vendredi 20 mai 2011

De livres et de gâteaux aux chocolat

Pour mon séminaire d'été (oui oui, une semaine de 9 à 5 à l'école, ouf!), je dois écrire un essai sur un livre que j'ai trouvé littéraire.

Jusque là, pas de problème pour moi. Comme la majorité des livres que je lis sont de la «cochonnerie» pour certains, mais de «merveilleux porteurs de détente» pour moi (comme la série pour enfant Pandora), bah, j'ai choisi le livre dont j'ai déjà parlé, L'élégance du hérisson

J'ai déjà décrit donc mon admiration béate pour ce roman, pour ses belles phrases, son message.... Bon, bref, je l'avais trouvé très très littéraire. Mais, il y a un mais.

On se souvient que j'ai reçu ce livre à Noël 2009. Depuis, je l'ai relu quatre fois et je me suis en plus permis de visionner l'adaptation cinématographique (fort plaisante, en passant). Mais comme je le relisais pour écrire l'essai... j'en suis arrivée à comparer ledit livre à un gâteau au chocolat.

Oui, il est intéressant et très instructif de comparer les livres à des gâteaux au chocolat. Prenez un gâteau. Il peut être riche et délicieux, assez léger pour pouvoir en prendre une grose portion, un échec lamentable de mauvaise qualité avec trop de sucre, ou encore à différentes sortes de chocolat. Et pour les livres comme pour les gâteaux, chacun peut avoir son propre goût! 

Pour en revenir à L'élégance du hérisson, j'en suis venue à la conclusion que c'était un délicieux gâteau au chocolat très riche, mais à déguster avec modération. Il y a trop de belles phrases, trop de métaphores, trop de pensées philosophiques, trop d'éternité (c'est un thème vraiment récurrent), trop, quoi! Cela n'enlève rien à sa saveur, au fait qu'il est excellent, mais il ne faut pas le lire à répétition, sous peine de faire une indigestion.

Après cette étonnante découverte, je me suis amusée à comparer d'autres romans à des gâteaux.
Un roman français (Frédéric Beigbeder) est un gâteau au chocolat blanc. Je ne pense pas qu'il soit mauvais en soi, mais il est fait d'un chocolat que je n'aime pas. Une bouchée, d'accord, mais je ne peux pas en prendre plus!
La Muraille invisible (Henning Mankell) est un gâteau aux pépites de chocolat. Je ne savoure pas nécessairement chaque bouchée comme un chef d'oeuvre culinaire, mais je peux en prendre beaucoup et rapidement! 
Un livre dont je ne me souviens même plus du titre, de Michel Houellebecq, ah oui, Extension du domaine de la lutte, est un mauvais gâteau acheté en épicerie. Peut-être même avec un peu de mousse?




Bref: bonne lecture... ou bon appétit!

F.D.


1 commentaire:

  1. C'est que ça donne envie de gâteau ce billet ! Très belle comparaison, parce qu'on aime autant le gâteau que la littérature et comme le dit le dicton "médiocrité en toute chose".

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