est, je crois, un manque d'éducation, ou je ne sais trop, que de croire que l'histoire, ancienne ou moderne, est facile. Je ne peux pas parler pour histoire, mais je sais en revanche que les programmes d'Études Classiques et d'Études Médiévales sont tout sauf des programmes où «on se prend le beigne». Des heures de traductions latines, des travaux sérieux et longs à faire, des suites d'événements à apprendre... Facile, non, mais je suis sortie de mon bac avec une solide formation en recherche, écriture et communication. Et un esprit critique.

Ce qui m'amène au deuxième point. L'esprit critique. Faire des généralités avec l'histoire, certes. Tout le monde n'a pas envie de se taper de gros livres racontant en 48 volumes une partie de l'histoire du monde. Faire de nouvelles hypothèses, excellent, c'est ce qui fait avancer le savoir. Mais des émissions comme le «Panthéon des tordus» à Historia me fait sortir de mes gonds. Quel jugement de valeur, «tordus»! Surtout appuyés par des faits faux (César n'a pas tué Pompée, chers lecteurs. Et le violon n'existait pas dans l'Antiquité, donc Néron n'a pas pu en jouer!), des résumés simplistes, des analyses ne reposant pas sur de solides recherches. Il faut des historiens pour critiquer des émissions comme cela, ou des articles, livres... Tout ce qui est produit n'est pas de l'or (ou de l'histoire), et avoir une formation à la fois historique et critique permet de s'en rendre compte. 

Je vais terminer en citant deux passages que j'ai trouvés, l'un dans le Forum, l'autre dans la brochure des Études Classiques. Certes, ces supports ne sont pas fait pour critiquer les études universitaires et ne vont pas dire que l'histoire de sert à rien (esprit critique!), mais ils résument parfaitement ma pensée. 



Pierre Sormany revisite «Le métier de journaliste» 21 ans plus tard

«Vous donnez le cours Méthodes journalistiques au Certificat en journalisme de la FEP depuis 1979. L'enseignement du journalisme à l'université est-il utile?
P.S. Oui. L'instinct du bon journaliste, le style et le talent sont des choses qu'on ne transmet pas dans une salle de classe. Mais tout le reste, ça s'apprend. J'ai un grand plaisir à enseigner, et je mets un soin particulier à la correction des travaux.
Plusieurs pensent qu'on ne devrait pas former autant de journalistes quand on sait que le milieu est déjà saturé. Je réponds à cela que l'université n'est pas une fabrique de main-d'œuvre à la solde du marché. Je ne suis pas de ceux qui croient qu'on forme trop d'historiens, de sociologues, de spécialistes des études littéraires.
Il me semble que les habiletés requises en journalisme peuvent être utiles dans de multiples professions. De nos jours, cette capacité d'observer, de mettre en doute, de fouiller, de constituer des liens, de rédiger des synthèses est un atout considérable, que ce soit pour un analyste, un conseiller stratégique ou n'importe quel professionnel appelé à faire de la recherche.»
Promotion du Centre d'études classiques
«Les aptitudes développées lor de ces études, notamment l'esprit critique, permettent également de faire carrière dans tous les domaines où l'originalité et le raisonnement l'emportent sur les connaissances qu'il est possible d'acquérir par soi-même. C'est ainsi que nombre de diplômés trouvent un emploi au sein d'entreprises privées, toutes sphères confondues.»

Bref, l'histoire, une discipline du passé? Certes non! Veni, vidi, vici!
En faisant votre choix de programme pour l'an prochain...
Restez zen!
F.D.


lundi 7 novembre 2011

Les plans B

Lecteur montréalais, en ce temps de récession aussi bien financière que météréologique, rassure toi. Nous autres, français partageons ton sort. A l'heure du G20 (qui se déroule dans un emplacement politiquement stratégique (hum.. à Cannes quoi)), où nous nous serrons les coudes (et la ceinture), dehors, le temps n'est pas mieux. Pour tout te dire, on se caille sévère. En plus, restrictions budgétaires oblige, de nombreuses villes ont retardé les décos de Noel (d'accord, je suis parmi les premíères à m'étonner de voir les illuminations et autres représentations festives dés Septembre, mais un si brusque changement est bien étonnant).  En ce mauvais temps, traversé de nuages divers, on sort les plans B pour éviter la dépression. Cette fois, point de conseils bibliographiques (qui a dit "ouf"?), mais plutôt deux expériences testées et approuvées.

Devant le spectacle de la pluie tombant dehors, on prépare dans sa chaumière une bonne soupe. Halloween oblige, on a encore acheté une tonne de citrouille qui est en train de prendre toute la place dans le congélo. Pour régaler six personnes on fait dorer dans sa marmite de l'huile (d'olive bien sûr), un oignon émincé (c'est F.D. qui va être contente ! ), 250 g de lardons et 250 kg de pommes de terre (pelées et coupées en petits cubes). On y ajoute 1 à 2 kgs de citrouille pelée et coupée en cubes. On sale, poivre, épice (un chouia), puis on laisse cuire 10 min couvercle fermée. On rajoute 1 litre d'eau chaude, puis on mélange le tout. On laisse cuire couvercle fermée pendant 1h30. A la soupe !

Si on se trouve coincé sous la pluie, on file dans une salle de cinéma pour admirer le dernier film de Michel Hazanavicius avec Jean Dujardin et Bérénice Béjo, The Artist. Encouragée par la tonne de bonnes critiques reçues, j'ai été conquise par cette belle histoire en noir et blanc (et sans le son s'il vous plait) entre une vedette déchue du cinéma muet et la star montante du cinéma parlant. Un film qui provoque beaucoup d'émotions du rire à la larmichette. En plus, y a un chien mignon tout plein (je sens là l'argument décisif) !

Pour plus de plans b et de fins de semaines embrumées,

Restez branchés,

N.D.

samedi 5 novembre 2011

L'Amitié à distance


 On se dit toujours que l'amour n'est pas comme dans les films et que la distance est la principal cause de sa fin…..Cette petite chronique ne portera aucunement sur cette amour hollywoodien qui fait rêvé toutes les jeunes filles….Et non, ici, nous parlerons de l'AMITIÉ à distance….

Vous allez me dire, mais comment est-ce possible de se rencontrer et de garder des liens à distances….surtout en amitié…Vous seriez étonnés de voir que cela est beaucoup plus simple qu'il ne peut le paraître. En effet, je suis présentement en France pour des raisons scolaires et je me plais à croire que les quelques cartes postales ou courriels envoyées à mes amis de Montréal leur font plaisir et qu'ils ne se contentent pas de les prendre, les lire et les mettre dans un coin et ne plus y penser…..Pour ma part, je suis certain que j'ai UNE amie fidèle qui attend mes cartes pour les ajouter à son mur de Cartes postales (idée originalement venue de moi….)Il est vrai que je ne suis pas la personne la plus assidue sur les mails et les cartes…et que je pourrais faire un effort et y indiquer plus de de choses que quelques mots, mais il est tellement plus amusant de tout raconter de vive voix…

Vous allez me dire, mais ou est le rapport avec l'amitié à distance…des vacances ce ne sont que quelques jours dans l'année et non pas de mois…et bien voilà….

Au cours des dernières années, je dois avouer que j'ai su me faire différents amis à travers le monde et nous gardons principalement contact par Facebook (non mais qu'elle invention géniale quand on y repense!)….La principale est l'un des Chock'n chics…N. D. venue à Montréal pour une année afin d'y faire ses études supérieures, je l'ai rencontré grâce à F. D. et je dois avouer qu'aujourd'hui une année plus tard, une amitié nous lie…et alors que je suis en France, j'ai eut le grand plaisir d'aller lui rendre visite chez elle à Toulouse…et qu'elle m'a accueillit si gentiment que j'avais de la peine à les quitter elle et son mari….

Alors, dans le train quittant Toulouse pour rentrer à Paris, je me dit que j'ai bien de la chance d'avoir su garder contact et je me demande bien quand est-ce que je vais les revoir…à Paris….à Toulouse….ou encore à Montréal…je l'ignore, mais je crois que lorsque l'on se reverra ce sera dans la joie et le bonheur…. Pour la peine je profite de cette petite chronique pour les remercier de leur chaleureuse accueil et je leur dis à bientôt….en espérant que ce ne sera pas dans trop longtemps. 


Et lors de ces voyages, l'amitié peut arriver alors que l'on ne s'y attend même pas....en effet, alors que réside à la même adresse depuis 2 mois, je sympathise tout juste avec mon voisin....et tout a commencé autour d'une wii...est passé en coup de vent dans une gare pour finalement se continuer devant un MacBook....longue histoire....


F.G.

dimanche 30 octobre 2011

Bouh!

Cher lecteur,

Peut-être as-tu préparé ton costume d'Halloween pour demain. Fée, capitaine, monstre, vampire (on est encore dans la mode Twilight... donc vampire brillant?), québécois, zombie... Ou, peut-être pas.

Je ne veux pas parler de la non-tradition d'Halloween en Europe (enfin, je crois?) ici, mais plutôt de la non-Halloween au Québec.

Rappelons, il me semble, que cette fête était à la base la fête de Samhain, qui marquait le passage d'une année à l'autre. Un moment de passage donc, où la frontière entre vivants et morts était plus fine. Afin de ne pas se faire embêter par de malins esprits malins, les gens avaient l'habitude de se rendre terrifiant pour effrayer lesdits esprits. 

Ce n'est donc pas une fête religieuse (dans le sens d'une fête chrétienne, musulmane, juive...).

Pourtant, à mon primaire, dans une école gérée par des soeurs franciscaines, on avait le droit de se déguiser pour Halloween. C'était encore plus chouette, parce qu'on pouvait mettre autre chose que l'uniforme obligatoire! Mais j'ai appris que le fils d'une de mes amies n'avait pas le droit de se déguiser à sa garderie le 31 octobre, parce qu'il y avait trop d'enfants de différentes confessions.

Bref, tout ça pour en arriver à ce constat: pourquoi empêcher les enfants de fêter une fête qui est maintenant pour les enfants? Certes, c'est une fête païenne à la base... mais à la base (c'est comme Noël maintenant, où est le petit Jésus là-dedans?). Bref, ce post est plus une question, un embêtement qu'une vraie position. Mais j'aurais plus compris une réponse ` c'est bien trop compliqué de gérer des enfants avec un costume` que de parler de religion..

Enfin, en attendant vos bonbons,

Restez zen,

F.D.

mardi 25 octobre 2011

Tronche de pluie...

Lecteur aimé,

Laisse moi te narrer cette tranche de vie qui s'insère parfaitement dans l'étude comparative amorcée récemment. Mais si, rappelle toi ce post qui mettait en valeur la formidable ville de Montréal que je chantais sur un ton hautement subjectif. Je vais te faire le récit de l'attitude de mes congénères  lors d'un changement météorologique, j'ai nommé la pluie. 

J'avais remarqué que de nombreux québécois, enfin sur ceux rencontrés (ce qui anihile toute chance d'étude sociologique (enfin sérieuse)) juraient en une situation donnée : ce criss` de temps et cette criss`de pluie (tabarnak, si j'ose dire (désolée encore une fois pour l'accent Bac -2)). L'attitude des français du Sud est en ce point différente. N'allez pas vous imaginer une quelconque bravitude ici. Non. Malheureusement. Je viens récemment de faire l'expérience traumatisante d'une sortie de métro complètement bouchée. En pleine lecture de mon dernier polar, j'imaginais déjà le pire : "Meurtre à la sortie de métro"? "La petite fille qui aimait jouer avec les allumettes dans le métro" ? "Trafic de châtaignes à la station X" ? (ça c'était pour les enfants qui lisent ce blog). Que nenni. Je lisais la vérité dans le regard affolé des gens qui se bousculaient, s'amassaient devant ce spectacle abominable : la pluie. En me frayant un chemin parmi ces déplacements bovins, poussant celui-là, me faisant assommer par le sac d'une mamie et manquant de me faire crever un oeil par un parapluie ennemi je découvris rapidement le champ de bataille. De ça et de là erraient de pauvres gens en quête de l'abri providentiel (journal, poche plastique ou bout de parapluie de l'autre, à l'abri cet insouciant (mais quel frimeur!)). D'autres tentaient une percée plus stratégique courant, fuyant le danger que provoque l'obus d'une goutte de pluie (pardon, une grosse goutte de pluie). Ceux qui réussissaient à atteindre un endroit couvert s'organisaient déjà : on ne rapatrie pas encore les blessés, mais on se conseille. J'entendais déjà les paroles de ces survivants : "achetez un parapluie", ïls ne sont qu'à trois euros, une aubaine!", mais encore "ce présentateur météo, quel vaurien", "tout ça à cause de mon mari qui voulait que je sorte", "c'est la faute de sarko". Faute. Voilà, le mot était tombé. Ici, quand il pleut on ne jure pas à Dieu va. On accuse l'autre. Plus chrétien certes, mais plus perfide.

La morale de cette petite histoire ? On est drôlement mieux chez soi à lire Traffic de reliques d'Ellis Peters. Un Sherlock Holmes qui se déroule au Moyen Âge (ou Cadfael pour les initiés). Une aventure pleine de rebondissements, de gallois et d'anglais, de mystéres et, je l'espère de résolutions.

Alors pour plus de crimes dans la Ratp (pour ceux de la ratp, je vous annonce qu'ils sont en grève) , de "put.... quand la pluie va s'arrêter" ou encore de "dis donc l'automne est arrivé" (et son pendant "ah bon, toi aussi, t'as remarqué "?).

Restez branchés,

N.D.

lundi 24 octobre 2011

De fil en aiguille

Durant mon long séjour en France, un petit défit m'a été posé par mon très cher grand-père….TRICOTER une ÉCHARPE! Et oui, à 22 ans, j'avais déjà commencé à une lointaine époque le tricot, mais sans grand succès et mes écharpes n'étaient restés qu'à l'état d'ébauche avec deux ou trois rangs de terminés…et encore, pas très droits… Aujourd'hui, je me suis dit pourquoi pas? Aller, je vais tricoter une écharpe pour mon neveu ….et il pourra la porter durant des années en souvenir de sa tatie! Alors, le grand défi commença, je regarda ma grand-mère, lui demanda de la laine, deux aiguilles et boum! Le désastre pu commencer…non, non je rigole!

Il a tout d'abord fallu que j'apprend à faire les points à l'endroit et à l'envers….cela me prit au moins 3 jours à comprendre comment les commencer sans demander à ma très chère grand-mère! Ensuite, éviter de rajouter des mailles…et oui, commentant avec 35, je mère trouvais une fois avec 37…40….34….et à chaque fois ma grand-mère devait corriger….disons que le foulard de mon neveu ne sera pas très droit…mais bon. En plus, tout pour me compliquer la vie, je décida de le faire de deux couleurs différentes, je du alors apprendre à changer la pelotte de laine sur mon tricot: encore toute une étape…mais je dois avouer que je m'en sortais pas trop mal!


M'ayant tout d'abord mis au défi de le terminer en une semaine, je me rendu bien vite compte que cela me serait totalement impossible…et ce n'est pas faute de tricoter! surtout, qu'à peine ayant quitté ma grand -mère que je me mélangea dans mon tricot et que je me retrouva complètement bloquée….écrivant alors un courriel à N.D.(chez qui j'allais bientôt passer 2 jours) lui demandant si elle s'avait tricoter….afin qu'elle m'aide à démêler tout ca!

Pour mon plus grand bonheur, le tricot est une activité familiale! E t de ce fait, avec l'aide d'elle et de son mari, mon tricot avance!!!!! Un GROS MERCI à tous les deux! Et oui, de longues heures de tricot avec N. D et son mari…..je me rappellerais probablement toute ma vie, l'écoute de la série télévisée Pride and Prejudice (avec Colin Firth) en tricotant…durant plus ou moins 5 heures….et ma dernière soirée à Toulouse….tous les trois une tricot en main, sans un bruit, exception faite des aiguilles et de F.G. criant à l'aide! Et comment oublier deux SMS à N.D. de F. G. en quasi pleure du à une maille perdue en plein milieu du tricot et le voyant se défaire tranquillement mais surement……(MERCI N. D. et C.!!!!!!)

Il est vrai que se mettre au tricot peut paraître un peu étrange pour moi une jeune fille qui est à peu près doué pour une seule chose: la musique..mais je dois avouer que j'ai découvert une super activité reposante et (quelque peu stressante au début…), mais je me suis prise au jeu et alors que je magasinai une pelote de laine rose (flou!) pour mon futur bonnet, je n'ai pu résister à la tension d'acheter un catalogue avec un super plan pour faire un pull de la mort…ma prochaine oeuvre….

Aujourd'hui 3 semaines plus tard, mon foulard est officiellement TERMINÉ!!!!! et j'ai découvert une super activité relaxante (du moins lorsque l'on ne panique pas trop sur les noeuds!!!) et je me lance de nouveaux défis….entre deux livres de maîtrise…donc aller tous à vos aiguilles et TRICOTONS!!!!

Flo la collabo

jeudi 20 octobre 2011

La joie du fêta

Été 2008, stage en Grèce, à Argilos: révélation!

Super recette de fêta!

Super simple en plus!

Prendre des tranches de fêta, mettre dessus des oignons et tomates et poivrons et épices et huile d'olive. Dans un papier d'aluminium au four. Mettre le tout au fur jusqu'à ce que le fêta soit un peu coulant.

Déguster.

Avouez que c'est simple!!!!

Devinez ce que je mange demain...! :-)

Bonne bouffe

F.D.

mardi 18 octobre 2011

Je lève mon chapeau!

Alors qu'il y a quelques décennies le chapeau faisait partie intégrante des garde-robe féminines et masculines, cet accessoire a maintenant disparu, ou presque (il y a encore les casquettes et les tuques d'hiver!).

C'est à la fois triste et heureux. Triste parce que je trouve que le chapeau donne une élégance rare et que peu de gens le porte, heureux parce que quand je porte un chapeau maintenant ça me donne un style unique (ou presque).

Pour les garçons qui veulent retrouver leur masculinité d'antan, il y a à Montréal le renommé (à juste raison( magasin Henri Henri sur Sainte-Catherine. Il y a de tout, des tricornes aux chapeaux de safari. Malheureusement, il y a assez peu de choix pour dames. Mais, joie!, j'ai la tête assez grosse pour porter des chapeaux d'hommes!
Henri Henri




Pour les femmes qui cherchent un couvre-chef,  je n'y ai pas encore été, mais il y a la boutique Comme un chapeau, mais sur rendez-vous seulement. Sinon, pour un magasinage plus spontané, on peut aussi en trouver dans les grandes surfaces, comme La Baie ou Sears, on peut trouver des chapeaux abordables et jolis. J'en ai même acheté quelques uns chez Ardènes, qui ne semble pas valoir que 4$ au premier regard! Dans les friperies, on peut aussi trouver des chapeaux originaux et avec plus de cachet. Enfin, j'avais aussi trouvé mon haut-de-forme chez Cruella.

Ardènes
Sears
La Baie
Dernière option (et celle qui a remplis mes boîtes à chapeaux): aller fouiner du côté de grand-maman, de papa ou maman. Mes parents avaient une grande quantité de chapeau que je n'ai même pas souvenir d'avoir vu porter, sauf en photo. En échange d'une promesse de les rendre si besoin est, j'ai des chapeaux américains, autrichiens, français, irlandais.... et le style qui vient avec!

Parlant de style, non, il ne faut pas nécessairement porter un complet pour se mettre un chapeau sur la tête. Promis, un chapeau melon est vraiment passe-partout! Portez votre chapeau avec des jeans, des jupes, des couleurs ou du noir.... bref, essayez, ça vaut la peine, et c'est tellement classe!

Le seul problème: des chapeaux ça prend plus de place que des chaussure!

Restez zen et chapeautés,

F.D.

lundi 10 octobre 2011

Chroniques et collaboration...

Salut à vous lecteur et chicks,

Aujourd'hui, je ferai cas de ma lecture en cours : Les Chroniques de San Francisco. Après avoir tourné autour de la table de la librairie où il trônait, j'ai finalement cédé à l'achat et ne le regrette pas. L'auteur, américain, Armistead Maupin, nous plonge dans le San Francisco des années post révolution hippie. Nous suivons les pas des locataires de la pension gérée par Anna Madrigal, en particulier les pas de Mary-Ann Singleton - nouvelle arrivée dans la ville californienne, en quête d'aventures. Ce qui bien sûr ne manque pas d'arriver. Le ton traduit bien l'ambiance libérée qui règne encore, malgré la fin d'une ère. En somme, une lecture agréable et une petite ballade dans les quartiers d'une ville mythique.

Pour en venir avec le deuxième sujet de mon titre, parlons maintenant de collaboration. Nous avons débattu largement (et intellectuellement) de nos différences patriotiques (en gros, chez vous c'est la joie, chez nous c'est le chocolat (et comme le veut l'adage : pas de bras,  pas de chocolat (mais je m'égare))). Eh bien, une journaliste française et une journaliste québécoise ont trouvé un terrain d'entente et ont fait paraitre un petit livre qui met en évidence les dérives sexuelles à l'encontre des femmes françaises ! 

Sinon, ici le temps n'est pas encore à la fourrure, mais on y vient on y vient !

Alors pour plus de lectures de rentrée et de nouvelles de l'été,

Restez branchés,

N.D.

dimanche 9 octobre 2011

Des manchons de fourrure

Allo les Chicks!

As-tu dans ta cave des trucs de grand-mère dont tu ne peux te débarrasser parce que ben, valeur sentimentale + valeur «monétaire» = à garder sous peine de passer au scalpel de maman? 

Par exemple, ma défunte grand-maman, paix à son âme, m'a laissé un manteau de fourrure (trop petit) et un manchon de fourrure toujours. Depuis mes seize ans, ils trainent tous deux dans le sous-sol; le seul changement étant qu'ils ont déménagé d'un sous-sol à l'autre cet été. Je n'achèterais pas de la fourrure neuve, mais j'avoue que voir d'aussi belles peaux prendre la poussière m'attristent un peu...

Heureusement, j'ai vu dans les magasines de cette saison que les manchons et la fourrure en général reviennent à la mode!!  Par exemple, dans le défilé de Barilà à la Semaine de la Mode 2011. Chouette!! Je vais donc sortir mon manchon à la saison froide et passer pour une fashionista avertie! 
Barilà

Barilà


Pour le manteau, il faudra que je le recycle, parce qu'il est bien trop gros et quand même trop petit. Sauf pour LA journée de l'hiver à -40 degrés... il ne me sert à rien. Heureusement, on peut relooker de la vieille fourrure, par exemple chez Harricana... et c'est ça, je n'ai encore trouvée personne d'autre. Enfin bref, quand j'en aurai les moyens, j'aimerais beaucoup donner une seconde vie à cette antiquité à poils!

Néanmoins, j'espère que l'automne sera clément et que je n'aurai pas besoin des trucs de grand-maman avant un bon mois!

En profitant du merveilleux été indien au Québec,

Restez zen

F.D.

mercredi 28 septembre 2011

Crisse de québécois...

Je tiens à prévenir le lecteur que ce post est au second degré (bon, je concède, parfois au degré 1.5) et je tiens à rendre hommage à F.D., véritable québécoise (et puis à moitié à F.G., parce qu'il faut pas déconner, elle est à demi-française quand même)

En réaction au post hautement outrageux de F.D. sur certains français, je tiens à réhabiliter les choses et dans un esprit d'équité rétablir l'équilibre entre nos deux nations. Un ptit coup de gueule en somme contre nos cousins. Déjà, dés le passage de la frontière, ça commence. On nous accueille avec un "bonjour, ça va bien?". On entend d'ailleurs partout cette expression "ça va bien" : au supermarché, à l'école, dans la rue. Et puis, ça continue avec les sourires, les remarques gentilles, les propositions d'aide dés la carte sortie. Pour l'ex -parisienne que je suis, ce fut un peu déroutant. Habituée aux agressions routières - attaques de personnes âgées par coup de canne (oui, ce fut bien moi qui fut attaquée (oui, par une mamie (oui, c'est la honte ))),  insultes dans la rue ou encore  quasi-écrasage par chauffard surexcité -, j'ai été fortement perturbée par ces manifestations de gentillesse. On n'est jamais à l'abri d'un chauffeur de bus qui claironne "bonjour" à 9h du matin. D'abord, comment sait-il que ma journée sera bonne ? En plus, une telle remarque risque de me mettre en joie et donc d'embellir ma journée. Et puis les autochtones sont vraiment bizarres. Dés qu'il fait un peu chaud : au placard les pulls et les manteaux!! Heureusement, j'avais mon petit col de fourrure (non, je déconne, j'avais un manteau assez léger pour l'hiver (oups, je viens de casser un mythe, ce qui n'est pas mon but ici désolée)). Mais le pire dans tout ça, c'est que les filles sortent de chez elle en débardeur et  en microscopique short et qu'il ne se passe absolument rien. Pas un sifflet. Pas un "mamzelle, t'es trooop bonne". Nada. Niet. Bon peut-être un regard, mais très discret.

 Non, mais en fait, le problème, c'est pas que les gens, c'est aussi le pays. Imaginez-vous des grands espaces verts, même en ville. A Montréal, il y a même une montagne pour que les gens puissent faire du vélo, du jogging. Bref, se détendre. Pour une "travailler plus pour gagner plus", c'est étonnant. En plus, quand les gens travaillent c'est efficace. J'entends par là, pas une petite grève, pas une petite manifestation. Pour quelqu'un qui vient d'un pays où la grève est une tradition annuelle (voire mensuelle), c'est un peu étonnant. Chez nous, la grève est un peu à l'image de la fête de la Musique : il fait beau, il fait chaud, alors on sort dans la rue pour chanter, se retrouver entre amis et même faire griller une saucisse. Faudrait peut-être penser à l'inscrire dans le calendrier ("Sainte patronne des grévistes, priez pour nous" (alors certes, on peut se demander en quoi ce fait est un avantage social, mais ce serait perdre le but de la légèreté de ce post)). Le problème avec cette attitude c'est qu'on s'y habitue. Tout qui fonctionne, même lorsqu'il y a pas mal de neige, ça fait plaisir sur une courte durée. Mais qui nous soutient psychologiquement quand on change de pays et qu'on entend sitôt arrivé dans l'aéroport "en raison d'un mouvement social, vous êtes bloqués ici ad viternam. Et ne nous demandez pas de coupons pour le sandwich, on n'en a pas" ?


Mais le pire avec le Québec, c'est quand vous êtes loin. Là, par exemple, je trie mes photos et je me rappelle tous ces moments passés avec des amis géniaux, de tout horizon. Je me rappelle "ah, à la même époque, j'allais ramasser des pommes avec mes chick's et puis on préparait Halloween" (oui, car l'époque avant qu'il neige et que ce soit "la marde blanche" est un temps béni rempli de fêtes et de décorations). Doux souvenirs qui transportent mon esprit, alors que j'entends les engueulades journalières de mes voisins à propos des poubelles de Micheline qui entrave sur le territoire de Germain (anonymat oblige).

Bref, lecteur, si tu n'aimes pas les gens avenants, si tu détestes la gentillesse, si tu es effrayé des grands espaces et que tu entretiens une haine viscérale pour le sirop d'érable, les écureuils, la simplicité ou encore la neige, le Québec n'est pas fait pour toi.

La morale du jour ? Ils sont fous ces québécois.

Pour plus de souvenirs enneigés et d'envie d'y retourner;

Restez branchés,

N.D.

samedi 24 septembre 2011

Les «ostis de Françâ»

Je dédie ce message à N.D. qui saura, je l'espère, que c'est pour la faire rire et que je ne généralise pas à tous les Français en échange!

Mercredi soir, après mon cours, crevée, j'embarque dans le bus, mes écouteurs sur mes oreilles, dans l'espoir d'un retour tranquille à écouter Adèle. Peine perdue. À peine suis-je installée à l'arrière du bus qu'une bande de jeunes Français débarque et s'installe à côté de moi. Comment dirais-je? Ma tranquillité fut troublée et à cause de l'augmentation considérable des décibels, j'ai juste arrêtée ma musique au lieu de mettre le son au max. Ce qui m'a toutefois permis de me délasser autrement, en écoutant la conversation (bah, quand on gueule autant, faut pas s'étonner que le reste du bus soit au courant des problèmes persos hein!?).

Avant de les voir (les = trois filles et deux gars), j'avais évidemment entendu l'accent. Pas du sud de la France (me suis-je dis en comparant avec l'accent de N.D.). D'une manière plus ou moins subtile, j'ai commencé à détailler le look du groupe. Bien sincèrement, deux des filles, avec leur nonchalance/air hautain/ super bien fringuées et manucurées jusqu'au bout des ongles sans toutefois en faire trop/ un peu avachies mais pas trop... même sans leur accent, j'aurais pu deviner qu'elles n'étaient pas québécoises. Les gars avaient un petit look français un peu chiant aussi. Du HEC en plus. (Citation d'un ami Français: déjà étudiants français en échange c'est chiant, mais au HEC en plus, c'est la cote au-dessus!)

Après avoir chialé sur un prof, des étudiants, les cours (ah oui, mais comme ils ne sont pas comptés, franchement, on ne va pas se faire chier et on va prendre des cours plus chouette que comptabilité!)... ils ont sorti la phrase qui m'a fait rire.

Quelque chose comme: « Ouais là, je ne comprends pas, les gens aujourd'hui [n.d.l. il faisait super beau et super chaud pour septembre] étaient en short et avec des chapeaux de paille. On est quand même en septembre, faut pas exagérer. Regarde-moi: j'ai déjà mon manteau et j'ai même un petit col de fourrure.»

Riez, riez des Québécois chers cousins du Vieux-Continent. Mais quand l'hiver arrive, qu'il fait «ben fret» pendant «ben ben longtemps», on est content d'avoir sorti nos manteaux et nos bottes le plus tard possible et d'avoir profité à fond du soleil! 

Bref, si je n'ai pas eu la tranquillité voulue cette soirée-là, mon trajet fut divertissant! 

Aux étudiants en échange, je sais que tous ne sont pas pareils! Venez au Québec, on aime les étrangers!

En attendant l'hiver (le vrai),

Restez zen!

F.D.

De la tomate à la conserve

Cher lecteur, ne reculant devant rien (par exemple une bactérie tueuse) et effectuant un retour au «fait-maison», nous avons passé un après-midi (et la soirée aussi, il faut le dire, le cannage ne se fait pas en criant tomate!) à faire des conserves.

Première étape: achat de tomates (16$ pour deux immenses sacs, merci Sami Fruit) et de pots Mason (11$ pour 12 pots). C'est dans ces moments qu'il est bon de pouvoir emprunter une voiture!

Deuxième étape: couper l'ail et les oignons (snif) et.... faire blanchir/éplucher/couper lesdites tomates. Comment dire... à la fin, y'en avait marre!!!!

Troisième étape: Faire mijoter le tout pour faire une bonne sauce tomate, en rajoutant des fines herbes et d'autres épices. Après quelques ajustements, ça a été bon!

Quatrième étape: bouffer des pâtes avec du vin entre amis et amoureux. Parce que faire de la sauce c'est bien, mais à la longue, on a FAIM!!!!!

Cinquième étape: nettoyer les pots et faire le cannage. Il nous manque un peu d'expérience. Après une brûlure et un pot manqué, néanmoins, nous avons réussi à faire quatre pots! Le reste est en cours de...

Bon, ça prends du temps, je ne suis pas certaine qu'en temps ce soit plus économique qu'aller acheter un pot en épicerie, mais c'est tellement chouette de cuisiner avec une amie et d'avoir de la bouffe faite soi-même!

De retour la semaine prochaine avec les pommes!!!

F.D. et A.D.

Les sacs presque vides

A.D. au découpage



La sauce mijotante

Les tomates blanchies à peler

A.D. au fourneau

A.D. rectifiant l'assaisonnement

Presque prêt!!

Ouf, la sauce est terminée!

Ça canne!