jeudi 26 mai 2011

Vous les femmes, vous le charme...

Depuis un mois, une affaire incroyable fait trembler la France. Plus communément appelée "affaire DSK" (si tu n'as pas entendu parler de cette affaire, tu dois vivre sur Pluton, auquel cas envoie nous un mail qu'on puisse faire un post pour notre rubrique "voyages"), elle m'a effondrée, ainsi que de nombreux autres concitoyens français. Après le choc initial, les théories de complot et tout le tintouin, j'ai décidé d'évacuer la chose en lisant un certain magazine féminin (tchut tchut pas de marque). Pas de bol et coup du hasard (quand y a pas de bol la coup(e) est pleine (pardonnez moi cette mauvaise blague, il est tard et je suis fatiguée),  il y avait un article qui s'appelait (approximativement) : "C'est allé trop loin", mais qui aurait pu s'appeler "Peux-tu arrêter de me toucher les seins s'il-te-plait" ou "Je ne voudrais pas te déranger, mais je crois que tu es en train de me violer." Un article où des femmes témoignaient des "presque rapports non consentis" qu'elles ont vécus, avec comme morale "Non les garçons, c'est pas bien de toucher aux filles quand elles ne veulent pas. Les filles : on vous comprend, mais essayez de passer à autre chose, c'est pas la fin du monde." Bon, le geste est honorable. Certes. Mais, quand on sait que le public masculin n'est pas forcément le premier visé par les magazines féminins (auquel cas il s'agit de mecs déjà en couple, qui n'ont pas trop honte de lire ce type de magazine (enfin, les filles, un petit conseil : évitez de le clamer devant ses copains, il n'empêche qu'il en a un peu honte quand même)), cette belle "éducation" n'est pas très profitable. 

Je n'ai pas très envie de faire ici un article super détaillé sur les faits et gestes de l'ex-futur candidat présidentiel. Par contre, ce qui en ressort me laisse incrédule. Il me semble incroyable qu'une femme de chambre réussisse à inculper un homme aussi puissant (je connais des directeurs d'hôtels qui lui auraient dit d'oublier l'affaire pour ne pas avoir de problèmes). Et puis, les langues se délient enfin. Est-ce-moi ou le tabou des femmes harcelées par les hommes dits "publics" est en train de tomber ? Bon, même si la frénésie prend des ampleurs importantes, et qu'il devient difficile de démêler le vrai du faux, je demeure rêveuse. Je rêve d'un endroit où il sera possible de s'habiller comme on veut, sans se faire traiter de différentes insultes peu variées (que je ne retranscrirai pas ici), ou encore sans se faire siffler (et pourtant je suis du genre pantalon t-shirt).  Depuis un an, je pense avoir trouvé cet endroit : Montréal (l'oasis du bonheur où les filles s'habillent avec des mini-fringues et les passants sont super respectueux). Ergo : Montréal, je t'aime ! 

Sur cette note plus heureuse, je te laisse méditer cher lecteur. Promis, la prochaine fois, ce sera plus joyeux, je parlerai peut-être d'une super comédie romantique que j'ai découverte il y a peu. 

Alors pour plus de défense de la féminité, de sujets d'actualité, mais surtout de comédies pleines de gaieté,

Restez Branchés,

N.D.

1 commentaire:

  1. Parce qu'à Paris les gars font ça?! Hu! Quoiqu'à Rome, je me suis fait soulever ma jupe par un con*** qui passait à côté de moi. Pas de bol pour lui, je mettais des shorts dessous, mais quand même!

    F.D.

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