mardi 8 mai 2012
En Mai, fais ce qu'il te plait !
Voilà que le mois de mai en est au 8 et que j'ai déjà pu appliquer le fameux adage "En mai, fais ce qu'il te plaît". J'ai donc dernièrement fait un bain de culture providentielet donne mes récentes expériences en la matière.
Tout d'abord, je ne sais pas s'il est encore à l'affiche par chez vous, mais ruez vous ( à la nage) sur Titanic en 3D. Je fus d'abord dubitative, quoi qu'ayant aimé le film, ne souhaitant pas forcément dépenser tant d'euros pour le voir. Cependant, convaincue par des amis, j'ai pu assister à trois heures assez épatantes, rentrant quasiment à bord du célèbre navire. Pour les connaisseurs, le coup du mat qui tombe à la fin m'a fait assez peur avec l'effet 3D.
Et puis, sur les conseils d'une amie avisée, j'ai vu le dernier "film pour adolescents à la mode", soit Hunger Games. M' attendant à un nouveau Twilight, j'ai également eu une grande surprise. Fi des pastiches de genre vampiresque maltraité, nous sommes finalement en présence d'une histoire avec un univers qui lui est propre et une bonne dynamique. Je me suis donc attelée à la lecture des trois livres fondateurs et les ai dévorés en un bon week-end.
Quid de l'histoire (du premier tome)? Katniss Everdeen, une adolescente de 16 - 17 ans, vit dans le district 12 du pays de Panem - le territoire des Etats Unis futuriste recomposés en 12 districts pauvres et asservis à un centre : Le Capitole. Tous les ans, le Capitole organise un grand jeu qui mobilise deux jeunes de chaque district (24 en tout si vous suivez bien) qui seront réunis dans une arène pour se battre à mort. Le vainqueur de ce jeu (des Hunger Games si vous suivez toujours) sera récompensé de richesses. Bien sûr, notre héroïne sera l'une des candidates et devra - comme on dit chez moi - sauver sa peau.
Donc à part le fait que les héros soient majoritairement des adolescents, la comparaison avec toute autre adaptation littéraire commençant par T s'arrête là. La réutilisation de la tradition et de la mythologie antiques (l'arène, le Capitole, les tributs et surtout le coup du Minotaure) est habilement mêlée à la science fiction. Un vrai univers qui a ses propres codes est ainsi créé. A mon avis, c'est un peu dû à l'expérience de Suzanne Collins, qui n'a pas l'âge de ses héros. Bon, le style du Tome 1 pêche un peu, étant trop saccadé, mais au Tome 2 il devient plus fluide, plus agréable. Quant au film, il correspond bien à l'esprit du livre et est très agréable (alors, certes le côté "je regarde des ados se faire massacrer" peut être mêlé d'appréhension, mais la réalisation fait bien passer la pilule).
Morale de l'histoire (surtout pour les écrivains en herbe) : un projet littéraire, ça n'est pas de l'ordre du spontané (à moins d'être Balzac (même si pour lui c'était surtout pour mettre du foie gras sur son paté)). Un roman c'est comme le thé : il doit se laisser infuser (mais pas trop, parce que sinon, c'est imbuvable) !
Restez branchés,
N.D. ( qui cherche à se débarasser de la musique de la parodie du Hillywood show qui lui trotte dans la tête depuis plusieurs jours (si vous avez des idées, je suis preneuse !))
dimanche 29 avril 2012
"Joséphine" ou comment bien se marrer
Étant chez une des Chicks à Toulouse (merci N.D.), je m'imprègne de la culture française en :
- Buvant du vin
- Mangeant du fromage
- M'éclatant dans la charcuterie
- Dévalisant les boulangeries
- Visitant les alentours
- Lisant des bd
Parenthèse sur le fait que MON DIEU, je n'ai jamais bu et mangé des vins et fromage pour un aussi petit prix. Ça va me manquer à mon retour!
Fermeture de la parenthèse pour vous annoncer mon coup de coeur bd française, j'ai nommé Joséphine, de Pénélope Bagieu. Souvent simplement avec un dessin évocateur et un titre marrant, je découvre la vie et les péripéties quotidiennes d'une trentenaire vraiment drôle. Et on s'y reconnaît, Française ou non. Crises existentielles sur les vêtements, sur le poids toujours imparfait, sur les amours, sur les collègues chiants et les petits triomphes, parfois mesquins.
Seul défaut : les pages se tournent trop vite et on termine les bd dans le temps de le dire. Bref, j'en veux plus!
En attendant de voir si je retrouve la suite à Montréal,
Restez zen,
F.D.
jeudi 29 mars 2012
Vive le latin et le sanskrit!
Cher lecteur,
J'ai écouté cette semaine un film datant de 1986 : Back to school. Chez les acteurs de soutient, nul autre que Robert Downey Jr., qui a tenu récemment le rôle de Sherlock Holmes.
Dans le film, Robert joue Derek, un élève associal au goût vestimentaire particulier. Quand il doit choisir ses cours, Dereck prend du latin et du sanskrit. Plus de doute, il est devenu mon héros! (Un jour, peut-être, je mettrai des photos de mes tenues du Cégep...)
Outre ce personnage génial, notons que le film est particulièrement drôle. Rodney Dangerfield est hilarant dans son rôle de T. Melon, un richissime homme d'affaire sans classe (il se fait un sandwich et boit de la bière dans la réception de petits fours-champagne organisée par sa femme) retournant sur les bancs d'école pour encourager son fils à ne pas décrocher.
![]() |
http://cinemaromantico.blogspot.ca/ |
En écoutant ce film, essayez de
Rester zen!
F.D.
jeudi 15 mars 2012
Les cartes
Cher lecteur,
Dans ton portefeuille, as-tu une abondance de cartes? Carte de crédit, carte de débit, carte de points, carte d'école, carte de bibliothèque, carte de rabais, permis de conduire, assurance maladie...
Récemment, j'ai été à l'animalerie acheter de la nourriture pour chat, ce que je ne fais pas à chaque semaine, ni même à chaque mois, Dieu merci. «Avez-vous la carte fidélité?» me demande la vendeuse. Me voilant farfouillant mon tas de cartes à la recherche de la bonne. Que je n'avais pas. Je venais de faire un ménage me disant de garder à la maison le (gros) tas de cartes inutiles à 95% du temps. Mais je les oublie le 5% du temps restant...
Bref, ce coup de gueule contre la surexploitation par les cartes de l'espace du portefeuille pour dire que je me range de l'avis paternel. Ce dernier espère (et moi avec lui) qu'un jour on aura disons deux-trois cartes. Une avec la tonne de cartes fidélité/cadeaux des magasins. L'autre avec les cartes d'identités. La dernière avec les cartes bancaires. Oui, si on en perd une, on est dans la merde, mais généralement, si on en perd une, c'est qu'on a aussi égaré le portefeuille...
En attendant un portefeuille allégé,
Restez zen
F.D.
vendredi 9 mars 2012
Parodie, pastiche et fou rire
Entre un mémoire qui avance à la vitesse d'un escargot paraplégique et un professeur qui... enfin..., il est bon de rire un peu.
Je partage donc les quelques chapitres d'un ami. Oui, il peut écrire beaucoup mieux que cela, mais dans ce «roman», il imite le style d'un p'tit jeune qui débute. Et c'est vraiment très drôle (j'en pleurais!).
Alors pour connaître l'histoire fantastique non pas de Conan le Barbare, mais de Zohwor le Guerrier de la Mort...
Cliquez Ici!
Je partage donc les quelques chapitres d'un ami. Oui, il peut écrire beaucoup mieux que cela, mais dans ce «roman», il imite le style d'un p'tit jeune qui débute. Et c'est vraiment très drôle (j'en pleurais!).
Alors pour connaître l'histoire fantastique non pas de Conan le Barbare, mais de Zohwor le Guerrier de la Mort...
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De Naya4 |
jeudi 1 mars 2012
Twilight - Breaking Dawn
Cher lecteur,
Je suis désolée de n'avoir pas la plume de N.D. pour parler de Bella et Edward, les personnages profondément... très en surface de la série Twilight. Enfin, je ne peux rien dire des livres que je n'ai pas lus, mais voici un commentaire sur le dernier opus sorti au ciné.
Ayant pris l'avion la semaine dernière, j'ai eu la mauvaise surprise, en plus d'un long retard, de tomber sur LA chaise où il y avait une défaillance du son. Rien à faire, même après que le système de divertissement ait été redémarré, j'entendais le silence dans mes écouteurs. Ou plutôt les réacteurs.
Cela ne m'a pas empêché de mettre le film Breaking Dawn à jouer. Parce que pour écouter la parodie de Hillywood Show, il me fallait écouter le film original. Et j'avais trop la flemme d'aller dépenser temps et argent pour le louer. Ainsi, son ou pas son, j'ai regardé évoluer l'histoire de la Belle au visage toujours aussi inexpressif et de la Bête toujours aussi tourmentée.
Verdict: même sans son, je n'ai eu aucune difficulté à suivre la trame narrative. Disons que ce n'est pas avec tout les films que ça se fait. Ce qui m'a impressionné toutefois, c'est le maquillage de Bella quand elle est enceinte, la maigreur, la fatigue : bravo aux maquilleurs et/ou aux gars des effets spéciaux. J'étais toutefois contente de pouvoir lire mon roman (l'excellent Mistress of the Art of Death) en même temps, il y avait des passages un peu longs. Bref, l'histoire ne semble pas aussi brillante que la peau des vampires.
En attendant d'autres moments cocasses de la vie,
Restez zen
F.D.
mercredi 29 février 2012
La politique de l'image
Chers lecteurs et chères chicks,
Après une période d'hibernation due à la rigueur de l'hiver qui nous a touché (on a eu de la neige avant vous, les québécois !), me revoilà back dans les bacs. Au programme de ce temps rigoureux : nourriture chocolatée, quelques lectures, et de nombreux jeux vidéos, en particulier le dernier né d'Elder Scroll, Skyrim, une vraie merveille dont je parlerai plus tard (bien que ce ne soit plus une nouveauté, puisqu'il est sorti fin 2011).
Un billet consacré aux deux grandes préoccupation françaises du moment. D'abord un grand bravo au film The Artist ( bien que j'en trouvasse qu'on en fait quand même des tartines sur un film qui est, certes très chouette, mais bon, c'est quand même une grosse lettre d'amour aux américains, donc heureusement qu'ils l'apprécient et que d'autre part on devrait plus parler du formidable jeu d'acteur de Bérénice Béjo, à la hauteur de Dujardin et qui n'est pas un simple second rôle). Vivement quand même qu'on passe à autre chose (par exemple, à un troisième épisode OSS117) parce que ça commence à bien faire les titres de journaux "Bravo l'artiste"ou la folie du noir et blanc à bon, mais surtout à mauvais escient. Ensuite, ici on parle beaucoup de politique, rapport aux prochaines élections présidentielles. Du coup, on entend un peu de tout et n'importe quoi de nos chers politiciens. La dernière en date vient de notre président-candidat à propos de son projet de loi-politique actuelle - mais on ne sait plus trop - qui encourage les professeurs à "travailler plus pour gagner plus". Une déclaration qui a tendance à m'énerver un peu, parce que 1. ça sent un peu le réchauffé (pour tout vous dire, un certain sloggan de 2007 qui n'a pas trop marché, car avec le pic de chômage, ce fut plus "ne plus travailler pour ne plus rien gagner du tout") et 2. conforte le stéréotype du professeur qui ne fait rien (pour rappeler un peu l'état des faits : un professeur passe de 20 à 30 heures devant ses élèves et le reste du temps prépare ses cours, corrige les copies, fait de la paperasse administrative ou encore a des réunions au sein de ses établissements). Mes chicks préférées qui ont un peu touché à l'enseignement - du latin et de l'histoire - pourront valider que ça demande quand même du temps ! Finalement, politique et cinéma même combat et on ne peut que souhaiter la fin de ces battages médiatiques.
Au programme des prochaines réjouissances printanières, la sortie prochaine de la deuxième saison de Game of Thrones dont vous pouvez voir d'ore et déjà le trailer (big up A.D. et à son chéri :))
Restez branchés,
N.D.
Après une période d'hibernation due à la rigueur de l'hiver qui nous a touché (on a eu de la neige avant vous, les québécois !), me revoilà back dans les bacs. Au programme de ce temps rigoureux : nourriture chocolatée, quelques lectures, et de nombreux jeux vidéos, en particulier le dernier né d'Elder Scroll, Skyrim, une vraie merveille dont je parlerai plus tard (bien que ce ne soit plus une nouveauté, puisqu'il est sorti fin 2011).
Un billet consacré aux deux grandes préoccupation françaises du moment. D'abord un grand bravo au film The Artist ( bien que j'en trouvasse qu'on en fait quand même des tartines sur un film qui est, certes très chouette, mais bon, c'est quand même une grosse lettre d'amour aux américains, donc heureusement qu'ils l'apprécient et que d'autre part on devrait plus parler du formidable jeu d'acteur de Bérénice Béjo, à la hauteur de Dujardin et qui n'est pas un simple second rôle). Vivement quand même qu'on passe à autre chose (par exemple, à un troisième épisode OSS117) parce que ça commence à bien faire les titres de journaux "Bravo l'artiste"ou la folie du noir et blanc à bon, mais surtout à mauvais escient. Ensuite, ici on parle beaucoup de politique, rapport aux prochaines élections présidentielles. Du coup, on entend un peu de tout et n'importe quoi de nos chers politiciens. La dernière en date vient de notre président-candidat à propos de son projet de loi-politique actuelle - mais on ne sait plus trop - qui encourage les professeurs à "travailler plus pour gagner plus". Une déclaration qui a tendance à m'énerver un peu, parce que 1. ça sent un peu le réchauffé (pour tout vous dire, un certain sloggan de 2007 qui n'a pas trop marché, car avec le pic de chômage, ce fut plus "ne plus travailler pour ne plus rien gagner du tout") et 2. conforte le stéréotype du professeur qui ne fait rien (pour rappeler un peu l'état des faits : un professeur passe de 20 à 30 heures devant ses élèves et le reste du temps prépare ses cours, corrige les copies, fait de la paperasse administrative ou encore a des réunions au sein de ses établissements). Mes chicks préférées qui ont un peu touché à l'enseignement - du latin et de l'histoire - pourront valider que ça demande quand même du temps ! Finalement, politique et cinéma même combat et on ne peut que souhaiter la fin de ces battages médiatiques.
Au programme des prochaines réjouissances printanières, la sortie prochaine de la deuxième saison de Game of Thrones dont vous pouvez voir d'ore et déjà le trailer (big up A.D. et à son chéri :))
Restez branchés,
N.D.
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