dimanche 30 octobre 2011

Bouh!

Cher lecteur,

Peut-être as-tu préparé ton costume d'Halloween pour demain. Fée, capitaine, monstre, vampire (on est encore dans la mode Twilight... donc vampire brillant?), québécois, zombie... Ou, peut-être pas.

Je ne veux pas parler de la non-tradition d'Halloween en Europe (enfin, je crois?) ici, mais plutôt de la non-Halloween au Québec.

Rappelons, il me semble, que cette fête était à la base la fête de Samhain, qui marquait le passage d'une année à l'autre. Un moment de passage donc, où la frontière entre vivants et morts était plus fine. Afin de ne pas se faire embêter par de malins esprits malins, les gens avaient l'habitude de se rendre terrifiant pour effrayer lesdits esprits. 

Ce n'est donc pas une fête religieuse (dans le sens d'une fête chrétienne, musulmane, juive...).

Pourtant, à mon primaire, dans une école gérée par des soeurs franciscaines, on avait le droit de se déguiser pour Halloween. C'était encore plus chouette, parce qu'on pouvait mettre autre chose que l'uniforme obligatoire! Mais j'ai appris que le fils d'une de mes amies n'avait pas le droit de se déguiser à sa garderie le 31 octobre, parce qu'il y avait trop d'enfants de différentes confessions.

Bref, tout ça pour en arriver à ce constat: pourquoi empêcher les enfants de fêter une fête qui est maintenant pour les enfants? Certes, c'est une fête païenne à la base... mais à la base (c'est comme Noël maintenant, où est le petit Jésus là-dedans?). Bref, ce post est plus une question, un embêtement qu'une vraie position. Mais j'aurais plus compris une réponse ` c'est bien trop compliqué de gérer des enfants avec un costume` que de parler de religion..

Enfin, en attendant vos bonbons,

Restez zen,

F.D.

mardi 25 octobre 2011

Tronche de pluie...

Lecteur aimé,

Laisse moi te narrer cette tranche de vie qui s'insère parfaitement dans l'étude comparative amorcée récemment. Mais si, rappelle toi ce post qui mettait en valeur la formidable ville de Montréal que je chantais sur un ton hautement subjectif. Je vais te faire le récit de l'attitude de mes congénères  lors d'un changement météorologique, j'ai nommé la pluie. 

J'avais remarqué que de nombreux québécois, enfin sur ceux rencontrés (ce qui anihile toute chance d'étude sociologique (enfin sérieuse)) juraient en une situation donnée : ce criss` de temps et cette criss`de pluie (tabarnak, si j'ose dire (désolée encore une fois pour l'accent Bac -2)). L'attitude des français du Sud est en ce point différente. N'allez pas vous imaginer une quelconque bravitude ici. Non. Malheureusement. Je viens récemment de faire l'expérience traumatisante d'une sortie de métro complètement bouchée. En pleine lecture de mon dernier polar, j'imaginais déjà le pire : "Meurtre à la sortie de métro"? "La petite fille qui aimait jouer avec les allumettes dans le métro" ? "Trafic de châtaignes à la station X" ? (ça c'était pour les enfants qui lisent ce blog). Que nenni. Je lisais la vérité dans le regard affolé des gens qui se bousculaient, s'amassaient devant ce spectacle abominable : la pluie. En me frayant un chemin parmi ces déplacements bovins, poussant celui-là, me faisant assommer par le sac d'une mamie et manquant de me faire crever un oeil par un parapluie ennemi je découvris rapidement le champ de bataille. De ça et de là erraient de pauvres gens en quête de l'abri providentiel (journal, poche plastique ou bout de parapluie de l'autre, à l'abri cet insouciant (mais quel frimeur!)). D'autres tentaient une percée plus stratégique courant, fuyant le danger que provoque l'obus d'une goutte de pluie (pardon, une grosse goutte de pluie). Ceux qui réussissaient à atteindre un endroit couvert s'organisaient déjà : on ne rapatrie pas encore les blessés, mais on se conseille. J'entendais déjà les paroles de ces survivants : "achetez un parapluie", ïls ne sont qu'à trois euros, une aubaine!", mais encore "ce présentateur météo, quel vaurien", "tout ça à cause de mon mari qui voulait que je sorte", "c'est la faute de sarko". Faute. Voilà, le mot était tombé. Ici, quand il pleut on ne jure pas à Dieu va. On accuse l'autre. Plus chrétien certes, mais plus perfide.

La morale de cette petite histoire ? On est drôlement mieux chez soi à lire Traffic de reliques d'Ellis Peters. Un Sherlock Holmes qui se déroule au Moyen Âge (ou Cadfael pour les initiés). Une aventure pleine de rebondissements, de gallois et d'anglais, de mystéres et, je l'espère de résolutions.

Alors pour plus de crimes dans la Ratp (pour ceux de la ratp, je vous annonce qu'ils sont en grève) , de "put.... quand la pluie va s'arrêter" ou encore de "dis donc l'automne est arrivé" (et son pendant "ah bon, toi aussi, t'as remarqué "?).

Restez branchés,

N.D.

lundi 24 octobre 2011

De fil en aiguille

Durant mon long séjour en France, un petit défit m'a été posé par mon très cher grand-père….TRICOTER une ÉCHARPE! Et oui, à 22 ans, j'avais déjà commencé à une lointaine époque le tricot, mais sans grand succès et mes écharpes n'étaient restés qu'à l'état d'ébauche avec deux ou trois rangs de terminés…et encore, pas très droits… Aujourd'hui, je me suis dit pourquoi pas? Aller, je vais tricoter une écharpe pour mon neveu ….et il pourra la porter durant des années en souvenir de sa tatie! Alors, le grand défi commença, je regarda ma grand-mère, lui demanda de la laine, deux aiguilles et boum! Le désastre pu commencer…non, non je rigole!

Il a tout d'abord fallu que j'apprend à faire les points à l'endroit et à l'envers….cela me prit au moins 3 jours à comprendre comment les commencer sans demander à ma très chère grand-mère! Ensuite, éviter de rajouter des mailles…et oui, commentant avec 35, je mère trouvais une fois avec 37…40….34….et à chaque fois ma grand-mère devait corriger….disons que le foulard de mon neveu ne sera pas très droit…mais bon. En plus, tout pour me compliquer la vie, je décida de le faire de deux couleurs différentes, je du alors apprendre à changer la pelotte de laine sur mon tricot: encore toute une étape…mais je dois avouer que je m'en sortais pas trop mal!


M'ayant tout d'abord mis au défi de le terminer en une semaine, je me rendu bien vite compte que cela me serait totalement impossible…et ce n'est pas faute de tricoter! surtout, qu'à peine ayant quitté ma grand -mère que je me mélangea dans mon tricot et que je me retrouva complètement bloquée….écrivant alors un courriel à N.D.(chez qui j'allais bientôt passer 2 jours) lui demandant si elle s'avait tricoter….afin qu'elle m'aide à démêler tout ca!

Pour mon plus grand bonheur, le tricot est une activité familiale! E t de ce fait, avec l'aide d'elle et de son mari, mon tricot avance!!!!! Un GROS MERCI à tous les deux! Et oui, de longues heures de tricot avec N. D et son mari…..je me rappellerais probablement toute ma vie, l'écoute de la série télévisée Pride and Prejudice (avec Colin Firth) en tricotant…durant plus ou moins 5 heures….et ma dernière soirée à Toulouse….tous les trois une tricot en main, sans un bruit, exception faite des aiguilles et de F.G. criant à l'aide! Et comment oublier deux SMS à N.D. de F. G. en quasi pleure du à une maille perdue en plein milieu du tricot et le voyant se défaire tranquillement mais surement……(MERCI N. D. et C.!!!!!!)

Il est vrai que se mettre au tricot peut paraître un peu étrange pour moi une jeune fille qui est à peu près doué pour une seule chose: la musique..mais je dois avouer que j'ai découvert une super activité reposante et (quelque peu stressante au début…), mais je me suis prise au jeu et alors que je magasinai une pelote de laine rose (flou!) pour mon futur bonnet, je n'ai pu résister à la tension d'acheter un catalogue avec un super plan pour faire un pull de la mort…ma prochaine oeuvre….

Aujourd'hui 3 semaines plus tard, mon foulard est officiellement TERMINÉ!!!!! et j'ai découvert une super activité relaxante (du moins lorsque l'on ne panique pas trop sur les noeuds!!!) et je me lance de nouveaux défis….entre deux livres de maîtrise…donc aller tous à vos aiguilles et TRICOTONS!!!!

Flo la collabo

jeudi 20 octobre 2011

La joie du fêta

Été 2008, stage en Grèce, à Argilos: révélation!

Super recette de fêta!

Super simple en plus!

Prendre des tranches de fêta, mettre dessus des oignons et tomates et poivrons et épices et huile d'olive. Dans un papier d'aluminium au four. Mettre le tout au fur jusqu'à ce que le fêta soit un peu coulant.

Déguster.

Avouez que c'est simple!!!!

Devinez ce que je mange demain...! :-)

Bonne bouffe

F.D.

mardi 18 octobre 2011

Je lève mon chapeau!

Alors qu'il y a quelques décennies le chapeau faisait partie intégrante des garde-robe féminines et masculines, cet accessoire a maintenant disparu, ou presque (il y a encore les casquettes et les tuques d'hiver!).

C'est à la fois triste et heureux. Triste parce que je trouve que le chapeau donne une élégance rare et que peu de gens le porte, heureux parce que quand je porte un chapeau maintenant ça me donne un style unique (ou presque).

Pour les garçons qui veulent retrouver leur masculinité d'antan, il y a à Montréal le renommé (à juste raison( magasin Henri Henri sur Sainte-Catherine. Il y a de tout, des tricornes aux chapeaux de safari. Malheureusement, il y a assez peu de choix pour dames. Mais, joie!, j'ai la tête assez grosse pour porter des chapeaux d'hommes!
Henri Henri




Pour les femmes qui cherchent un couvre-chef,  je n'y ai pas encore été, mais il y a la boutique Comme un chapeau, mais sur rendez-vous seulement. Sinon, pour un magasinage plus spontané, on peut aussi en trouver dans les grandes surfaces, comme La Baie ou Sears, on peut trouver des chapeaux abordables et jolis. J'en ai même acheté quelques uns chez Ardènes, qui ne semble pas valoir que 4$ au premier regard! Dans les friperies, on peut aussi trouver des chapeaux originaux et avec plus de cachet. Enfin, j'avais aussi trouvé mon haut-de-forme chez Cruella.

Ardènes
Sears
La Baie
Dernière option (et celle qui a remplis mes boîtes à chapeaux): aller fouiner du côté de grand-maman, de papa ou maman. Mes parents avaient une grande quantité de chapeau que je n'ai même pas souvenir d'avoir vu porter, sauf en photo. En échange d'une promesse de les rendre si besoin est, j'ai des chapeaux américains, autrichiens, français, irlandais.... et le style qui vient avec!

Parlant de style, non, il ne faut pas nécessairement porter un complet pour se mettre un chapeau sur la tête. Promis, un chapeau melon est vraiment passe-partout! Portez votre chapeau avec des jeans, des jupes, des couleurs ou du noir.... bref, essayez, ça vaut la peine, et c'est tellement classe!

Le seul problème: des chapeaux ça prend plus de place que des chaussure!

Restez zen et chapeautés,

F.D.

lundi 10 octobre 2011

Chroniques et collaboration...

Salut à vous lecteur et chicks,

Aujourd'hui, je ferai cas de ma lecture en cours : Les Chroniques de San Francisco. Après avoir tourné autour de la table de la librairie où il trônait, j'ai finalement cédé à l'achat et ne le regrette pas. L'auteur, américain, Armistead Maupin, nous plonge dans le San Francisco des années post révolution hippie. Nous suivons les pas des locataires de la pension gérée par Anna Madrigal, en particulier les pas de Mary-Ann Singleton - nouvelle arrivée dans la ville californienne, en quête d'aventures. Ce qui bien sûr ne manque pas d'arriver. Le ton traduit bien l'ambiance libérée qui règne encore, malgré la fin d'une ère. En somme, une lecture agréable et une petite ballade dans les quartiers d'une ville mythique.

Pour en venir avec le deuxième sujet de mon titre, parlons maintenant de collaboration. Nous avons débattu largement (et intellectuellement) de nos différences patriotiques (en gros, chez vous c'est la joie, chez nous c'est le chocolat (et comme le veut l'adage : pas de bras,  pas de chocolat (mais je m'égare))). Eh bien, une journaliste française et une journaliste québécoise ont trouvé un terrain d'entente et ont fait paraitre un petit livre qui met en évidence les dérives sexuelles à l'encontre des femmes françaises ! 

Sinon, ici le temps n'est pas encore à la fourrure, mais on y vient on y vient !

Alors pour plus de lectures de rentrée et de nouvelles de l'été,

Restez branchés,

N.D.

dimanche 9 octobre 2011

Des manchons de fourrure

Allo les Chicks!

As-tu dans ta cave des trucs de grand-mère dont tu ne peux te débarrasser parce que ben, valeur sentimentale + valeur «monétaire» = à garder sous peine de passer au scalpel de maman? 

Par exemple, ma défunte grand-maman, paix à son âme, m'a laissé un manteau de fourrure (trop petit) et un manchon de fourrure toujours. Depuis mes seize ans, ils trainent tous deux dans le sous-sol; le seul changement étant qu'ils ont déménagé d'un sous-sol à l'autre cet été. Je n'achèterais pas de la fourrure neuve, mais j'avoue que voir d'aussi belles peaux prendre la poussière m'attristent un peu...

Heureusement, j'ai vu dans les magasines de cette saison que les manchons et la fourrure en général reviennent à la mode!!  Par exemple, dans le défilé de Barilà à la Semaine de la Mode 2011. Chouette!! Je vais donc sortir mon manchon à la saison froide et passer pour une fashionista avertie! 
Barilà

Barilà


Pour le manteau, il faudra que je le recycle, parce qu'il est bien trop gros et quand même trop petit. Sauf pour LA journée de l'hiver à -40 degrés... il ne me sert à rien. Heureusement, on peut relooker de la vieille fourrure, par exemple chez Harricana... et c'est ça, je n'ai encore trouvée personne d'autre. Enfin bref, quand j'en aurai les moyens, j'aimerais beaucoup donner une seconde vie à cette antiquité à poils!

Néanmoins, j'espère que l'automne sera clément et que je n'aurai pas besoin des trucs de grand-maman avant un bon mois!

En profitant du merveilleux été indien au Québec,

Restez zen

F.D.