dimanche 27 mars 2011

Revenir aux classiques

En ce moment, je délaisse un peu ma lecture fantasy, études oblige. Du coup, au programme, c'est plutôt du Zola que des romans "détente". Il faut bien avouer qu'en pensant "lectures de loisir", je pense peu aux classiques : Zola, Hugo, Maupassant (pour rester dans le dix-neuvième siècle). Je me suis donc attelée à la tâche avec un peu de répugnance. Et pourtant ! En ouvrant le dit livre, j'appréciai pleinement ma lecture. Sous mes yeux, les mots chantaient à mon oreille, l'histoire m'accrochait plutôt pas mal et je me liais de sympathie avec les personnages (bon, surtout avec l'héroïne, il faut bien avouer que les personnages zoliens ne sont pas des enfants de choeur).

Alors, pourquoi une telle résistance de ma part à lire des classiques dans mon temps libre. Il faut tout d'abord avouer qu'il est difficile de trouver du temps pour les romans de loisir (oui, oui, je sens bien le lecteur condescendant taxer le littéraire de flemmard). Ensuite, Zola, Hugo, Corneille... ça rappelle avant tout les lectures scolaires. Donc, des obligations ("il faut que je finisse mon livre avant l'examen de demain"). Enfin, j'avoue. Peut-être prend-on un peu de distance avec ces lectures à cause de leur contexte : vocabulaire un peu vieillot, siècle révolu, etc. Mais ce qui fait un classique n'est-ce pas sa capacité à traverser les siècles, à aborder des thèmes intemporels, à continuer à nous toucher à travers les âges ?

Bon, peut-être suis-je seule à avoir peur de ces lectures. Peut-être que l'éducation en France en terme de littérature nous fait apprendre au dépend d'aimer. Peut-être aussi faut-il une certaine base littéraire pour apprécier ces romans. Mais il me semble y avoir là avant tout un problème de terminologie. Y-a-t-il un moyen de penser les lectures "classiques" différemment ? Ne faudrait-il pas changer ce mot de "classique", tout aussi désuet ?

Allez, j'avoue, c'était la minute brainstorming. Pour la peine, dans mon prochain post, je confronterai un classique à sa version moins littéraire. J'annonce (et je n'ai pas peur de le faire) le duel Dracula vs Twilight !

N.D.

1 commentaire:

  1. J'avoue qu'avant de tomber d'Études classiques à Littérature française... je n'avais jamais ouvert un bouquin de Dumas, de Zola, de Balzac, de...

    Et pourtant, Dieu sait que je passe mes étés (enfin, jadis quand été était synonyme de loisirs sans fin) à lire. Mais plutôt des romans contemporains.

    J'ai découvert Balzac la dernière session, et, mis à part l'urgence de le finir pour lire le reste du corpus obligatoire, j'ai bien aimé.

    Je pense que mes prochaines lectures feront place à ces classiques!

    F.D.

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