samedi 24 septembre 2011

Les «ostis de Françâ»

Je dédie ce message à N.D. qui saura, je l'espère, que c'est pour la faire rire et que je ne généralise pas à tous les Français en échange!

Mercredi soir, après mon cours, crevée, j'embarque dans le bus, mes écouteurs sur mes oreilles, dans l'espoir d'un retour tranquille à écouter Adèle. Peine perdue. À peine suis-je installée à l'arrière du bus qu'une bande de jeunes Français débarque et s'installe à côté de moi. Comment dirais-je? Ma tranquillité fut troublée et à cause de l'augmentation considérable des décibels, j'ai juste arrêtée ma musique au lieu de mettre le son au max. Ce qui m'a toutefois permis de me délasser autrement, en écoutant la conversation (bah, quand on gueule autant, faut pas s'étonner que le reste du bus soit au courant des problèmes persos hein!?).

Avant de les voir (les = trois filles et deux gars), j'avais évidemment entendu l'accent. Pas du sud de la France (me suis-je dis en comparant avec l'accent de N.D.). D'une manière plus ou moins subtile, j'ai commencé à détailler le look du groupe. Bien sincèrement, deux des filles, avec leur nonchalance/air hautain/ super bien fringuées et manucurées jusqu'au bout des ongles sans toutefois en faire trop/ un peu avachies mais pas trop... même sans leur accent, j'aurais pu deviner qu'elles n'étaient pas québécoises. Les gars avaient un petit look français un peu chiant aussi. Du HEC en plus. (Citation d'un ami Français: déjà étudiants français en échange c'est chiant, mais au HEC en plus, c'est la cote au-dessus!)

Après avoir chialé sur un prof, des étudiants, les cours (ah oui, mais comme ils ne sont pas comptés, franchement, on ne va pas se faire chier et on va prendre des cours plus chouette que comptabilité!)... ils ont sorti la phrase qui m'a fait rire.

Quelque chose comme: « Ouais là, je ne comprends pas, les gens aujourd'hui [n.d.l. il faisait super beau et super chaud pour septembre] étaient en short et avec des chapeaux de paille. On est quand même en septembre, faut pas exagérer. Regarde-moi: j'ai déjà mon manteau et j'ai même un petit col de fourrure.»

Riez, riez des Québécois chers cousins du Vieux-Continent. Mais quand l'hiver arrive, qu'il fait «ben fret» pendant «ben ben longtemps», on est content d'avoir sorti nos manteaux et nos bottes le plus tard possible et d'avoir profité à fond du soleil! 

Bref, si je n'ai pas eu la tranquillité voulue cette soirée-là, mon trajet fut divertissant! 

Aux étudiants en échange, je sais que tous ne sont pas pareils! Venez au Québec, on aime les étrangers!

En attendant l'hiver (le vrai),

Restez zen!

F.D.

1 commentaire:

  1. Il faut changer ce "ostie de français" par un "ostie de parisiens" !! J'avoue que je reconnais un bon nombre de compatriotes à travers ce portrait :)Je me sens pas trop visée par l'accoutrement parce que j'ai tenu l'hiver avec le manteau que je porte en france (même pas une vraie doudoune (mais bon, un vrai pull en dessous)) !
    N.D.

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