mardi 29 novembre 2011

Glee!

Voilà, c'est fait!


Cédant envers et contre tout, comme N.D. m'avait tellement parlé de cette émission, j'ai demandé à une amie de me prêter la première saison de Glee, que je viens tout juste de finir (parce qu'entre-temps le copain est revenu de voyage, et qu'il préfère Big Bang Theory à Glee...!).

Alors pour ceux (hum, hum...) ou plutôt celles qui n'ont pas vu cette série (comme moi il y a quelques mois, y'a pas de honte à avoir... hein?), lancez-vous. Parce qu'entre les stéréotypes poussés à bout (ah, les joueurs de football, les pompom girls, les losers... la vie au secondaire quoi!) et les personnages caricaturaux mais teeellement drôles (Sue Sylvester et sa variation vestimentaire sur un même thème), on découvre petit à petit qu'il y a quand même de la substance sous la suite de chansons. On aborde surtout le thème de la différence (un handicap physique ou mental, la grossesse non voulue, l'homosexualité...), thèmes certes qu'on peut retrouver ailleurs, mais qui ont ici une petite touche magique... ou musicale. Et les personnages ont tous du caractère (sauf peut-être Brittany...) et ils n'ont pas peur, ou apprennent à ne pas avoir peur de s'affirmer. Yay!

J'avoue avoir certaines difficultés avec les comédies musicales, j'appréhendais donc une série musicale. Mais la plupart du temps, les chansons et chorégraphies sont chouettes, et si je ne les aime pas, bonus du DVD, je saute! 

Bref... j'attend de voir ma copine pour qu'elle me prête le coffret de la deuxième saison. Il faut juste que je trouve du temps pour l'écouter!

En attendant, en cette triste journée pluvieuse, chantez et

Restez zen!

F.D.

lundi 28 novembre 2011

Mes trouvailles sur les interwebs: le yodel

Attention attention, grosse dose d'helvétisme à l'horizon!

Mes chers lecteurs soyons fiers de nos origines! (boom, phrase coup de poing)

En tant que suissesse de pure sang il m'arrive bien souvent, croyez-le ou non, d'essuyer certains quolibets de la part de mes amis (voir co-bloggeuses) franco-québécois (OvOmAltIne, BOOONNjour, pour ne viser personne en particulier). 

Mais pourquoi donc me demanderez-vous? Il suffit, pour s'en convaincre, de se promener dans l'aéroport de Zurich et dans son petit métro. Oui, n'ayons pas peur des mots, la Suisse se présente elle même comme un paradis fiscal peuplé d'imbéciles lents et un peu simplets, qui passent leur vies à traire leur vaches tout en bourrant leur matelas de billets de banque en machouillant une paquerette d'un air faussement rêveur (qui est en fait simplet). Un pays où les perspectives d'avenir sont palpitantes ("Mon fils tu seras horloger, chocolatier, banquier ou jardinier de Shumacher!")

Mais d'où viennent ces affreux clichés?? Les interwebs nous fournissent une réponse: nous avons nommé le YODEL.. Attention, description:
"Le yodel, du verbe yodler (synonyme rare : iouler) ou jodel en allemand, est une technique de chant consistant à passer rapidement de la voix de corps (ou "de poitrine") à la voix de tête (ou "de fausset"). La technique a probablement été développée dans les Alpes suisses comme une méthode de communication dans les montagnes, avant de s'intégrer au folklore. Elle est apparentée, voire synonyme de la « tyrolienne », et se retrouve tant en Allemagne qu'en Autriche." (merci wikipedia)

Oui mon cher lecteur tu as bien lu "nous communiquons dans les montagnes" (et BAM cliché). Outre ses qualités communicatrices inter-montagnes, nous utilisons également le yodel pour chanter nos états d'âme, nos amours, nos vies.... Voyons cette première vidéo pour nous en convaincre. Son titre, nul autre que "The Alpen Boy" (ciel!) où la jolie demoiselle chante au jeune homme du patelin d'en face "Du bist mein type" ("tu es mon type" no comment)

(remarquons le décor du meilleur goût)

Hélas pour les clichés, le yodel est très souvent accompagné de ce genre de démonstrations affligeantes (attention oreilles sensibles ACCENT SUISSE! Ne regardez pas toute la vidéo, chers lecteurs, les premières minutes suffisent pour comprendre, et je cite "il nous a lifré les faleurs, qui sont PAS L'ARGENT, mais la chanson" (en tant que suisse, il est important de le préciser)


(Petit big up pour la crète de coq de l'ancienne)

Tu ris ami québécois? Tu te gausses? Et pourtant attention, le yodel arrive par votre continent et il est fin prêt à s'immiscer dans vos vies):


 Et le québéc n'est pas épargné (et pas par le biais de n'importe qui s'il vous plaît):


Ma foi, autant dire que quand je vois ça, je trouve que la suisse ne s'exporte pas si mal finalement.... 

Bref, soyons fiers de nos origines (surtout si CELINE les approuve haha)!  
Ami de l'ovomaltine et du gruyère, je te salue!

Pour d'autres chroniques des interwebs, cher lecteurs,
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A.D




a come back it is....

MAIS OUI, ce n'est ni un mirage ni un subterfuge fumeux: vôtre regrettée AD fait bien son grand come back aujourd'hui même! Cessez vos applaudissements bonnes gens, elle n'a été que trop absente pour les mériter... (cuf cuf petite toux honteuse et repentie)

Mais ne revenant pas les mains vides, je vous propose nulle autre chose qu'une nouvelle rubrique nommée.... (petit frisson de l'attente éternelle): MES TROUVAILLES SUR LES INTERWEBS

Si cela vous titille...
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AD (et bien elle)

AD: Mais où diable est-elle passée?

La fin du monde ne sera pas en 2012, mais...

Toi, dis-moi, que penses-tu de l'écologie?

Parce que le protocole de Kyoto touche à sa fin en 2012... et que je ne vois pas, au Canada, qu'on est seulement proche d'avoir atteint les objectifs, soit «réduire les émissions de six gaz à effet de serre (GES) de 5,2 % entre 2008 et 2012, par rapport aux niveaux de 1990.» (voir article de Radio-Canada) Pourtant, entre les prévisions optimistes et pessimistes, il y a quand même un point commun: des conséquences qu'il vaut mieux prévoir maintenant. La procrastination en écologie comme en fin de session, ça revient au même: on «rush» à la fin pour réussir à tout bien faire avant la date limite, souvent partiellement en vain. Je sais bien que les mesures à prendre ne seront probablement pas rigolotes (surtout pour ce qui est des sables bitumineux de l'Alberta... et de leurs retombées économiques), mais disons que je préfère qu'on agisse maintenant, quitte à ce que mon confort soit chamboulé, au lieu de vraiment faire face à une cata d'ici quelques dizaines d'années. 


Parlant écologie, il me semble pourtant que c'est «à la mode». Entre les entreprises écolo, les vêtements recyclés, les potagers urbains, le transport en commun, les articles écologiques... il y a matière à rassembler les gens. À LA, selon un autre reportage (je ne l'ai pas écouté, mais mon copain si... et je ne me souviens plus de où...), le taux de recyclage est de 80%, et le maire vise le 100%. Cela ne s'est pas fait sans heurt, il a fallu faire payer les gens qui utilisaient la poubelle, tout en donnant un incitatif à ceux qui utilisaient le recyclage. Le compost est bien implanté, et les agriculteurs du coins l'utilisent dans leurs plantations. Wow! Il y a eu de la grogne au départ, mais c'est finalement une belle réussite. Quand cet exemple s'étendra-t-il ailleurs dans le monde? Bref, vaut mieux, selon moi, changer petit à petit en bien, plutôt que de devoir faire un méga chamboulement de dernière minute!

En attendant de voir un peu de vert dans le sombre horizon gris,

Restez zen!

F.D.

To kill a vampirebird

Chers lecteur (je sais, je ne suis pas optimiste) et chicks,

En cette fin du mois de novembre, j'imagine que nombre d'entre vous cherche des idées cadeaux pour Papi / Mami / Tonton / Tata (je ne connais pas l'expression en vigueur au Québec, désolée). À part vous trouver une idée qui sort du commun (vu mon état maladif depuis quelques temps, je me suis demandée si mon cadeau ne pourrait pas être "chère famille, pour Noel, je serai votre cobaye de virus de saison : j' attrape tout et ne vous refile rien"), je m'arme à nouveau de mes éternels conseils lecturesques (néologisme oblige). Un titre me taraude d'ailleurs l'esprit, puisque je viens de finir le classique, mais divin Ne tirez pas sur l'oiseau moqueur de la romancière américaine (états-unienne pour les québécois) Harper Lee (1960). Quid de l'histoire ? Dans les années 1930, en Alabama, une petite fille, Scout, raconte un épisode de son enfance marquée par le procés d'un noir, Tom Robinson, accusé d'avoir violé une femme blanche. Ce dernier est défendu par Atticus, le père de Scout. Sur un fond de tensions ethniques, c'est un véritable récit d'enfance que nous livre Harper Lee, entre les jeux de la narratrice et son frère Jem, ses cours à l'école et son rôle de fille et de soeur dans la famille. Le regard d'enfant posé sur un univers d'adulte permet de dédramatiser une histoire tragique et se révèle très révélateur. Finalement, l'auteure nous propose un récit à une voix, mais avec deux (voir plus) lectures possibles, entre fiction et Histoire.

Et puis Novembre rime aussi avec sortie du dernier Twilight (en fait, ça ne rime pas, mais avec la licence poétique, on fait ce qu'on veut). Tu peux donc t'imaginer cher lecteur, que je vais une fois de plus plonger avec passion dans les salles obscures pour me délecter une fois encore des nouvelles incohérences de cette série. Peut- être posterai-je encore sur les nouvelles aventures de nos vampires préférés, ceux qui n'ont jamais entendu parler de Dracula, mais qui en vérité sont des végétariens qui brillent au soleil (des gnous phosphorescents en somme (qu'ils n'oublient pas l'écran total !)). Mais peut-être serai-je finalement séduite et partirai vivre à LA pour tenter de m'enfouir sous la toison cendrée de Robie (après bien sûr m'être tapée l'intégrale de sa filmographie, ce qui devrait prendre une petite journée). L'avenir seul nous le dira.
A propos de la foisonnante chevelure du sus-nommé, voilà l'attitude mode d'automne observée chez mes congénères par chez nous : un joli carré au dessus des épaules (ça c'est pour rattraper les minutes intellectuelles de mes posts).

Alors pour plus de vampires édentés (n'empêche, quand tout le cycle sera terminé, il faudra que je trouve de nouveaux sujets de polémiques peu risquées (peut-être Justin Bieber, s'il n'a pas déjà mué)) et de livres pour paresser sous la couette chauffée,

Restez branchés,

N.D.

dimanche 27 novembre 2011

De la Captatio benevolentiae au blogue

Cher lecteur, 

Afin d'en apprendre plus sur l'univers du blogue (blog!) (parce que l'histoire c'est bien, mais il faut aussi acquérir des connaissances connexes), j'ai décidé de lire divers trucs sur le sujet, puisque les cours portant sur les médias sociaux ne courent pas les rues. En me renseignant, j'ai donc découvert le livre «Les médias sociaux 101», de Michelle Blanc. Lecture qui m'a frappée.

En effet, après la première lecture, j'avais un je-ne-sais-trop quel sentiment d'étrangeté qui m'habitait. Avec la seconde lecture, j'ai mis le doigt dessus. L'auteure est excellente dans son domaine (enfin, je le suppose, basé sur les commentaires de diverses sources... et sur son taux horaire!), et elle le sait. Cela transpire dans son écriture. Bonne technique d'écriture ou non: un autre débat. Simplement, c'est la première fois où je constate qu'un auteur, pas dans la vie en général, mais dans son livre, se met vraiment en valeur. Est-ce l'influence de l'époque, du blogue (le livre de Mme Blanc est tiré du sien), d'autres choses? Est-ce que je suis juste passée à côté d'une foule d'autres livres où le même phénomène se produit? Je ne sais pas.

En tout cas, je vois mal M. Le Glay par exemple  dire dans ses ouvrages historiques qu'il est ze spécialiste de la Rome antique!

En attendant que la BAnQ reçoivent le deuxième livre de Mme Blanc (parce que même si certains passages me font sourciller... bah oui, je vais le lire),

Restez zen!

F.D.

De chocolat et d'amitié

Post-éclair!

J'aime le chocolat. J'aime les amis. Recevoir du chocolat de la part d'une amie (N.D.) grâce à une autre amie (F.G) qui revient de voyage... Joiiiiie!

Merci les chicks!

F.D.

lundi 21 novembre 2011

Risotto sans recette ou presque

Hummm

J'adore le risotto chaud que je viens de faire cuire! Et je suis bien trop paresseuse pour prendre la peine de lire une longue recette..

Voici donc en quelques étapes faciles de quoi improviser un risotto! Pour les quantités... bof... allez-y comme vous le sentez, en pensant que le riz sec double de grosseur environ à la ligne d'arrivée!


  1. Faire revenir du riz et des oignons dans du beurre et/ou de l'huile d'olive jusqu'à transparence
  2. Ajouter petit à petit du bouillon (poulet ou légume). Quand le riz a absorbé, on en rajoute d'autre jusqu'à ce qu'il soit bien moelleux!
  3. Retirer du feu, attendre deux minutes et mettre du parmesan (ou un autre fromage ayant à peu près la même texture... le cheddar par exemple) jusqu'à ce que le risotto soit rendu crémeux
  4. Ajouter des trucs (viande, légumes) que vous avez fait chauffer jusqu'à consistance désirée dans une poêle à côté.
  5. BOUFFER!!!!
Probablement que les recettes plus détaillées sont meilleures... mais moins simples!

Bon appétit et restez zen!

F.D.

mardi 15 novembre 2011

À quoi sert l'histoire?

Cher lecteur,

Choisir un programme universitaire n'est pas un choix facile. Entre passion et raison, il faut souvent faire un choix entre des cours menant vers un travail tout désigné à la sortie des études, ou un intérêt vif pour une matière qui n'a malheureusement pas de débouchés directs. Prenons par exemple le programme d'histoire (ou plutôt Études classiques et Études médiévales, par pur hasard!). Regardant mes perspectives de carrière dans le domaine, je dois avouer que ce n'est pas facile. Mais je ne regrette pas mon choix.

Il a fallu en fin de semaine partager ma passion pour ces programmes aux portes ouvertes de mon université. On voit dès le début la place qu'occupent ces programmes dans le coeur de la direction: au bout du couloir, en face des wc. Pas à côté du stand d'histoire, qui lui est plus stratégiquement placé, et ce, même si les deux programmes susmentionnés complètent fort avantageusement le programme d'histoire. Vous voulez travailler sur le Moyen Âge et ne connaissez pas la moindre déclinaison latine? Bonne chance pour trouver les sources! Par exemple, la merveilleuse F.G. doit travailler sur des textes latins pas encore édités... pratique dans ce cas 3 ans de latin! 

Revenons au stand. Malgré l'éloignement, plusieurs personnes passaient devant nous. Si quelques personnes venaient l'oeil vif, manifestement intéressés par les programmes (joie!), plusieurs sont passés devant nous sans un regard. Sans un regard, certes, j'aurais fait de même devant plusieurs stands qui ne m'intéressaient pas. Mais, passer devant un stand en affichant un mépris total (hein, ça existe! Études méédiévales??? C'est quoi ça, études classiques ahah?!), ça dénote un manque de respect total. Le pire je crois est venue d'une étudiante venant demander si le programme est facile. Facile? D'abord, on ne va pas à l'université pour se trouver un programme «facile», ensuite, c'est, je crois, un manque d'éducation, ou je ne sais trop, que de croire que l'histoire, ancienne ou moderne, est facile. Je ne peux pas parler pour histoire, mais je sais en revanche que les programmes d'Études Classiques et d'Études Médiévales sont tout sauf des programmes où «on se prend le beigne». Des heures de traductions latines, des travaux sérieux et longs à faire, des suites d'événements à apprendre... Facile, non, mais je suis sortie de mon bac avec une solide formation en recherche, écriture et communication. Et un esprit critique.

Ce qui m'amène au deuxième point. L'esprit critique. Faire des généralités avec l'histoire, certes. Tout le monde n'a pas envie de se taper de gros livres racontant en 48 volumes une partie de l'histoire du monde. Faire de nouvelles hypothèses, excellent, c'est ce qui fait avancer le savoir. Mais des émissions comme le «Panthéon des tordus» à Historia me fait sortir de mes gonds. Quel jugement de valeur, «tordus»! Surtout appuyés par des faits faux (César n'a pas tué Pompée, chers lecteurs. Et le violon n'existait pas dans l'Antiquité, donc Néron n'a pas pu en jouer!), des résumés simplistes, des analyses ne reposant pas sur de solides recherches. Il faut des historiens pour critiquer des émissions comme cela, ou des articles, livres... Tout ce qui est produit n'est pas de l'or (ou de l'histoire), et avoir une formation à la fois historique et critique permet de s'en rendre compte. 

Je vais terminer en citant deux passages que j'ai trouvés, l'un dans le Forum, l'autre dans la brochure des Études Classiques. Certes, ces supports ne sont pas fait pour critiquer les études universitaires et ne vont pas dire que l'histoire de sert à rien (esprit critique!), mais ils résument parfaitement ma pensée. 



Pierre Sormany revisite «Le métier de journaliste» 21 ans plus tard

«Vous donnez le cours Méthodes journalistiques au Certificat en journalisme de la FEP depuis 1979. L'enseignement du journalisme à l'université est-il utile?
P.S. Oui. L'instinct du bon journaliste, le style et le talent sont des choses qu'on ne transmet pas dans une salle de classe. Mais tout le reste, ça s'apprend. J'ai un grand plaisir à enseigner, et je mets un soin particulier à la correction des travaux.
Plusieurs pensent qu'on ne devrait pas former autant de journalistes quand on sait que le milieu est déjà saturé. Je réponds à cela que l'université n'est pas une fabrique de main-d'œuvre à la solde du marché. Je ne suis pas de ceux qui croient qu'on forme trop d'historiens, de sociologues, de spécialistes des études littéraires.
Il me semble que les habiletés requises en journalisme peuvent être utiles dans de multiples professions. De nos jours, cette capacité d'observer, de mettre en doute, de fouiller, de constituer des liens, de rédiger des synthèses est un atout considérable, que ce soit pour un analyste, un conseiller stratégique ou n'importe quel professionnel appelé à faire de la recherche.»
Promotion du Centre d'études classiques
«Les aptitudes développées lor de ces études, notamment l'esprit critique, permettent également de faire carrière dans tous les domaines où l'originalité et le raisonnement l'emportent sur les connaissances qu'il est possible d'acquérir par soi-même. C'est ainsi que nombre de diplômés trouvent un emploi au sein d'entreprises privées, toutes sphères confondues.»

Bref, l'histoire, une discipline du passé? Certes non! Veni, vidi, vici!
En faisant votre choix de programme pour l'an prochain...
Restez zen!
F.D.


lundi 7 novembre 2011

Les plans B

Lecteur montréalais, en ce temps de récession aussi bien financière que météréologique, rassure toi. Nous autres, français partageons ton sort. A l'heure du G20 (qui se déroule dans un emplacement politiquement stratégique (hum.. à Cannes quoi)), où nous nous serrons les coudes (et la ceinture), dehors, le temps n'est pas mieux. Pour tout te dire, on se caille sévère. En plus, restrictions budgétaires oblige, de nombreuses villes ont retardé les décos de Noel (d'accord, je suis parmi les premíères à m'étonner de voir les illuminations et autres représentations festives dés Septembre, mais un si brusque changement est bien étonnant).  En ce mauvais temps, traversé de nuages divers, on sort les plans B pour éviter la dépression. Cette fois, point de conseils bibliographiques (qui a dit "ouf"?), mais plutôt deux expériences testées et approuvées.

Devant le spectacle de la pluie tombant dehors, on prépare dans sa chaumière une bonne soupe. Halloween oblige, on a encore acheté une tonne de citrouille qui est en train de prendre toute la place dans le congélo. Pour régaler six personnes on fait dorer dans sa marmite de l'huile (d'olive bien sûr), un oignon émincé (c'est F.D. qui va être contente ! ), 250 g de lardons et 250 kg de pommes de terre (pelées et coupées en petits cubes). On y ajoute 1 à 2 kgs de citrouille pelée et coupée en cubes. On sale, poivre, épice (un chouia), puis on laisse cuire 10 min couvercle fermée. On rajoute 1 litre d'eau chaude, puis on mélange le tout. On laisse cuire couvercle fermée pendant 1h30. A la soupe !

Si on se trouve coincé sous la pluie, on file dans une salle de cinéma pour admirer le dernier film de Michel Hazanavicius avec Jean Dujardin et Bérénice Béjo, The Artist. Encouragée par la tonne de bonnes critiques reçues, j'ai été conquise par cette belle histoire en noir et blanc (et sans le son s'il vous plait) entre une vedette déchue du cinéma muet et la star montante du cinéma parlant. Un film qui provoque beaucoup d'émotions du rire à la larmichette. En plus, y a un chien mignon tout plein (je sens là l'argument décisif) !

Pour plus de plans b et de fins de semaines embrumées,

Restez branchés,

N.D.

samedi 5 novembre 2011

L'Amitié à distance


 On se dit toujours que l'amour n'est pas comme dans les films et que la distance est la principal cause de sa fin…..Cette petite chronique ne portera aucunement sur cette amour hollywoodien qui fait rêvé toutes les jeunes filles….Et non, ici, nous parlerons de l'AMITIÉ à distance….

Vous allez me dire, mais comment est-ce possible de se rencontrer et de garder des liens à distances….surtout en amitié…Vous seriez étonnés de voir que cela est beaucoup plus simple qu'il ne peut le paraître. En effet, je suis présentement en France pour des raisons scolaires et je me plais à croire que les quelques cartes postales ou courriels envoyées à mes amis de Montréal leur font plaisir et qu'ils ne se contentent pas de les prendre, les lire et les mettre dans un coin et ne plus y penser…..Pour ma part, je suis certain que j'ai UNE amie fidèle qui attend mes cartes pour les ajouter à son mur de Cartes postales (idée originalement venue de moi….)Il est vrai que je ne suis pas la personne la plus assidue sur les mails et les cartes…et que je pourrais faire un effort et y indiquer plus de de choses que quelques mots, mais il est tellement plus amusant de tout raconter de vive voix…

Vous allez me dire, mais ou est le rapport avec l'amitié à distance…des vacances ce ne sont que quelques jours dans l'année et non pas de mois…et bien voilà….

Au cours des dernières années, je dois avouer que j'ai su me faire différents amis à travers le monde et nous gardons principalement contact par Facebook (non mais qu'elle invention géniale quand on y repense!)….La principale est l'un des Chock'n chics…N. D. venue à Montréal pour une année afin d'y faire ses études supérieures, je l'ai rencontré grâce à F. D. et je dois avouer qu'aujourd'hui une année plus tard, une amitié nous lie…et alors que je suis en France, j'ai eut le grand plaisir d'aller lui rendre visite chez elle à Toulouse…et qu'elle m'a accueillit si gentiment que j'avais de la peine à les quitter elle et son mari….

Alors, dans le train quittant Toulouse pour rentrer à Paris, je me dit que j'ai bien de la chance d'avoir su garder contact et je me demande bien quand est-ce que je vais les revoir…à Paris….à Toulouse….ou encore à Montréal…je l'ignore, mais je crois que lorsque l'on se reverra ce sera dans la joie et le bonheur…. Pour la peine je profite de cette petite chronique pour les remercier de leur chaleureuse accueil et je leur dis à bientôt….en espérant que ce ne sera pas dans trop longtemps. 


Et lors de ces voyages, l'amitié peut arriver alors que l'on ne s'y attend même pas....en effet, alors que réside à la même adresse depuis 2 mois, je sympathise tout juste avec mon voisin....et tout a commencé autour d'une wii...est passé en coup de vent dans une gare pour finalement se continuer devant un MacBook....longue histoire....


F.G.